Killeuse

Grace Blades est une psychiatre reconnue, ses patients viennent de très loin pour consulter. On pourrait croire , vu son métier qu'elle est heureuse, épanouie, mais Grace Blades , c'est un peu : "Faites ce que je dis ,mais pas ce que je fais"... Paranoïaque, entrainée aux sports de combats, entrainée aux armes à feu, vivant seule et fuyant toute compagnie.
Il faut dire qu'elle revient de loin… parents cas sociaux, élevée dans des foyers d'accueil jusqu'à ce que sa route croise une personne , qui lui fera faire des tests , ébloui par son intelligence .
Un jour , son passé la rattrapera sous la forme d'une liaison sans lendemain qui finira à la morgue…
Mais , Grace a toujours eu un coup d'avance, c'est comme ça qu'elle a survécu, alors elle va chercher, fouiller, chasser...

Des Grace Blades, au fil de mes lectures de romans policiers, j'en ai croisées beaucoup… Un peu trop ! J'en ai même fait une indigestion...
Vous prenez une nana surdouée qui a eu une enfance super malheureuse mais qui par la fulgurance de sa vive intelligence , arrive à retenir l'attention d'un adulte qui passait par là et qui va s'occuper d'elle. Mais , comme elle a eu un passé difficile et qu'elle a peur (très ,très peur) , en plus de devenir une bête à concours , elle va également devenir une arme mortelle (Krav maga / leçons de tirs ) , posséder l'équivalent d'une armurerie dans sa magnifique maison, (oui, parce qu'elle est devenue riche , rapport à sa vive intelligence ) .
A puis, faut qu'elle soit belle (ou sexy…) et s'envoyer en l'air avant la page 100 , pour "accrocher" le lecteur… Dans une variante , elle pourrait être lesbienne , ça marche aussi pour alpaguer le lecteur…
Oui, tout ça , c'est du déjà vu. Un mix de Kay Scarpetta et sa nièce, ou Lisbeth Salander , entre autres...
Ce qui m'a plu ? le parcours de Grace dans les familles d'accueil et les tribulations de Grace en tant qu'enfant précoce . Là, on sent que l'auteur ( psychologue pour enfants), connait son sujet. Les placements d'enfants font froid dans le dos .

Un roman qui, si vous oubliez son côté "racoleur" , saura vous accrocher par une intrigue efficace.


Challenge Mauvais Genres 2018/19.

Un one shot surprenant ! Au départ, je pensais que c'était une enquête d'Alex et Milo mais en fait tout se centre sur l'histoire de Grace, enfant surdouée avec un très lourd passif. J'aime beaucoup le côté transgénérationnel du meurtre et la manière dont Grace, sous un vernis de réussite parfaite réussit à masquer son manque de sociabilité total. L'histoire alterne les flashbacks et les scènes d'action et j'avoue que j'ai apprécié le personnage de Grace. Ses réflexions sont intéressantes, surtout quand elle s'interroge sur la manière de se faire apprécier en donnant aux autres les réactions qu'elles attendent d'elle.

Le côté inquiétant et sectaire est également bien pensé (le coup de l'anagramme m'a rappelé Rosemary's Baby). le livre se suit avec intérêt et j'ai aimé le personnage de Grace


Ce que j'aime : l'héroïne très atypique dont le portrait psychologique est parfaitement réalisé


Ce que j'aime moins : un peu trop de révolvers...


En bref : Un beau portrait psychologique et une héroïne intéressante


Ma note


6,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..

