Tout d'abord, je suis loin de rejoindre de nombreux lecteurs quant à l'éloge de Paris faite dans ce livre : pour moi, ici, l'auteur évoque Paris d'une manière plus que caricaturale : il fait appel à de très nombreux clichés qui sont selon moi bien loin de mettre la ville en valeur et qui parfois frisent même le ridicule.
Aux côtés de Sam, j'ai aperçu Paris , et d'ailleurs toute l'histoire, comme si j'avais été sous une averse de pluie continue, une grisaille sans fin.
Je reconnais qu'au départ, j'ai été prise dans le roman : cette idylle entre Sam et Isabelle, cet amour naissant , ..... mais très vite, je n'ai plus adhéré. Peut-être que la vision de la femme donnée ici à lire m'a quelque peu .......rebutée...... tantôt instable, fragile, têtue, presque folle, ou bien encore obsédée par la maternité,
Douglas Kennedy brosse des portraits de femmes guère reluisants .......
Quant à Sam...... est-il vraiment l'homme parfait ? ........ faire des choix, les assumer , ou plutôt se morfondre , douter, remettre sans cesse en question , ....... cela m'a finalement profondément ennuyé !!
Aucun des personnages ne m'a touchée, je n'ai perçu aucun réalisme dans les relations, dans les émotions, rien .
Il y a eu des longueurs, vraiment, puis des rebondissements qui pour moi, laissent à désirer ....... L'auteur a fait ce choix d'introduire des sujets graves tels que le handicap , ou encore le cancer, mais , à quelles fins ? Je me pose encore la question ........
Je crois que je n'ai pas « compris » ce roman , dans le sens où...... je n'ai pas saisi où l'auteur a voulu nous emmener .
Pendant cette lecture, il faisait froid, gris, le ton était mélancolique, triste, et distant. Moi qui pourtant ai lu quelques livres de Monsieur Kennedy, je n'ai pas du tout retrouvé sa plume sensible et romantique ici .......