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3,7

sur 523 notes
Ce petit roman fut bien vite lu : une seule soirée.
Ca ne casse pas trois pattes à un canard, et malgré la situation du personnage principal (Trentenaire atteint d'une tumeur cérébrale à qui il ne reste au mieux que quelques mois à vivre), c'est divertissant et je le classerait même dans les romans Feel Food.
J'ai suivi les interrogations rétrospectives sur sa vie du personnage avec attention. Et c'est assez bien écrit pour que je finisse par me poser aussi quelques questions.
Mais pour être honnête, je ne suis pas convaincue que je me souviendrai de tous les détails dans quelques semaines.
Ce qui avait attiré mon attention sur le livre, c'est le chat de la couverture et le titre. Parce qu'avec 3 poilues à la maison, pour moi il n'est pas concevable de vivre dans un monde sans chat... Mais malheureusement, le titre comme la couverture ne sont que des arguments marketing. D'ailleurs le premier titre français du roman était "Deux milliards de battements de coeur", et je le trouve beaucoup plus juste et approprié pour l'histoire qui est racontée.
C'était donc une petite lecture facile pour se divertir et se reposer le neurone ! Mission accomplie.
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Le narrateur de cette histoire va mourir. le Diable se présente à sa porte, lui proposant un marché, quelques jours de sursis, mais en contrepartie, il doit accepter de supprimer des choses.
À chaque chose supprimée le narrateur se perd dans des considérations, et si le temps disparaissait, si le cinéma n'existait plus ?
Il retrace ainsi sa vie, sa vie remplie de remords et de regrets. Il cherche dans son passé les moments heureux, les plus tristes.
Chaque moment de sa vie, retrace un souvenir de sa mère disparue, de son premier amour. Pas plus heureux qu'un autre, on comprend que le narrateur est passé à côté de sa vie.

Conte ou réflexion philosophique sur ce à quoi tient une vie, on en vient à ce demander qu'est-ce qu'on le ferait à sa place si cela nous arrivait ? Viendrait-on à mourir pour une idée ?
Ou pour les souvenirs de cette idée qui nous importe ?
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J'avais choisi ce petit roman pour son titre, juste avant de partir pour la Slovaquie il y a de cela environ un an. J'avais essayé de le lire à la même période, le style m'avait rebuté et après un chapitre frustrant, il est resté dans ma PAL pendant un an.
Je décidai de lui redonner une chance grâce au challenge MULTI-DEFIS.

Je dois dire que la forme est intéressante, les chapitre se découpent en jours d'une semaine, chacun, plus ou moins explorant un pan de "disparition", tout en poussant l'introspection d'un personnage principal mourant.
Si l'on prend ce roman plus à la manière d'un conte que d'une véritable histoire développée, on y trouve une certaine satisfaction où la place du chat est un axe central de l'histoire.

Dans le fond, e développement de la réflexion du personnage principal autour de sa propre histoire rend le récit émouvant même si le roman souffre terriblement du style "parlé" de l'auteur qui n'a cessé de venir gâcher mon expérience de lecture.

En résumé ce fut un roman qui, une fois le style mis de côté présente une petite histoire simple au postulat intéressant. Cependant, le manque de profondeur d'écriture de l'auteur en fera pour ma part un récit trop court bien vite oublié.


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Un livre phénomène qui s'est vendu à 1,3 million d'exemplaires au Japon. C'est un roman étonnant, une sorte de conte pour lequel il vous faudra laisser de côté tout ce que vous croyez savoir sur la littérature japonaise. Je vous dit cela pour vous éviter d'être décontenancés comme je l'ai été de prime abord parce que le style est très différent des auteurs japonais qui me sont un peu familiers tels que Yoko Ogawa, Aki Shimazaki ou Haruki Murakami. Et tout au début je n'ai pas retrouvé l'atmosphère si particulière de cette littérature. Mais très vite en dépit d'un style assez brut presque enfantin je me suis laissée emporter par cette histoire bien plus profonde qu'en apparence.