J'ai toujours aimé les thrillers psychologiques surtout quand ceux-ci sont écrits par des psy de profession ce qui est le cas avec Jonathan Kellerman, papa de Jesse Kellerman l'auteur de Les visages.
La killeuse ici c'est Grace Blades, docteur Grace Blades, la trentaine, psychiatre surdouée, à l'enfance marquée au fer, car elle a connu "la pièce rouge".
Grace est double : la journée elle est une thérapeute ultra douée et très appréciée et la nuit elle se transforme en prédatrice sexuelle implacable, des histoires d'une nuit, rapides, sans conséquences... jusqu'au jour où sa proie du soir s'avère être son nouveau patient du lendemain. Si ce n'était que la gêne occasionnée de se retrouver face à son coup du soir, Grace aurait pu gérer mais quand celui là même se retrouve assassiné dès le lendemain, la vie prends une tout autre tournure pour elle.
J'ai adoré lire sa vie, son enfance jusqu'à l'âge adulte, j'ai adoré sa psychologie, sa personnalité ! Mais aussi tous les personnages importants de sa vie ! Elle m'a vraiment plu ! Tellement d'ailleurs que l'enquête pour trouver l'assassin m'a été presque superflue à lire ! Et par endroit elle était tellement alambiquée et chargée de détails que ça alourdissait la lecture.
Bon roman, très bon personnage, excellent week-end de lecture !

Quel livre décevant ! L'intrigue qui aurait dû nous tenir en haleine est finalement reléguée au second plan, d'ailleurs l'issue est bâclée et ne répond pas à toutes les questions que peut se poser le lecteur. Quant au personnage de Grace, ses fêlures qui sont nombreuses ne sont pas assez exploitées : Si la description de son enfance et de son adolescence la rende attachante, c'est bien tout le contraire de son personnage adulte ! Très belle, très intelligente, très sportive, elle ne commet aucune erreur... le « too much » nous dépeint finalement quelqu'un de creux, qui n'attire pas la sympathie et à la limite de l'agacement.
Je ne connaissais pas Kellerman mais cela m'a suffit.
Une fois, pas deux.

J'apprécie cet auteur, mais là, clairement, le livre ne m'a pas convaincu. Une héroïne pour laquelle je n'ai eu aucune empathie. Ouais, elle a des aventures d'un soir ? C'te belle affaire ! Ouais, sa maman et son papa étaient pas gentils avec elle dans la caravane ? Tu parles, Charles. Des longueurs interminable, dans le genre "je te raconte par le menu une séance de thérapie qui n'a rien a voir avec l'intrigue. " Eh coco, faut pas pousser ! Avec aussi : une intrigue qui rebondit grâce à la magie d' internet. L'héroïne patine ? Elle se connecte et trouve l'info ! Miraculeux, je te dis ! Ce livre pourrait être interminable, la preuve, il a 200 pages de trop. Et je déteste quand les éditeurs ne font pas leur boulot, à savoir couper le texte inutile, parce que l'auteur fait de bonnes ventes. Ressemble à un livre de débutant, par la structure poussive, et les sauts de puces de l'intrigue. Kellerman, réveille toi, tu t'embourgeoises. Mon conseil : ton prochain livre, centre le sur une famille de chicanos qui vit de débrouille et se trouve embringuée dans une affaire criminelle de grande envergure un peu par hasard. Fais moi rire avec de la truculence. Oublie le ton académique, franchement, ça date. Tu peux t'autoriser le burlesque, tu as ma bénédiction. Je place des bières au frais, pour ton prochain opus sur la saga chicanos.

La prémise du roman est alléchante : Grace est une femme qui a réussi dans la vie, malgré son enfance compliquée. le jour elle campe une fine psycho thérapeute, le soir, elle aime jouer les vamps et croquer le mâle vite fait bien fait. Sauf qu'un jour, son nouveau patient n'est autre que est sa dernière conquête. Manque de bol, peu après, le pauvre gars est retrouvé assassiné. Grace est la dernière personne à l'avoir vu et un homme mystérieux la suit.
"Killeuse" remplit sa promesse et nous offre un bon thriller psychologique dont l'intrigue se déroule petit à petit. Lentement, mais logiquement et à deux époques :
Au présent, Grace mène l'enquête, et au passé, pour mieux comprendre la femme qu'elle est devenue.
Pour ma part, j'ai apprécié ce roman, même si je ne suis pas fan de la fin (puisque toutes mes questions n'ont pas été répondues). L'intrigue se déroule très lentement, mais comme on dit, lent, mais sûr. Ça ne m'a pas trop gênée car j'ai été captivée par Grace. L'héroïne est une sorte de Wonder Woman, mais au moins, par son passé, on comprend pourquoi elle est si forte (un peu trop). Peu importe, ça fait plaisir les femmes fortes ! Bref, je recommande si vous aimez les thrillers psychologiques où l'intrigue se déroule à petit feu. Juste une remarque, je ne suis pas fan du titre en français, qui peut prêter à confusion.

