Le Silence des noyées

Ouais ! Rien de tonitruant franchement. Déjà que je me méfie de ces titres qui font film de série B. Au final, un pas vraiment polar, une histoire de famille avec ses mensonges. L'ambiance, bizarre, est tellement bien mise en place (chapeau) qu'on s'attend à du grand final, à du lourd. Mais, c'est gentillet et ça tombe à l'eau, pour des noyées !

Nous sommes la veille de Noël en Écosse et dans la famille de Scott, c'est une tradition et donc tout la famille se réunit. Absolument toute. Même ceux critiqués par tous, également ceux avec qui personne n'a de contact le reste de l'année. C'est à se demander si certains sont heureux de se retrouver là. L'ambiance dans ce manoir semble tellement pesante. C'est pour cette raison que Scott a la bonne idée de prendre une auto-stoppeuse sur son chemin, histoire de bousculer tout ce triste monde. Parce qu'il n'en peut plus de cette famille taiseuse remplie de secrets et qu'il espère que ce changement sera un bon coup de pied dans la fourmilière.

J'étais pleine d'entrain face à cette couverture, ce résumé mais je dois avouer que cette lecture n'a pas été à la hauteur de mes espérances. J'en attendais sûrement autre chose. J'ai éprouvé de la difficulté à entrer dans la lecture tout en étant patiente car certains livres demandent à un peu plus de temps. Malheureusement, j'ai l'impression d'être restée en retrait tout au long du roman. Je ne me suis pas attachée au personnage de Scott dont on ne sait finalement que peu de choses, l'auto-stoppeuse quant à elle, bien que sa présence soit un vrai chamboulement pour le patriarche, elle ne dit presque rien et est un personnage qui a peu de profondeur à mon sens.

Ce n'est pas pour autant une déception, il y a une ambiance délicieuse pesante, des revirements de situation et un secret très bien gardé, cependant il y a des rencontres livresques qui ne fonctionnent pas, ne nous touchent pas.
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Comment un livre aussi court (145 pages sur ma liseuse) a pu me paraître aussi long !

Vous l'aurez compris, le silence des noyés et moi ça n'a pas matché du tout et j'en suis la première désolée.

Au vu du résumé je m'attendais à autre chose, à un huis-clos oppressant, avec des secrets, une tension au fil des pages.

Malheureusement, il ne se passe rien avant la centième page (sur 145 il n'en reste plus beaucoup à se mettre sous la dent).

Nous suivons Scott, qui a perdu sa mère enfant, et qui revient tous les ans pour le 24 décembre dans la demeure familiale. Une demeure où le temps semble s'être arrêté, où le patriarcat est de mise, où cette noblesse ne vit que pour le paraître, dédaignant les petites gens.

Ce sera à cette occasion que les secrets les plus enfouis vont ressurgir.

Scott est un personnage auquel je ne me suis pas attachée. Il est cynique, antipathique et froid, tellement froid. Un peu comme l'écriture de l'auteur, je n'ai rien ressenti.

Scott est extérieur à tout ce luxe et cette vieille aristocratie. Il exècre ce monde et on le comprend, moi aussi j'ai trouvé ça révoltant et archaïque. Mais il n'empêche que son ton et son cynisme ne me l'ont pas rendu sympathique pour autant.

Je ne parle pas de l'autostppeuse qui n'est présente dans l'histoire que pour mettre le feu aux poudres (on ne saura d'ailleurs jamais son nom).

Les seuls chapitres qui m'ont plu sont ceux consacrés à Clara, la mère de Scott. On voit cette enfant ayant un immense talent pour la peinture s'épanouir, avoir du succès puis se marier pour finalement se retrouver enfermée dans ce rôle de femme d'aristocrate où l'on n'attend rien d'autre d'elle, qu'elle fasse potiche et souri.

Arrive le dernier tiers du livre où les révélations se font d'un coup. Tout les secrets sortent dans un final effréné qui ne rattrapera malheureusement pas la longueur du début.

Un final d'ailleurs qui reste logique et sans réel surprise.

Même si ce livre ne m'a pas convaincu, je vous encourage à le lire afin de vous faire votre propre avis car les goûts et les couleurs... 😉

Je remercie chaleureusement NetGalley ainsi que les éditions le Masque pour la lecture de ce roman.


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Zoom sur « Le silence des noyées » de Gabriel Katz aux Éditions JC Lattès.

Je ne ferais pas de court résumé, car l'officiel en dit peu et je n'ai pas envie de spoiler. de plus, il ne fait que 250 pages donc il est difficile d'en parler plus.

Ce roman fait partie de ceux dont une fois la lecture terminée, il m'est impossible de dire si j'ai aimé ou pas. Après une petite dizaine de pages où j'ai pensé que je n'arriverais pas à aller jusqu'au bout, j'ai fini par être prise dans l'histoire et je l'ai rapidement terminé.

Dans ce huis clos à l'ambiance noire et à l'atmosphère étouffante, j'ai pris un certain plaisir à découvrir cette famille aux liens superficiels et hypocrites. Aucun n'a l'air heureux de se trouver là, mais dans la famille, on n'y échappe pas.

Il n'y a pour ainsi dire presque aucune action, on décortique la dynamique qui unit les membres de cette famille et ce n'est pas joyeux. Entre secrets et mensonges, l'ambiance va devenir pesante puis oppressante jusqu'à l'explosion.

En parallèle, nous suivons le destin de Clara-Eve, jeune fille qui va être vouée à une fin tragique.

Malheureusement, les personnages m'ont laissée de marbre, je les ai trouvés, pour la grande majorité, détestables pour les autres, inutiles. Il n'y a eu aucun attachement alors forcément, je ne me suis, en aucun cas, sentie concernée par ce qui pouvait leur arriver.

D'ailleurs, l'intrigue et le dénouement même s'ils restent sympas, ne m'ont pas transcendée non plus.

En résumé, si j'ai beaucoup aimé l'ambiance, le reste ne m'a pas convaincu plus que ça alors si le résumé vous tente, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis.
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