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3,49

sur 548 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Paris rive gauche et seventies. Les librairies du boulevard Saint-Germain, la rue Champollion et ses cinémas, les clubs de Jazz de la rue des Lombards et Samuel, le nez au vent, traversant le pont neuf en se rêvant Ernst Hemingway, Jack Kérouak ou Bill Evans.

En vacances à Paris pour quelques mois avant de faire sa rentrée dans la prestigieuse université d'Harvard, le jeune homme qui a encore du lait derrière les oreilles sait bien qu'il a plus de chance de devenir un yuppie respecté qu'un écrivain tourmenté. Mais Isabelle, une femme mariée de quinze ans son ainée, sexuellement libérée et tellement parisienne, ne risque-t-elle pas de bousculer la belle ordonnance de ce destin tout tracé ?

Amours, regrets et choix impossibles, trahisons, hésitations, dépressions, handicap, cancer et tout cela dans un monde microcosmique où l'être humain est dispensé de toutes contingences matérielles. Un récit d'apprentissage, un roman d'amour et un mélodrame.

Francophile, amoureux de Paris, Douglas Kennedy est aussi un écrivain roué qui ne recule devant aucun cliché romanesque et qui, pourtant, réussit le pari difficile de nous captiver et nous émouvoir.

Samuel son héros tellement humain ne s'apitoie pas sur lui-même mais sur les autres et c'est justement ce qui le rend attachant.

Le roman a le bon goût d'aller vite et direct, l'idée d'une vie racontée à la première personne est au début un peu déroutante et semble facile, mais le procédé tient la distance et à l'avantage de ne pas s'encombrer du superflu....

Les rencontres amoureuses ou amicales vont le faire grandir, nous laisserons Samuel à l'automne de son existence avec le sentiment qu'il a fait de son mieux « Isabelle l'après-midi » est tout simplement l'histoire d'une vie à la première personne. du sentiment sans sentimentalisme, un roman d'été qui va vite et qui se lit d'une traite.
Un bon roman pour la plage et en plus c'est assez émouvant par moment.. du John Irving plus léger ou plus simple!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Étudiant américain, Sam part vivre quelques mois sabbatiques à Paris. Il y rencontre Isabelle, c'est la passion. Une grande histoire d'amour, d'hésitations et de frustrations au fil des années, qui ne manque ni de clichés ni de prévisibilité mais qui séduit par la justesse de ses analyses psychologiques. Un roman d'été agréable mais pas inoubliable.
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Mon chouchou, c'est bien Douglas Kennedy pour avoir beaucoup lu de lui et attendre chaque nouvelle parution. Pour ce roman, j'ai à nouveau adhérer à l'histoire où le talent d'écrivain, d'observateur, de fin psychologue nous guide sur les pas de Sam, un homme qui aime les femmes mais dont le coeur est pris par l'unique amour de sa vie, amoureux fidèle qui accepte tout de son aimée et qui sera là encore et toujours. Je recommande pour les découvreurs de l'auteur et pour les connaisseurs de l'univers de Douglas Kennedy.
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« J'étais seul. Mauvais en langues. Sans ami. Éjecté de la ligne droite qui avait toujours défini mon existence.
L'anxiété est le vertige de la liberté.
J'étais libre.
À Paris.
Avec une vareuse noire.
Pour une fois, ma vie avait des airs de tabula rasa. »

Un début prometteur.

Mais…

“Les chaînes du mariage sont lourdes ; il faut parfois être plus de deux pour les porter.”
Le ton est donné : il va être question d'adultère, d'infidélité, d'atermoiements sans fin, de (mauvais) choix, de remords et de regrets.

Américain, étudiant en droit en césure à Paris, Samuel devient l'amant d'Isabelle, une Française plus âgée que lui, qui s'ennuie dans son mariage (le mari se prénomme Charles …) et son quotidien de traductrice.

S'ensuivent des cinq-à-sept frustrants, au fil des ans plusieurs ruptures et réconciliations, d'autres partenaires (psychologiquement instables), un mariage, un enfant, un divorce, des accidents, la maladie, …

On baigne dans le mélodrame, le récit s'enlise, le lecteur s'ennuie.

