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sur 1482 notes
RIP ma belle histoire avec Douggie, commencée dans un joyeux cri d'effroi avec "Cul de sac" il y a dix ans; ces livres achetés le jour même de leur parution sans même savoir de quoi ils parlaient; le plaisir de les savourer, d'adhérer aux intrigues, d'acquiéscer à la justesse des situations et des profils psychologiques...

Certes, depuis j'ai découvert la littérature américaine, et ça a fait, et pas qu'un peu, monter le niveau d'exigence.

Mais quand bien même : "Cet instant-là", pour moi, aura été le dernier : l'histoire est belle, mais nappée de beaucoup trop de guimauve à mon goût, je n'aime pas le sucre et ai souffert toute ma lecture à me languir de croquer le gâteau.

Lequel gâteau a d'après ce que j'en ai entendu dire complètement disparu des suivants, au profit d'un mashmallow sirupeux de la conistance d'un roman de gare.

Reviens Douggie! Je n'arrive pas à faire le deuil!
Je suis sûre que tu peux encore écrire "Quitter le monde" ou "Cul de sac"!
S'il te plait!!!!
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Avant de me procurer ce livre, je ne connaissais pas vraiment Douglas Kennedy... J'en avais entendu parler, évidemment, mais je n'avais rien lu de lui... Mais là je ne sais pas pourquoi, je me suis lançée! Peut-être la couverture du livre aux éditions Pocket, une couverture aux couleurs sombres et mystérieuses. Ou peut-être ce résumé... Un livre qui parle d'un mec qui écrit des livres... Quoi de plus facile?

Mais je pense que c'est surtout cette date qui m'a interpellé...

1984.

En pleine guerre froide, après des années de déchirements connues par le monde entier.

Il faut vous dire que le 20ème siècle est ma période historique favorite, notamment les deux guerres et la guerre froide.

Et j'ai une attirance particulière pour l'Allemagne, un pays qui me fascine, même si je n'y ai jamais mis les pieds et que mes années d'étude de la langue sont très loin derrière moi...

Bref!

J'ai beaucoup aimé les personnages présent dans cette histoire, ils sont touchants et authentique. J'ai vraiment eu l'impression de vivre dans ce Berlin déchiré à leurs côtés, où tout n'était que mensonge, espionnage et trahison.

Et puis il y a l'amour.

Ce n'est pas un amour cucul, mais une vraie passion qui dévore ces deux-là. C'est à la fois vivifiant, entraînant et incroyablement triste...

Je ne vous en dis pas plus, mais c'est un récit à découvrir, pour tous les amoureux de l'amour et à tous ceux qui pensent que la vie est souvent injuste...
Lien : http://les-livres-de-maya.ov..
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Je n'avais pas lu de roman de Douglas Kennedy depuis 2014. J'ai dévoré Cet instant-là.
Guerre froide, Berlin 1984. La ville est séparée par le tristement célèbre mur de Berlin et la propagande bat son plein, tant du côté Est que Ouest. Thomas, jeune écrivain américain fait la connaissance de Petra, traductrice originaire de Halle en Allemagne de l'Est. Entre eux, le coup de foudre est immédiat, chacun portant des blessures du passé. Leur histoire d'amour sert de fil conducteur à Douglas Kennedy pour nous décrire le pouvoir de la Stasi, la délation, l'emprisonnement, la torture psychologique et la manière dont la population fait avec. Ayant eu l'occasion de passer quelques jours de vacances à Berlin, j'avais en tête les lieux cités dans le roman : le quartier de Kreuzberg, Tiergarten, les aéroports de Tempelhof et Tegel… Très agréable moment de lecture.
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J'avais tellement entendu du bien de ce roman que j'attendais beaucoup de la lecture de cette romance à Berlin entre Brian écrivain américain et Petra traductrice. Pendant une grosse moitié je me suis presque ennuyé s'il n'y avait eu ci et là quelques séquences dédiées à Berlin. Etant fan de Berlin et l'ayant visité avant 1989 cette ville pour un romancier doit être un puissant élixir créatif. Cette ambiance noire, l'odeur pénétrante du lignite dans l'atmosphère ,les stigmates de la guerre encore si prégnantes, ces bâtiments désolés, et le mur...Et depuis 1989 cette ville vibre intensément. Personnellement j'ai retrouvé trop peu de cet univers. le coup de foudre au détour d'un couloir de bureau au travail, pas très imaginatif Douglas Kennedy... Cette rencontre aurait pu se produire dans n'importe quel bureau d'une grande ville
Heureusement le dernier tiers du livre l'auteur a retrouvé son inspiration. le piège sinistre qui s'est refermé sur Petra,, contrainte de travailler pour la stasi et trahie par Brian permet de donner enfin de l'épaisseur au récit et de rappeler que les régles en matière de relations humaines, appliquées sans discernement, peuvent conduire au pire.
Au total un final qui sauve le livre
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J'ai presque tout lu de cet auteur, j'aime beaucoup les histoires sentimentales, elles sont très décortiquées ; sans se lasser, on est complètement absorbée par ses histoires.