Grace Blades est une psychologue brillante. Ce que personne ne sait, c'est qu'elle a eu une enfance chaotique entre parents violents et foyers d'accueil et qu'elle en garde des stigmates : elle a besoin d'adrénaline pour se sentir vivante. Quand un de ses ex amants est assassiné, elle comprend vite qu'elle n'est pas la seule à manipuler son entourage et elle décide de partir à la poursuite de son meurtrier, pour sauver sa peau. En apparence, un cocktail détonant pour ce thriller mais ça ne l'a pas fait avec moi, j'ai eu beaucoup de difficultés à m'attacher au personnage de Grace et j'ai trouvé le roman long à démarrer. Plus de deux cent pages pour que je me dise : ça y est, j'ai envie de connaître la suite. Et un côté enquête qui n'était pas assez marqué à mon goût, je crois que je préfère quand on est au coeur de l'investigation avec un personnage flic. Au total, une lecture qui ne m'a pas vraiment emballée.

Thriller excellent avec des passages psychologiquement très durs inclus dans l'histoire. Une héroïne à l'enfance "bousillée" jusqu'à ses 9 ans environ, et qui grâce à de belles personnes altruistes et également grâce à ses capacités exceptionnelles de résilience et d'apprentissage, arrive à s'en sortir plus que brillamment .... et qui finalement "réglera ses comptes" avec d'autres enfants "croisés" dans son enfance... Palpitant, nous tient en haleine dès le début -même si parfois, il arrive qu'on se perde dans le rythme des chapitres, à ne plus savoir où l'on se situe dans le temps (présent ou passé?) - . On aurait pu attendre une autre fin, mais celle-là ne gâche rien et est bien à l'image de notre héroïne intrépide !

Enfin fini, et le mot est bien choisit!
Cette lecture n'a pas été pour moi des plus palpitantes. Je n'ai pas accroché dutout MAIS j'ai tout de même laisser une chance à ce livre.
Et bien ça m'a été difficile même le personnage ne m'a pas plus et pourtant cette quatrième de couverture m'a beaucoup plu!
Mais bon... Même l'écriture était difficile, les tournure de phrase parfois incompréhensible et des fautes...
Bref j'ai été déçue...

Lorsque Jonathan Kellerman abandonne ses personnages fétiches – son duo formé du psychologue Alexandre Delaware et du policier Milo Sturgis –, il se perd. Autant les aventures des ces derniers m'auront rarement déplu, autant les récits ne les mettant pas en scène, comme « le club des conspirateurs » ou ici « Killeuse », sont d'un ennui mortel…

Si l'idée de départ, et surtout le seul retournement du roman, par ailleurs révélé dans le résumé du quatrième de couverture (merci l'éditeur…), est assez bonne – une psychologue couchant avec un homme, un soir, qui le lendemain se présentera comme l'un de ses nouveaux patients et que l'on retrouvera rapidement assassiné –, le reste du récit est fade, rectiligne, sans suspense. L'auteur nous annonce vite où Grace Blades veut aller, et le lecteur se contente alors de la suivre durant des centaines de pages, partagées entre son passé et sa « chasse ».

Il n'y a pas beaucoup plus à dire sur ce « Killeuse » à la conclusion annoncée dès le tiers du récit et prestement emballée…