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3,67

sur 2007 notes
Glauque !!
Bizarre, étrange, limite malsain... Au fur et à mesure de l'avancement de ma lecture, j'étais de plus en plus mal à l'aise. Et pourtant, impossible de définir les raisons.
L'écriture de Laura Kasischke est presque envoutante, mais ce "presque" donne ce sentiment de malaise.
Holly, Tatiana, l'histoire d'une adoption, une journée de Noël, une ambiance étrange, irréelle... On pressent un drame, mais sans en être vraiment sûr. Comme un rêve que l'on peut faire, incompréhensible, illogique, et qui tourne au cauchemar. le réveil est forcément inconfortable, nauséeux... Un sentiment qui se confirme en terminant ce livre. Je suis arrivée tant bien que mal au terme de l'histoire, et j'avoue ne pas avoir aimé cette lecture.
Je pense que c'est intentionnel de la part de l'auteur d'avoir instauré une telle ambiance. Quoiqu'il en soit, cela ne me donne pas envie de découvrir plus profondément cette auteur.
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Aidez-moi ! Je ne parviens pas à sortir de ce blizzard qui hante mon esprit, de ce brouillard trouble, tellement glauque, dans lequel Laura Kasischke m'a plongée. Mon coeur bat trop vite, mon esprit flotte, la présence de mon mari à mes côtés me semble tellement ... solide, face à ce que je viens de lire.

Ce roman étrange, à la lisière de la folie, du surnaturel, de la mort, flirte allègrement avec le sentiment de culpabilité que ressent Holly, dans l'esprit de laquelle nous sommes prisonniers.
Et pourtant c'est Noël ! C'est le matin de Noël et elle devrait déjà être en train de préparer le repas pour ses invités (la famille de son mari, et des amis, des vrais, et des moins vrais). Mais à son réveil, « quelque chose » pèse sur elle, un sentiment étrange, qu'elle devrait absolument libérer dans un poème, elle, la poétesse qui n'arrive plus à écrire depuis des années.
Pas moyen de s'en défaire, pourtant, et le départ de son mari pour l'aéroport où il doit cueillir ses parents ne fera qu'accentuer ce sentiment de malaise diffus.
Ce n'est pas sa fille qui l'en délivrera, sa fille de 15 ans, « Raiponce Noir de jais », comme elle l'avait surnommée à l'orphelinat russe lorsqu'ils étaient venus l'adopter un Noël lointain.
Ce n'est pas non plus ses souvenirs d'enfance, lugubres.

Obsédée par la sourde rumeur de son passé, proche et lointain, Holly essaie tant bien que mal de passer cette journée, hantée par sa fille, harcelée par ces fautes qu'elle aurait pu commettre, qu'elle a commises tout au long de sa vie, et particulièrement celle à l'orphelinat sinistre.
Au dehors, la tempête de neige a tout envahi.
Au-dedans aussi...

Et moi, pour me sortir de cet esprit d'hiver, je regarde par la fenêtre, et je vois les arbres fleurir.
Eux seuls, finalement, vont m'aider à m'extirper de cette histoire. Belle, sombre, fantomatique.

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Esprit d'hiver comme un souffle glacial qui vient tout droit de Sibérie, comme un doute qui s'insère au plus profond de nous pour ne plus nous lâcher, comme un fantôme omniprésent qui insuffle la peur à chaque seconde.

Esprit d'hiver... Comme le savoir-faire, le savoir-écrire brillant de Laura Kasischke qui, sous des couverts de douceur, de tendresse, de calme, sait générer la puissance d'une force inconnue, dévastatrice qui sème le chaos dans nos vies.

Laura Kasischke, c'est une valeur sûre pour moi. de Rêves de garçons à A Suspicions River, en passant par La vie devant ses yeux, elle a su rejoindre ma soif d'aventure, de mystère et mon côté torturé.

Ses histoires commencent toujours bien. Elle finissent rarement de la même manière. Pour mon plus grand bonheur. Non que le malheur me rende heureuse. Mais parce que rien ne laisse présager ce qui va advenir. le suspense est haletant, jusqu'à la dernière ligne. Et ma foi, j'aime ça.

Ici, dans Esprit d'hiver, la vie de famille de Holly s'écoule paisiblement avant ce jour de Noël glaçant qui éloigne son mari et ses invités pour nous plonger dans un huis-clos terrifiant en compagnie de sa fille adoptive Tatiana.