Autant j'ai beaucoup aimé Une relation dangereuse, La poursuite du bonheur, L'homme qui voulait vivre sa vie, Quitter le monde, Les désarrois de Ned Allen et plus encore Piège nuptial (Cul-de-sac), autant j'ai été déçue de mes trois dernières lectures de Douglas Kennedy : La femme du Vème, Mirage, Isabelle l'après-midi.
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Romantisme agaçant
Question style
J'indique qu'il n'existe un style véritablement littéraire avec Mr Kennedy ou son style ne se démarque pas assez d'un autre, je peux le confondre.
Côté histoire
La construction du récit est cohérente, j'ai juste un souci avec la fin puisque Sam n'en finit pas de jouer le rôle du séducteur invétéré. Une fin différente était possible.
Cela se tient, c'est fluide, toutes les vies d'Isabelle et de Sam défilent avec le romantisme et la passion que je suis venu chercher.
Sans le vouloir doucement mais intensément, Isabelle, sa présence mélancolique, son sex appeal, sa merveilleuse chevelure rousse, ses formes, son charme mystérieux, ses caprices, son détachement du monde, toute sa personnalité m'attire et j'en redemande.
Je veux savoir si Sam décide de la revoir après qu'il est reçut un énième message d'elle, Isabelle. Ils sont passionnément amoureux et charnellement liés, mais leur union ne peut être libre et se montrer au grand jour. Ils sont condamnés à vivre cachés. le long du récit je veux savoir si Sam va revoir Isabelle et retraverser l'Atlantique pour l'aimer ou s'ils décideront de se quitter pour le reste de leur existence.
Voilà comment fonctionne ce roman avec moi.
Sam, ses fantasmes, son in tranquillité
L'in tranquillité de Sam est ce qui me vient à l'esprit au sortir de cette lecture. Cette in tranquillité vient de son caractère insatiable, instable, il est, sans cesse à la conquête de l'autre sexe tout en étant éperdument amoureux d'Isabelle. Sam ne sait pas choisir. Sam ne se pose pas, sa vie n'est jamais au calme. C'est impossible avec lui, il lui faut toujours conquérir Isabelle ou d'autres femmes. Sam est l'incorrigible romantique qui retourne au Paris de la fin de son adolescence et il sait au fond de lui que son coeur n'appartient qu'à une seule femme, Isabelle, cette française qui fume trop.
Tous les deux n'assument pas leurs passions l'un pour l'autre entièrement, elle est marié, elle a des amants, et lui a sa vie en Amérique en tant qu'avocat.
L'inconfort de sa vie sentimentale me fait peur et parfois je l'envie d'être tant désiré et si désirable. Mais tout ça est pur fantasme de l'auteur. Ce tumulte permanent serait en désaccord avec mon caractère insuffisamment aventureux. Et puis un jour, il faut se poser.
Ce n'est pas une lecture inoubliable, elle est plaisante et j'envie certaines situations décrites par l'auteur et à la fois je les repousse. La vie de Sam m'agace et me donne envie simultanément.
Je pense, en définitive, qu'avec cette vie de Sam l'avocat américain il y a quelque chose qui tourne en rond mais je l'aime bien quand même.
Si vous souhaitez vous évader en compagnie d'un type qui choisit le cinq à sept qui se complique et qui par la suite tourmente l'intégralité de son existence, ce roman est écrit pour vous.
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Sam, étudiant américain vient pour quelques mois à Paris en 1970. Il se fait happer par Isabelle, quinze ans plus âgée que lui et qui lui offre des 5 à 7 torrides. Une routine s'installe avec des règles intangibles fixées par Isabelle et acceptées, un peu contre son gré par Sam. Leur vie est jalonnée de séparations et de retrouvailles qui ne dérogent pas (malgré quelques états d'âmes interrogateurs) au cloisonnement entre la vie civile (mari, femme, enfant de chacun d'eux) et la bagatelle du 5 à 7! L'auteur s'interroge sur des relations conjugales, extra conjugales un peu compliquées en les décortiquant de façon assez pertinente mais avec beaucoup de clopes et de vin rouge ! Chacun est finalement fidèle à l'autre mais aussi à l'autre(Charles, Rebecca, Ethan, Emilie), la synchronisation n'est pas facile ! Les priorités filiales s'imposent, Nathan pour Sam et Emilie pour Isabelle. L'immense plaisir ressenti pour les premiers romans de Douglas Kennedy n'est plus là, Dommage !
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Sam est étudiant, américain et libre. Il est venu visiter Paris.
Isabelle est française, mariée à un homme plus âgé qu'elle.
Sam rencontre Isabelle.... la suite n'a rien d'extraordinaire. Un jeu de cache-cache amoureux avec Paris en décor.
L'aventure est classique, le poids des conventions, la peur du renoncement, etc.
En bref ce n'est pas l'histoire qui retient le lecteur mais la qualité de l'écriture.

