Briar Université, tome 1 : The chase

Je n’ai pas l’habitude du silence, qui force à sonder les profondeurs de son esprit. À affronter les pensées mises de côté durant la journée, ou bien les inquiétudes qu’on pensait disparues, ou encore les secrets qu’on tente de garder.

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La particularité d'un baiser, c'est qu'il constitue un prélude au sexe.

- Tu es obsédée par ce mec alors qu’il est super-arrogant.
– Et tellement beau.
– En général, les mecs arrogants sont beaux. C’est ce qui les amène à être arrogants.

Qu'il le veuille ou non, il joue avec moi. Je suis joueuse, parfois. Sauf quand il est question d'amour. Jouer à deviner ce que pense l'autre ne m'intéresse pas.
- Je dois partir, je murmure.
Frustré, il pousse un grognement dans sa barbe.
- Summer ...
Mais je me dirige déjà vers la porte.
Et il ne me retient pas.

Bon sang, j'ai dû élever la voix moins de dix fois dans ma vie. Mais depuis que je suis avec Summer, je n'arrête pas de m’égosiller. Elle réveille en moi des instincts primitifs dont j'ignorais l'existence. En somme, elle me rend complètement fou.

La perception et la réalité sont très éloignées l'une de l'autre, et la vérité se trouve généralement à mi-chemin.

Arrête de dire ça. Parle-moi. (Il caresse ma joue mouillée avec son pouce). Je te promets que je peux être à l'écoute. Dis-moi ce qui ne va pas.

Les livres sont toujours mieux.

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Parfois, on embrasse par ennui. Parfois, un baiser nous fait chavirer, parfois, on ne sent rien du tout. Qu'est-ce que
tous ces baisers ont en commun ? Leur banalité. J'aimerais plutôt vous parler de ces baisers qui sont uniques en
leur genre. Ces baisers qui restent dans votre tête pendant des heures, des jours. Qui font que vous vous touchiez
les lèvres sans même vous en rendre compte et que vous frissonniez en vous souvenant de cette bouche contre la
vôtre.

La façon dont les gens te perçoivent n’a pas d’importance, ce qui compte c’est le regard que tu portes sur toi. (p.100)