Un thriller psychologique très réussi que je vous conseille pour les longues soirées d'hiver sous la neige.... ou les longues soirées d'été sur votre balcon.
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Dès la deuxième ligne d'Esprit d'hiver, on sait qu'il y a un problème. Il est même souligné par une phrase en italique : « Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux. » le 25 décembre, Holly et Éric se réveillent tard (trop de rhum dans le lait de poule la veille…) alors qu'ils reçoivent toute la famille d'Éric et des amis pour le repas de midi. Leur fille Tatiana (Tatty, 15 ans) n'est pas encore réveillée, et Éric part en catastrophe pour aller récupérer ses parents à l'aéroport. Et à partir de là, on va assister à une lente et progressive dégradation de la situation pendant que, dehors, la chute de neige se transforme en tempête qui isole complètement Holly et Tatiana…
***
Dans ce roman divisé en « parties » séparées par un astérisque, Laura Kasischke nous propose un huis clos dérangeant. Un narrateur à la troisième personne nous permet de voir par les yeux d'Holly. Il n'y aura aucun changement de point de vue, et nous n'aurons accès qu'aux pensées d'Holly. de fréquents retours en arrière nous font vivre, entre autres, l'adoption de Tatiana qu'Éric et Holly sont allés chercher dans un orphelinat en Sibérie. Nous partagerons les inquiétudes d'Holly, ses doutes sur ses qualités de mère, sa culpabilité, son enfance douloureuse, ses problèmes avec certains voisins, sa frustration d'avoir arrêté d'écrire ses poèmes, ses hésitations sur l'attitude à adopter devant sa merveilleuse et magnifique petite fille qui se transforme en adolescente grognon et exigeante, son amour pour elle, qu'elle sait dévorant : Holly se surveille, ne veut pas perturber Tatty, etc. Et lentement, progressivement, le lecteur comprend que le problème annoncé est bien réel. Les bizarreries s'enchaînent, la situation se modifie légèrement, le désarroi d'Holly s'accentue, l'attitude de Tatiana empire.
***
J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel je suis retournée picorer à peine la dernière page tournée… N'allez surtout pas lire la fin : vous perdriez, je crois, une part du plaisir que vous réserve ce roman. La « surprise » m'a rappelé Usuel Suspects : on revoit le film, et on se dit que tout était là, déjà en place, et que, bon, bien sûr, on avait bien compris que quelque chose était étrange, mais sans pouvoir mettre le doigt dessus, si ce n'est quelques pages avant le final… Et plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais envie d'accélérer le rythme. Je ne l'ai pas fait, et j'en suis bien contente ! C'est mon premier Kasischke. Il y en aura d'autres… Une auteure d'une grande finesse alliée à beaucoup d'habileté.
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Le problème d'Esprit d'hiver, c'est que le suspense nous pousse à lire à toute vitesse, alors qu'il faudrait lire tranquillement et consciencieusement pour découvrir tous les indices semés par Laura Kasischke. Autrement dit, le problème d'Esprit d'hiver, c'est qu'il est à la fois prenant et intelligent... Un bon livre, quoi !

Difficile pourtant de créer du suspense à partir d'une histoire aussi simple : une mère et sa fille adoptive coincées chez elles le jour de Noël par la neige, qui préparent le repas pour leurs invités et s'accrochent, encore et encore... Mais les descriptions de ces discussions anodines qui dégénèrent entre une adolescente et sa mère sont tellement justes, de même que les sentiments de rejet de la mère ou ses flots de souvenirs sur la période de l'adoption.

Voilà pour le début... Puis, peu à peu, on remarque que quelque chose cloche et on cherche quoi ; phénomène fantastique, maladie mentale, irruption d'un nouveau personnage ? Impossible de deviner la fin de ce thriller psychologique tant l'auteure nous embrouille avec ses allusions et ses fausses pistes, événements bizarres ou apparitions insolites. le tout écrit dans un style agréable et simple, tout à fait conforme à cette journée de Noël agréable et simple...

