Killeuse

Quel livre décevant ! L'intrigue qui aurait dû nous tenir en haleine est finalement reléguée au second plan, d'ailleurs l'issue est bâclée et ne répond pas à toutes les questions que peut se poser le lecteur. Quant au personnage de Grace, ses fêlures qui sont nombreuses ne sont pas assez exploitées : Si la description de son enfance et de son adolescence la rende attachante, c'est bien tout le contraire de son personnage adulte ! Très belle, très intelligente, très sportive, elle ne commet aucune erreur... le « too much » nous dépeint finalement quelqu'un de creux, qui n'attire pas la sympathie et à la limite de l'agacement.
Je ne connaissais pas Kellerman mais cela m'a suffit.
Une fois, pas deux.

Grace Blades est une psychologue brillante. Ce que personne ne sait, c'est qu'elle a eu une enfance chaotique entre parents violents et foyers d'accueil et qu'elle en garde des stigmates : elle a besoin d'adrénaline pour se sentir vivante. Quand un de ses ex amants est assassiné, elle comprend vite qu'elle n'est pas la seule à manipuler son entourage et elle décide de partir à la poursuite de son meurtrier, pour sauver sa peau. En apparence, un cocktail détonant pour ce thriller mais ça ne l'a pas fait avec moi, j'ai eu beaucoup de difficultés à m'attacher au personnage de Grace et j'ai trouvé le roman long à démarrer. Plus de deux cent pages pour que je me dise : ça y est, j'ai envie de connaître la suite. Et un côté enquête qui n'était pas assez marqué à mon goût, je crois que je préfère quand on est au coeur de l'investigation avec un personnage flic. Au total, une lecture qui ne m'a pas vraiment emballée.

Lorsque Jonathan Kellerman abandonne ses personnages fétiches – son duo formé du psychologue Alexandre Delaware et du policier Milo Sturgis –, il se perd. Autant les aventures des ces derniers m'auront rarement déplu, autant les récits ne les mettant pas en scène, comme « le club des conspirateurs » ou ici « Killeuse », sont d'un ennui mortel…

Si l'idée de départ, et surtout le seul retournement du roman, par ailleurs révélé dans le résumé du quatrième de couverture (merci l'éditeur…), est assez bonne – une psychologue couchant avec un homme, un soir, qui le lendemain se présentera comme l'un de ses nouveaux patients et que l'on retrouvera rapidement assassiné –, le reste du récit est fade, rectiligne, sans suspense. L'auteur nous annonce vite où Grace Blades veut aller, et le lecteur se contente alors de la suivre durant des centaines de pages, partagées entre son passé et sa « chasse ».

Il n'y a pas beaucoup plus à dire sur ce « Killeuse » à la conclusion annoncée dès le tiers du récit et prestement emballée…

Cette lecture ne m'a pas vraiment ennuyée, mais je n'ai pas été accrochée.
Le résumé me paraissait prometteur, mais déjà j'étais un peu refroidie par le titre, "Killeuse", ce mot ni anglais ni français, qui ne sonne pas juste ni dans une langue ni dans l'autre. J'ai quand même laissé une chance à ce livre, et je l'ai fini surtout car je n'aime pas trop abandonner un livre, même s'il ne me plaît pas vraiment. Je l'ai rarement fait, et j'ai déjà lu pire que cela.
Dans cette histoire on suite Grace Blades, psychothérapeute qui en plus d'avoir un physique attirant, est très riche et en profite bien, que ce soit pour séduire ou pour conduire une voiture de luxe. Certes elle en a le droit, et a priori elle ne fait de mal à personne. Sauf qu'un jour, un homme qu'elle a séduit dans le bar d'un hôtel se trouve être en fait un nouveau patient qui veut la rencontrer, mais il finit assassiné!
Et là, Grace se sent impliquée et elle va mener sa propre enquête afin d'en découvrir plus sur cet homme.
Au fur et à mesure de l'histoire on en apprend un peu plus sur l'enfance de Grace. Cela auraît pu être touchant, et on aurait pu la prendre en emapthie... mais... il y a un je-ne-sais-quoi de dérangeant, et malgré ce qu'elle a pu traverser, je n'ai pas vraiment pu me sentir proche d'elle. Peut-être à cause de sa personnalité et de sa façon de penser; on ne peut pas dire qu'elle soit vraiment du genre à être proche des autres non plus. Elle peut être assez hautaine aussi parfois, Miss Blades.
Il y a aussi des moments un peu abracadabrantesques, comme dirait l'autre, et certains moments d'action m'ont paru assez peu crédibles, même si je sais bien que ça reste un roman!
La fin était très précipitée, je me suis dit "tout ça pour ça!" quand j'y étais, et malheureusement cela n'a pas relevé le niveau de l'intrigue!
Déçue de cette lecture, j'essayerai peut être un autre livre de l'auteur malgré tout, car j'ai tout de même bien apprécié de manière générale sa façon d'écrire, et il y avait des personnages intéressants dans ce livre, notamment Malcolm, Sophie et Ramona.