Ce livre a la même construction que ceux que j'aime : une première partie où on fait connaissance avec le personnage principal, l'auteur nous imprègne de l'histoire. La seconde partie est le coeur même de l'histoire, et une ou deux dernières parties clôturent le récit.

Ce roman se passe en Allemagne, autour du mur. Thomas est un américain qui veut écrire un livre différent sur Berlin Est ; il travaille en parallèle dans une radio ; il y rencontrera Petra, le grand amour de sa vie, mais ce mur et ceux qui en profitent, vont détruire cette idylle, quoique, le fin nous apporte une autre version…

Ce livre est très prenant, on sent qu'un drame va se produire, et une fois que celui-ci a lieu, on pense connaître tous les éléments, mais les deux dernières parties nous dévoilent encore de nouvelles choses.

Depuis mon coup de coeur pour son roman : « une relation dangereuse », je ne pensais pas en aimer un autre autant.
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A cette époque, 1984, l'Europe était divisée en deux blocs complètement imperméables l'un à l'autre. Berlin était traversée par un Mur qui n'allait tomber que 5 ans plus tard. le héros de cette histoire d'amour bien contrariée, Thomas Nesbitt, est un jeune écrivain qui va travailler quelques mois pour la station de radio Radio Liberty (station de propagande américaine), qui émet depuis Berlin Ouest.
Il va découvrir l'atmosphère très particulière de cette Berlin des années quatre-vingts, où l'on sent un désir de changement percer sous une atmosphère oppressante.
Il tombe amoureux de Petra, jeune femme transfuge de la RDA qui travaille également dans cette station de radio.
Et bientôt vont se jouer des pressions de part et d'autre et nos héros ne seront que les jouets de puissances politiques implacables: la STASI d'un côté et la CIA de l'autre..
Un très beau roman de sentiments.. C'est un roman historique également où l'on revit parfaitement cette époque très particulière que je connais un peu puisque j'ai pu voyager dans cet Etat qui n'existe plus: la RDA, République Démocratique d'Allemagne...
Un très beau moment de lecture..
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***A quel instant "pas maintenant" se transforme en "jamais" ? ***

... Ça aurait pu faire un bon sujet au BAC ...
Mais le roman commence plus ou moins avec cette belle phrase qui prend tout son sens au fil des chapitres.

Vous l'aurez compris : coup de coeur pour ce roman de Douglas Kennedy !

Thomas Nesbit, Américain est écrivain.
A 65 ans, il s'est réfugié dans un petit cottage dans le Maine, tranquille, la vie est quasiment derrière lui jusqu'au jour où il reçoit un paquet.
L'adresse de l'expéditeur est à Berlin : c'est Johannes Dussmann.

Thomas est bouleversé car des souvenirs remontent à la surface, dont un seul qu'il n'a jamais oublié et qui a compliqué toute sa vie, celui de Petra Dussmann, l'amour de sa vie.