Esprti d'hiver ? Esprit de Noël ? Je suis en tout cas bien contente de ne pas avoir passé la journée avec Holly et Tatty...
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Ce roman a un défaut : sa fin. Son twist devinable qui a la mauvaise idée de (presque) tout rationaliser. Ah bon? Alors c'est pour ça que la gamine passe son temps à changer de robe? Son twist qui fait basculer le livre du côté des thrillers convenus et des psychopathes exotiques alors qu'il s'agit d'une exploration minutieuse de la perversité qui nous occupe presque toutes, mes chères soeurs : la maternité.
Car la maternité, sous nos cieux cléments, est devenue la grande névrose de notre temps : choisi, voulu, désiré, exalté, l'enfant nous occupe comme jamais.
Alors déjà l'héroïne s'appelle Holly: « Holly Mother », autant dire la sainte Vierge, la Mater Dolorosa dans toute sa splendeur (l'histoire se déroule le matin de Noël). Une femme qui ne s'appartient plus. Qui regarde son enfant en récapitulant à chaque seconde ce qu'elle a fait et ce qu'elle doit dire pour coller aux admonestations définitivement intériorisées des Régine Pernoud locales (bonjour la charge mentale). Une femme confite en dévotion aveuglée par l'amour. Une femme stérile incapable d'enfanter et d'écrire (et que ce livre soit aussi une réflexion sur la difficulté à écrire et à produire une oeuvre n'est pas le moindre de ses charmes) dont l'enfant est aussi l'occupation qui justifie l'absence d'inspiration.
Mais Noël ne renvoie pas seulement à la nativité. C'est aussi la fête commerciale par laquelle on achète l'affection de ses enfants : les cadeaux hors de prix non encore déballés, au papier luxueux tout droit venu de Russie. Éric et Holly ont acheté leur bébé dans un orphelinat soviétique. Mais l'adoption n'est, à mon avis, pas le propos du livre de Kasischke. J'y vois d'abord comme un rappel de notre incapacité à aimer et au rôle que prend l'argent, sommé, si j'ose dire, d'exprimer l'intensité de nos émotions. L'enfant, même né du ventre de celle qui l'élève, est un objet de luxe, un passeport social, un marqueur de réussite. Mais surtout il est notre visa pour l'égoïsme : être un bon parent nous exonère d'aimer le genre humain. Tout pour mon enfant, tant pis pour le reste du monde.
Aveugles, pathétiques, exaltées, acrimonieuses et égoïstes : tel est le portrait des mères (occidentales) de ce faux thriller.
Si « Anna Karénine » ou « Belle du seigneur » sont les livres de l'amour fou, qui nous montrent la passion comme une aventure aussi mortifère que grisante, « Esprit d'hiver » est le roman de l'amour maternel dans toutes ses dimensions de bonheur et de déréliction et, pas plus que Tolstoï ou Cohen, Kasischke la moraliste ne peut combattre de sa lucidité l'attachement viscéral que nous portons à nos enfants.
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Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux…jusque chez Holly et Eric… en Amérique… quelque chose ??? mais quoi ? tel est le leitmotiv qui rythme le début de ce roman hors du commun. Ils ont fait ce long voyage pour adopter Tatiana, leur Tatty, à qui ils ont donné tant d'amour… Et puis ce matin de Noël , Holly s'éveille, elle s'éveille non seulement physiquement, mais mentalement aussi, seule avec Tatty, sa fille de 15 ans, elle se prépare à accueillir la famille, mais quelque chose s'est emparé de Tatty et maintes questions et maints souvenirs peuplent la tête de Holly, et Holly cherche, et Holly cherche, et Holly cherche…Elle cherche la réponse à une question qu'elle a pu se poser , elle connaît cette réponse, et la vérité surgira, brûlante, terrible. Une histoire d'apparence plus que banale qui entre les lignes fait frémir tout lecteur attentif aux retours vers le passé, aux interrogations de Holly, aux changements de comportement de Tatty, banalité qui se fait de plus en plus pesante jusqu'au dénouement brutal et explosif.
Un roman à apprécier pour l'ambiance créée par ce huit clos, le confinement dû à la neige, l'isolement des deux personnages, un roman parfois agaçant à cause des fréquentes digressions qui le rendent difficile à lire.

Un roman qui passe où qui casse.

Je remercie Priceminister et Les éditions Christian Bourgeois pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Holly s'affaire ! C'est Noël, son mari Eric est parti chercher ses beaux parents dans le blizzard, la famille va débouler et pourtant , elle n'a pas pensé à se lever plus tôt. Quelle idiote ! Sa fille adoptive Tatiana ne lui facilite pas la tache , garce d'ado. Tatiana vient d'un orphelinat sibérien et est la prunelle des yeux d'Holly . Et rien n'est simple .

On va de suite reconnaitre à l'auteure le mérite d'avoir instauré un climat anxiogène. C'est très réussi, sans aucune ironie de ma part.
Après , je pense qu'avec le blizzard qu'il y avait dehors, une petite coupure de courant n'aurait pas été de trop car vu comment Holly se met dans tous ses états pour pas lourd , on aurait atteint le paroxysme de l'angoisse.
Holly est très pénible tout le livre . Ses répliques nous renvoient aux 'Fire of Love ', bien cul cul comme il faut. Elle se met la rate au court bouillon pour des faits aussi anodins que plats.
Elle est tourmentée Holly, mais moi elle m'ennuie, avec tous ces flash back., parfois je me perds un peu dans les époques . Cependant la fin m'attire , l'auteure a su me faire languir. Et la fin...je ne l'aime pas, ou je l'avais anticipée , cherry on the cake.
Mais je pense que l'on peut totalement adhérer à ce livre , et la lecture partagée avec Pancrace , Fuyating et Labullederealita fut un plaisir .
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« Esprit es-tu là ?
Si oui, frappe trois fois ! »
Voilà le point de départ d'un jeu auquel je jouais enfant avec des amis. Quand j'y repense, c'était très bête, mais nous nous amusions à nous faire peur avec pas grand-chose. Juste notre imagination et le plaisir d'être ensemble et de frissonner à peu de frais.

