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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne connais pas l'auteur. Mais il a été sélectionné lors d'un jury de prix littéraire historique spécifique au département où j'habite.
Ahmed Kalouaz est un écrivain français né en Algérie en 1952, arrivé en France un an après sa naissance.
Dans ce petit livre consacré à l'histoire de sa famille,l'auteur remonte aux sources de sa naissance. Venu au monde trois mois après le décès de sa soeur,il va s'efforcer de renouer un dialogue imaginaire avec elle à travers les souvenirs et les silences qui ont marqué son enfance.
Cela nous donne un récit court, poignant, bouleversant,dont on apprécie le style sobre et poétique sauf que parfois la lecture est malaisée:de nombreuses répétitions et trop d'images foisonnantes sèment la confusion.
L'écrivain s'attache à recréer le monde des enfants et de sa famille. Il nous parle de la douleur infinie de l'absence, de sa culpabilité face au drame de la disparition de cette soeur qu'il n'a pas connue.
On trouve le thème de la difficulté de se construire lorsqu'on naît juste après le décès d'un frère ou d'une soeur,thème récurrent s'il en est,où l'on devient le réparateur de chagrin des parents.
L'auteur tente de faire la jonction entre le passé imaginé,le passé proche et le présent. On se demande à la réflexion si ce n'est pas le désarroi de cet homme dont la maman ne sait pas lire,qui s'est saisi de l'écriture, en dépit du désert de mots dans lequel il a grandi. Je le conseille malgré les quelque réserves émises plus haut.
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Ce livre est encore un beau partage avec une amie orientaliste. Cette fois-ci il s'agit presque d'un retour puisque je lui avais offert le bouquin. Ce fut une belle rencontre avec Kalouaz pour ma part. L'écriture est belle, extrêmement poétique, malgré quelques répétitions qui alourdissent assez le récit.

Pour l'histoire : alors qu'il frôle déjà la soixantaine l'auteur apprend par sa mère qu'il est né juste après la mort brutale et inexpliquée de sa petite soeur de 4 ans, Mimouna, quand la famille vivait encore en Algérie. Sa mère ne s'est jamais totalement remise du drame. Il va donc écrire une lettre romancée adressée à cette soeur défunte où il déclame ses sentiments et parle de sa vie en France, de son enfance, de leur mère et de son manque d'elle.

A travers ses lignes, j'ai surtout aimé découvrir l'existence de cette femme, la mère de l'auteur, ses capacités de résilience, son amour pour ses autres enfants et l'espoir qu'ils apportent en grandissant, en devenant adultes et en réécrivant l'histoire, leur histoire...
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Dans "A l'ombre du jasmin", Ahmed Kalouaz revient sur les circonstances dans lesquelles il est né : lorsque sa mère était enceinte de lui, elle a perdu sa fille Mimouna, qui avait 4 ans, de façon mystérieuse. Elle jouait dehors et lorsqu'elle est rentrée, elle s'est plaint du pied et de la hanche ; le lendemain matin elle était morte. A 60 ans, dans une sorte de lettre d'amour, l'auteur rend hommage à cette soeur, dont la mort a endeuillé sa propre naissance. C'est l'occasion de raconter le parcours de sa mère qui, à 24 ans, avait déjà perdu deux enfants et a quitté l'Algérie avec deux autres petits, pour fuir sa douleur. Il raconte aussi sa petite enfance en France, la neige, son premier Noël, et toute l'importance que revêtent pour lui la langue et les mots.

L'écriture est belle et poétique ; au cours des chapitres il revient sur cette mort et ses conséquences de façon parfois un peu trop répétitive mais la douceur, la mélancolie et la vitalité emportent le lecteur.
Lien : https://dautresviesquelamien..
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Un roman touchant, fort, plein d'émotion où la langue française, dont l'auteur est tombé amoureux, est à tomber de poésie, de phrases ciselées. Ce récit, autobiographique, nous emporte au travers du chagrin d'une mère, du manque ressenti par Ahmed qui ne découvre sa soeur qu'au hasard d'un livret de famille et qui aurait aimé lui faire découvrir cette France qu'il glorifie, lui faire partager ses émerveillements d'enfant.
Il y a la douleur, bien sûr, mais il y a aussi une douceur et un amour infinis pour cette gamine partie trop tôt d'une maladie non identifiée (il se souvient de sa mère répétant "et je ne sais même pas de quoi elle est morte"...), il y a un sentiment d'injustice, de "faute" ?
C'est l'occasion également pour l'auteur de nous raconter comment il est venu à l'écriture, comment il a aimé apprivoiser la langue française, alors que sa maman était analphabète...
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Pendant tout le livre il parle a Mimouna mais sous forme de Quoi svp cest important ?
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Si j'ai beaucoup aimé la poésie du texte, l'histoire est un tantinet ennuyeuse. L'auteur s'adresse à sa soeur avec des mots qui laissent à penser qu'ils ne sont pas de même famille "ta mère" "ton frère", déroutant
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