Il nous raconte alors la douloureuse période qu'il a traversé à Berlin en pleine guerre froide, lorsqu'il a été envoyé là-bas par son éditeur, il y a 30 ans, afin d'écrire un recueil sur le mur de Berlin, mais surtout sur la vie derrière le mur.
Engagé dans une station de radio faisant de la propagande Américaine dans la ville de Berlin "libre" il fait la connaissance de Petra. Cette femme va bouleverser le cours de son existence.
Espionnage, drogue, politique, Thomas se retrouve dans un engrenage où il devra choisir ...

Ce roman est haletant et très intéressant sur le point de vue historique car ce mur est en passe d'être oublié, alors qu'il est tombé il n'y a pas si longtemps que ça.
Le point fort du roman se situe entre passé et présent, puis retour dans le passé quand le fils de Petra refait surface dans la vie de l'écrivain.
La douloureuse vérité vous ébranle tout simplement.
Un bon gros pavé de 500 pages qui passe comme une lettre à la poste.
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Un homme sur les traces de son passé. Un passé douloureux dans le Berlin de la guerre froide. Ecrivain débutant, Thomas était parti à Berlin pour écrire un récit de voyage. Il y rencontra Petra, crut au grand amour avant la désillusion. Vingt-cinq ans plus tard, ses souvenirs sont éveillés par un événement surgi du passé, l'obligeant à faire face à une vérité jusque là inconnue.
Au delà de l'intrigue, parfaitement bien menée, la plongée dans le Berlin des années 80 est passionnante et contribue grandement à l'intérêt de ce roman. le savoir faire de Kennedy fait le reste...
Rondement mené !
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Avant tout, un grand merci à Babelio et son opération Masse Critique qui m'a permis de recevoir ce livre et de le chroniquer.

Douglas Kennedy, c'est un des très rares auteurs dont j'achète, et lis absolument tous les livres, dès leur sortie, et en grand format s'il vous plait. Je lis sa fournée annuelle sans exception (il n'y a que son essai sur l'Egypte Au delà des Pyramides que j'ai dans ma bibliothèque, mais pas encore lu), un peu comme je vais voir un Woody Allen : je ne rate aucune de leurs oeuvres, et ensuite je les classe à l'aune de l'ensemble de leur bibliographie ou filmographie respective : soit un très grand Kennedy ou Allen, soit un mineur.

Et alors, la cuvée kénédienne 2011 est t- elle un bon millésime ou un plus modeste?

Disons, pour répondre immédiatemment à cette insoutenable question, qu'il est entre les deux : à la fois un bon roman passionnant, et en même temps avec quelques défauts qui l'empechent de le situer parmi ses meilleurs romans ( comme La Poursuite du bonheur ou les charmes de la vie conjugale).

Parmi les nombreuses qualités du roman, on peut d'abord saluer l'énorme ambition de Kennedy : l'auteur, qui a vécu quelques mois à Berlin en 1983, donc en pleine guerre froide, a voulu situer l'intrigue de Cet Intant là dans cette ville, et à cette époque là précisemment.

Enfin, plus précisemment, une partie de l'intrigue puisque l'histoire commence dans le Maine, où le narrateur, Thomas Nesbitt, la cinquantaine fatiguée, reçoit, en même temps que sa notification de divorce, un courrier provenant de Berlin et qui va le faire replonger 25 ans en arrière lors de son séjour professionnel dans le Berlin d'avant la chute du Mur...

Cet instant là est donc un roman à la fois divertissant (Kennedy n'a rien perdu de son talent de "page turner") et en même temps trés instructif dans sa partie chronique politique, puisque toute la partie sur le Berlin de cette période est absolument bien rendue; Kennedy ayant ajouté à ses souvenirs personnels, une vraie recherche documentaire. Ce livre fait d'ailleurs écho de façon revendiquée à un film qu'il a beaucoup aimé, La vie des autres, et comme j'ai vu ce film trés récemment, j'ai pu faire le parrallèle, puisque dans les deux histoires, il est question d'auteur dramatique vivant en RDA et qui écrit des pièces jugées subversives pour le régime totalitaire en place.