Quand Holly se réveille en ce matin de Noël, elle éprouve une étrange sensation. "Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux."
???
Étrange.
Énigmatique.
Et pour que ça le reste, je ne vous dévoilerai rien ! Ceux qui me suivent ici savent à quel point j'ai horreur des "critiques" qui vous racontent toute l'histoire.
Je vais seulement vous donner quelques éléments qui vous permettront de vous faire une idée, et de décider si, oui ou non, vous avez envie de plonger à votre tour dans cet esprit d'hiver.

Laura Kasischke nous offre un huis clos diablement bien construit, simple en apparence, mais terriblement efficace.
Une histoire originale et très addictive. Sitôt commencée, on n'a pas envie de lâcher cette lecture, comme un film prenant qu'il ne nous viendrait pas à l'idée d'interrompre.
On veut savoir !
On pressent que quelque chose se passe, va se passer, ou s'est passé, mais on ne sait pas du tout de quoi il peut s'agir.
Un malaise indéfinissable plane sur l'histoire. Malaise qui peut aller jusqu'à mettre le lecteur mal à l'aise, justement.

Esprit d'hiver est une lecture troublante.
Dès le départ, l'auteur installe une tension, et celle-ci va croissant au fur et à mesure que l'histoire avance. C'est fait avec peu d'éléments, et drôlement bien concocté.
Le choix du jour de Noël n'est pas innocent, et exacerbe le malaise ambiant. Mère et fille enfermées dans une maison isolée par la neige : tout est en place pour faire frémir le lecteur.
Le mystère s'épaissit au fil des pages, et vous ne comprendrez tout qu'à la fin ; je vous ai prévenus : c'est très bien construit.

Cet esprit d'hiver est diabolique ; on est loin, très loin de "Jingle Bells" et de l'esprit de Noël !
À plusieurs reprises j'ai levé les yeux de mon livre pour regarder le jardin à travers la fenêtre, pour avoir devant moi un paysage normal et rassurant.

Voilà !
Si vous êtes tentés, venez à votre tour découvrir cet esprit d'hiver. Vous lirez un texte singulier et aurez droit en prime à une jolie réflexion sur l'adolescence et sur l'adoption.

« Esprit es-tu là ?
Si oui, frappe trois fois ! »
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Qui aime les jours de Noël en famille ? Pas Holly, en tout cas. Elle s'est levée trop tard, elle a un tas de préparatifs en perspective pour la dizaine d'invités attendus, son mari est allé chercher ses parents à l'aéroport. Elle est seule avec Tatiana, sa fille de quinze ans, d'humeur maussade et belliqueuse. Mais Holly (cette gourde), au lieu de rattraper le temps perdu, traînasse, se dispute avec son adolescente, la laisse s'enfermer dans sa chambre, y revient, se perd dans ses souvenirs et y englue son lecteur. Elle ressasse en particulier le Noël où ils sont allés chercher Tatiana dans un orphelinat sibérien pour l'adopter, treize années plus tôt.

Voilà tout ce qui se passe sur près de deux cents pages. On suit les pensées creuses et banales de cette femme, des faits sont racontés plusieurs fois de manière quasi-identique. On peut s'y ennuyer comme un rat mort (ce que j'ai fait copieusement), avoir envie de secouer tout ce petit monde-là... On attend (espère ?) vaguement un drame, sinon tout ça pour quoi ? Ah on va l'avoir, faisons confiance à Laura Kasischke pour cela.

Alors bien sûr, quand on apprend à la fin que... , tout ce que je viens de reprocher à l'ouvrage n'a plus lieu d'être, mais le lecteur subit quand même ce vide dilué sur les deux premiers tiers du roman. Il me semble aussi que certains éléments demeurent complètement invraisemblables (l'attitude passive du père et des proches, notamment...). Et je n'ai vraiment pas le courage de tout relire à la lumière des explications finales.

Ce livre aura eu le mérite de me faire lire des BD, c'était une vraie corvée de se remettre dedans.
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