Le narrateur, jeune facteur de 30 ans, se voit annoncer qu'atteint d'une maladie incurable il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. de retour chez lui il s'évanouit et quand il se réveille sont penchés au-dessus de lui son chat et son double extraverti qui n'est autre que le Diable. Celui-ci lui propose un marché : supprimer chaque jour quelque chose du monde réel pour gagner 24h de vie supplémentaire. Il accepte...
Chaque jour il réfléchit de plus en plus et surtout de mieux en mieux aux choix de vie qu'il a faits dans le passé, à ceux qu'il est amené à faire maintenant et à ce qu'il a envie de faire du reste de sa vie. Cela commence presque comme un conte pour la jeunesse et cela finit par une belle réflexion sur le sens de la vie, la valeur de la famille, l'importance de vivre pleinement chaque instant ...A découvrir sans hésiter !
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Le titre m'a interpellée, je n'imagine pas un monde sans chat ! de plus ce chat noir peint selon la technique aquarelle japonaise est trop chou. Enfin, le récit sur la 4e de couverture m'a donné très envie de me plonger dans cette lecture.

C'est un roman assez court (moins de 200 pages) qui se lit très facilement.
Avec pour point de départ un sujet grave (la fin de vie), on y retrouve une note de surnaturel ainsi qu'une pointe d'humour.

Ici l'auteur sait que sa mort est imminente et, pour prolonger sa vie, il accepte de passer un accord avec le diable ; à savoir, supprimer chaque jour une chose de la vie terrestre pour prolonger sa vie de 24 heures. Évidemment, c'est le diable qui va orienter les choix du jeune homme, qui aura le droit d'utiliser une dernière fois chaque chose avant sa suppression définitive. Et un jour, le diable propose de supprimer les chats de la surface de la Terre…

Ce roman se veut une véritable réflexion sur nos vies quotidiennes à travers le chemin introspectif mené par l'auteur quant à son passé (choix amoureux, famille, amis, etc.), ainsi que par la suppression de certaines choses de notre existence.
Enfin, ce récit nous incite à nous questionner sur l'utilité ou la futilité de certaines choses de notre quotidien, l'incidence de leur présence mais aussi de leur absence, les regrets qu'on peut tous éprouver au moment de quitter cette vie et à réfléchir à ce qui compte vraiment dans nos vies, à l'amour.

La plume de Genki Kawamura est poétique, mais on peut regretter qu'il ne dévoile pas plus ses émotions. Cependant, n'oublions pas qu'il est Japonais et que dans cette culture il est d'usage d'être pudique sur ce point.

Et vous, seriez-vous prêt à supprimer des choses de votre vie pour vivre plus longtemps ?
Et s'il ne vous restait qu'un coup de fil à passer dans votre vie, qui appelleriez-vous ?

Lien : https://des-chats-des-livres..
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Et si, et si… Avec des si on peut refaire le monde à sa façon, plus joli ou plus laid, une affaire de goût. Genki Kawamura, dans cette jolie fable douce-amère, revisite le mythe de Faust. Ici, le Malin ne promet pas la jeunesse éternelle mais, devenu pingre, il échange un jour de plus à vivre contre une perte, terrible pour l'humanité tout entière. Un court roman chargé de tendresse, qui fait du bien mais fait aussi réfléchir, tant à la vanité des choses matérielles qu'à l'importance éternelle de l'amour…
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Un petit chaton noir orne la première de couverture de ce roman, cette petite boule noire magnétise le regard, pour venir caresser la curiosité, donnant l'envie de prendre ce petit félidé et de la cajoler avec tendresse. L'affection de cette couverture s'en décuple avec ce titre plutôt assénant Et si les chats disparaissaient du monde…comme un cataclysme pour les amoureux des chats, encore plus en découvrant ce quatrième de couverture. C'est le premier roman du japonais Genki Kawamura, au préalable dans sa version broché Française édité sous le titre Deux milliards de battements de coeur, laissant le lecteur dans une expectative plus inextricable, le chat présent, sans en être le héros, sa petite tête dépasse, pour attendrir les âmes sensibles. Notre auteur est un réalisateur de film japonais, tel que Confessions en 2010, Wolf Children en 2012 ou encore Parasite en 2014, il adapte même son roman en 2016, il écrit des essais, collabore à des interviews, c'est un phénomène dans son pays, ce roman connu un énorme sucés.

