trés bon thriller, original par le milieu dans lequel il se passe (l'art contemporain) et par le narrateur, galeriste peu habitué à enqueter... les références au monde de l'art enrichissent le propos et rendent l'intrigue passionnante à suivre
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Surprenant, mais j'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas comment terminer : la fin est un peu bâclée, dommage
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Roman agréable qui se laisse lire mais qui m'a laissé sur ma faim.
L'intrigue qui se passe dans le monde des galeries d'art de New-York et de la haute bourgeoisie New-Yorkaise est intéressante et on se prend d'intérêt pour Ethan et l'énigme des dessins de Victor Cracke. La construction du roman s'articule autour d'interlude racontant l'histoire de la famille d'Ethan et crée au départ un mystère supplémentaire. Mais au fur et à mesure de la lecture la tension baisse et on constate qu'il s'agit d'un énième thriller sur un tueur en série pour aboutir à une chute est franchement très faible. Par ailleurs, il y a plusieurs fausses intrigues, dont on ne comprend pas bien l'intérêt. Elles n'apportent finalement pas grand chose à l'histoire (ex : les lettre anonymes écrites par une artiste mécontente et imitant l'écriture de Cracke !). La psychologie des personnages n'est pas très approfondie
J'ai été très perturbé par le style utilisé par Jesse Killerman. Il prend le parti pris d'écrire le roman à la première personne, le narrateur étant Ethan Muller, mais dès les premiers lignes, le narrateur, en s'adressant au lecteur, nous dit bien qu'il écrit un roman policier.
"Il faut que je fasse plus roman noir; en tout cas j'aimerai bien..... Ce livre est peut-être un roman policier, mais moi je ne suis pas policier."
Cette construction à trois niveaux : Ethan acteur de l'histoire (personnage), narrateur de l'histoire et auteur de l'histoire (écrivain s'adressant au lecteur) est intéressante. Cette position de style n'est pas maintenu par Killerman. de temps en temps l'auteur se rappelle de son début de roman et fait un clin d'oeil au lecteur par des allusions plus ou moins pertinentes, ce qui casse totalement le ressort de l'intrigue par cette mise en retrait et ce rappel : ce n'est qu'une histoire ! Dommage on a le sentiment que pour ce premier roman, Killerman ne savait pas trop comment positionné son style et sa narration ce qui est la cause de mon point de vue de cette baisse de tension au fur et à mesure du roman et ce désintérêt que j'ai eu sur la fin. Il y a malgré tout dans la première moitié du livre de bonne remarques et réflexions sur l'art, le monde des galeries d'art et de la faune qui gravite dans ce monde faux et superficiel.
Un thriller à lire pour une nuit d'insomnie ou pour lézarder au soleil.
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Conseillé par les libraires de Télématin
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