Mais Cet instant là est avant tout, et contrairement à La vie des autres, une histoire d'amour passionnée et forcément tragique, car broyé par L Histoire. Cette même histoire, qui par le force de son souvenir, restera dans l'esprit de Thomas, même 25 ans, un mariage, et un enfant après. Et hélas, et étrangement, car Kennedy nous a déja habitué à trousser des histoires d'amour poignantes, c'est dans cette veine sentimentale que le bat blesse.
Sans doute ai-je été légèrement influencé par quelques articles sur les blogs qui reprochait au livre une certaine miévrerie dans le coté histoire d'amour, mais quoiqu'il en soit, ce coté un peu roman de gare, du moins dans certains dialogues m'a un peu géné. Prenons un petit exemple, pas complétement au hasard:

"- oh, toi, toi...

- dis moi que tu m'aimes

- je t'aime

- et moi je t'aime"

Bon je veux bien que quand on vit dans la passion, on est vite pris par le côté fleur bleue (c'est ce que m'a rétorqué ma copine qui a tout aimé dans ce livre, elle), mais à l'écrit, ce genre de dialogue passe bien mal la rampe.

Par ailleurs, j'ai regretté que certains personnages secondaires sont, soit caricaturaux (sa femme américaine, froide, hautaine, sans relief; le collègue polonais de la radio, assez odieux de bout en bout), soient intéressants mais sacrifiés et complétement oubliés au fil de l'intrigue (par exemple son colocataire peintre et l'amant turc de celui-ci).

Ces réserves émises, le livre reste quand même d'excellente tenue, et , surtout, est rehaussée par les deux parties finales (le livre en comprend 5 ), notamment la 4ème partie, composé du journal intime de Petra, qui nous révèle une autre facette des évenements vu précédemment à travers l'oeil de Thomas, et qui nous permet de mieux appréhender l'indicible et la monstruosité humaine. Quant à la dernière partie, qui voit Thomas revient à Berlin une fois le manuscrit découvert, elle boucle la boucle d'une épatante façon, toute en tristesse et mélancolie.

En résumé, Kennedy aurait pu peut etre encore mieux faire, vu les chefs d'oeuvre auxquels il nous a habitué, mais, néanmoins, en l'état actuel des choses, il n'a pas raté son voyage à l'Est.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ouvrir un livre et s'envoler à des kilomètres de son quotidien, embarquer dans une aventure pleine de romanesque, de suspense, de passion, ne pas avoir envie que son trajet soit déjà fini, qu'il soit l'heure d'éteindre la lumière, jurer que c'est le dernier chapitre qu'on lit même si on s'était promis la même chose une dizaine de pages avant…Douglas Kennedy, vous n'avez pas votre pareil pour me faire veiller tard !

Cette fois, je vous ai suivi les yeux fermés à Berlin dans les années 80 quand le mur existait encore. J'ai eu l'impression de partager mon appartement avec cet écrivain américain, Thomas Nesbitt, venu en Allemagne, pour écrire un récit de voyage. J'ai eu le coeur aussi palpitant que ce jeune homme quand il rencontre Petra, sa traductrice, pour laquelle il a un véritable coup de foudre. J'ai vibré aux débuts et à l'embrasement de votre histoire d'amour.

Je me suis attachée à tous les personnages et j'ai lutté pour ne pas verser ma larmichette au dénouement. J'ai admiré cette façon de dérouler l'intrigue tout en la mêlant à des considérations plus philosophiques, cet art consistant à mêler petite et grande histoire sans jamais avoir l'impression qu'on me donne un cours.

Pour d'autres nuits blanches avec vous, Douglas, c'est quand vous voulez )…en attendant je vais vous suivre sur votre page facebook !
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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