La trame de ce roman est simple, le narrateur, un facteur trentenaire apprends de son médecin un cancer du cerveau stade 4 maladie foudroyante, ne pouvant probablement pas finir la semaine .Je me rappelle du roman Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto, de cet humour caustique des dialogues, semblable à ceux de Genki Kawamura, avec son narrateur et le diable, lui proposant un marché pour survivre. Cette rencontre est d'une drôlerie, la faucheuse en short et chemise hawaïenne, une dérision, pour un jour de vie en plus, notre malade doit éliminer un objet du monde, cet objet se volatilise comme s'il n'avait jamais existé, de prime abord le dilemme semble être facile, il existe tant d'objet futile dans la vie d'un être humain, une journée contre une épuration du quotidien des choses inutiles, une forme de politique antilibéralisme, de cette société inondant notre vie d'objets inutiles qu'ils faut absolument achetés, mais c'est plus subtil, notre diable décidera des objets à proscrire définitivement, le pacte devient plus difficile.
Lors de la lecture, lorsque le narrateur se retrouve confronté à la réalité de la vie, celle du dernier jour à vivre, et subir la disparition des objets agrémentant son quotidien, le roman en devient plus philosophique, du questionnement du sens de la vie, des choix, des valeurs que l'on s'attache par défaut, subissant la vie. Commence la farandole des objets à disparaitre et des conséquences pour notre facteur en sursis, pactisant avec le diable, le portable sera la première disparition du monde nouveau pour ce narrateur, puis les films, les montres et les chats.
Genki Kawamura d'une prose légère, entraine le lecteur vers une aventure fantastique émouvante, celle d'un homme face à son passé, celui de sa petite amie du lycée, de sa maman, de son chat, et amis. Cette aventure rocambolesque de ce diable habillé comme un touriste, du chat qui se met à parler, des objets qui disparaissent, le chat lui semble insurmontable, le souvenir de sa maman, cette boule de poil lui donnant conscience des priorités, revoir son père qu'il a laissé loin de lui après le décès de sa maman.
Le chat, source de beaucoup de réconfort, inspirant de nombreux auteurs comme dernièrement en France Bernard Werber, son dernier titre Sa Majesté des Chats, au paravent, en 2016 Demain les chats, et cette douceur de ce roman lu le chat qui venait du ciel de Takashi Hiraide, cette délicatesse se retrouve dans ce roman, où le temps ce fracture dans les sept jours de la semaine, sept chapitres, du lundi au dimanche, une semaine intense d'émotions pour ce héros, fragile et son chat Chou.
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Tendre et parfois drôle (au début surtout, je me suis amusée à la lecture de la création du monde racontée par Aloha), ce petit roman est particulièrement émouvant et empreint d'une réflexion humaniste sur le sens de la vie et la mort.
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Les chats, c'est la vie (et le mojito aussi) .
J'avais vu passer ce court livre sur Instagram et évidemment sa couverture et son titre m'avaient attirée. M'étant trouvée en panne de livre à lire avant de prendre le métro 😱😱😱, j'en ai profité pour aller me l'acheter.
Il se lit vite et si le style légèrement moqueur et comique n'était pas de mon goût au départ, l'impression s'est vite dissipée pour laisser place à un vrai plaisir de lecture.
Lorsque le narrateur apprend qu'il n'a plus que quelques jours ou mois à vivre, il reste tout d'abord sans réaction. Puis le Diable, en chemise hawaïenne, il me semble important de le préciser 😁, lui propose alors un jour supplémentaire de vie contre une chose à effacer du monde, et ainsi de suite chaque jour... Ce sacrifice quotidien est l'occasion pour notre narrateur de se remémorer son passé et de réfléchir à l'utilité de ce qu'il efface sans vergogne chaque jour.
Lorsque le Diable lui propose un jour de vie supplémentaire contre l'existence des chats, cette fois-ci le jeune homme réfléchit plus longuement ; il a de nombreux souvenirs avec les chats et replonge avec nostalgie dans son passé.
J'ai ressenti une immense empathie pour ce jeune homme célibataire, vivant avec son chat Chou (comme le légume). Son histoire familiale, ses souvenirs et questionnements m'ont touchée en plein coeur et j'ai refermé le livre les larmes aux yeux.
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Je sais, je vais me répéter, mais c'est fou la façon dont les auteurs japonais nous parlent de choses terribles avec une certaine douceur, nous mettant du baume au coeur malgré le thème. Et cet auteur ne déroge pas à cette règle !
J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui nous parle de choses simples de la vie, des essentiels, et qui contient un beau message. Il rend également hommage aux chats, ces amis des hommes qui savent tellement nous réconforter.
Je conseille donc ce livre tout doux, mais attention quand même triste !
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