Dina Tonnerre est la fille de la Clairvoyante. La Clairvoyante est dotée d'un pouvoir à la fois utile et "maudit" : en regardant les gens dans les yeux, toute honte ressort et il est possible de voir quels méfaits ils ont faits ; par contre, personne n'ose regarder la Clairvoyante dans les yeux. A cause de cela, Dina n'a pas d'amis.
Un jour, sa mère est appelée car il y a eu un crime sur la famille royale. Nicodemus, fils cadet du roi, est accusé d'avoir tué 4 personnes. La Clairvoyante le dit innocent, mais personne ne veut la croire. Elle est condamnée à périr face à un dragon. Dina doit sauver sa mère et Nicodemus.
Ce livre de fantasy est génial ! L'histoire est bien écrite, il y a de l'humour. J'ai d'abord eu du mal à m'accrocher à l'histoire, mais après quelques chapitres, j'étais dans la peau de Dina ! Je conseille ce roman à tous les amateurs de fantasy.
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J'ai passé un excellent moment avec ce livre, j'ai adoré Nico et Dina ! L'histoire est super aussi, on a de tout : trahison, perte, morts, courage, pouvoir. Je le recommande chaudement
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À quinze ans, Nico rencontre la femme de son frère pour la première fois et tombe en adoration devant ses yeux verts et les reflets dorés de sa chevelure.
Le jour il murmure « Adela ! » à l’oreille de son cheval, la joue posée contre son cou. Et la nuit, la tête enfouie dans son oreiller, il répète inlassablement son nom : « Adela, Adela, Adela ! »
À seize ans, Nico se donne en spectacle devant une assemblée hilare, des hommes lui tapent dans le dos et lui servent à boire.
Au bout de la table, les yeux furieux du prince Ebnezer lui lancent des éclairs et Adela baisse la tête pour dissimuler son regard compatissant.
Nico ne manque pas d’amoureuses, mais aucune ne fait battre son coeur, aucune ne le rend heureux. Il s’enivre, tombe, se relève ... et boit encore car, hormis son père qui le méprise et Adela qui a pitié de lui, tout lui est indifférent. Parfaitement indifférent.
Lorsque la pénombre a enfin repris sa place entre nous, les joues de Nico étaient baignées de larmes.
— Tu es un miroir impitoyable, mademoiselle, a-t-il dit tout bas.
J’ai soudain été saisie d’une vive douleur à la tête. Je savais que tout ce que je venais de voir était vrai, et que Nico avait revécu chacune des scènes que je découvrais.