c'était mon premier livre de Douglas Kennedy, je vais tenter d'autres titres.
Si vous avez des conseil, je prends.
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J'ai trouvé le début pas trop mal,
ensuite j'aurais apprécié un peu plus de rythme, ça commençait à tourner un peu en rond , avec des scènes sans grand intérêt,
la fin est plutôt bien.
Le récit se présente sous la forme d'une pseudo autobiographie. le narrateur, avocat états-unien, entretient une relation au long cours (mais à éclipses) avec une française.
Sa recherche de l' "âme soeur" le rend souvent ridicule (aux yeux de la française-personnage du roman ainsi qu'à ceux de la française-lectrice que je suis),
mais il y a dans toutes ces histoires de couples, dans ces interrogations sur les choix amoureux, une part de vérité psychologique qui m'a touchée.

L'intérêt de cette lecture est en fait cette contagion des "Et si ..." qui a fini par passer des personnages à moi-lectrice ! (à tel point que je me suis retrouvée - alors que j'ai toujours fonctionné en mode "loin des yeux loin du coeur"- à taper sur le net le nom de mon amoureux de mes 20 ans, -j'ai d'ailleurs trouvé une photo dans un article de presse régionale, ma foi, il m'a semblé qu'il a mieux vieilli que moi, lol )
Toutes les portes de ces mondes potentiels que nous n'avons pas poussées ne sont d'ailleurs pas que dans le domaine des choix amoureux!
Et si ...


PS coup de gueule Hors sujet :
Je viens de jeter un coup d'oeil aux critiques de tous les lecteurs de ce roman,
et je constate que la presque totalité de ceux qui veulent mentionner la NATIONALITE du personnage le qualifient de "étudiant "américain" ...
Merde !
Si on veut mentionner la nationalité de quelqu'un né en Italie, on dit bien "italien", et le "polonais" vient de Pologne, personne ne se contente de dire "européen".
C'est quoi cet abus de langage des français d'employer systématiquement "américain" à propos d'un habitant des Etats-Unis ???
Moi qui ai de bons amis en Colombie, Bolivie, Mexique et Brésil, je puis vous assurer que c'est hyper choquant de voir accaparer tout un continent par un seul pays.
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Je l'avais promis, juré : La symphonie du hasard serait mon dernier Kennedy. Evidemment, comme toute bonne résolution qui se respecte, elle n'a pas tenu dans la durée puisque je viens de terminer la version audio d'Isabelle, l'après-midi.

Isabelle, l'après-midi de Douglas Kennedy (éditions audio Lizzie)
Isabelle, l'après-midi de Douglas Kennedy (éditions audio Lizzie)

J'ai malgré tout fait des progrès. Pour la première fois je ne me suis pas ruée sur le dernier Kennedy dès sa sortie, j'ai attendu patiemment que d'autres lecteurs se jettent à l'eau, persuadée qu'ils allaient encore être déçus et que j'allais enfin faire quelques économies. Mais contre toute attente, les premiers retours ont été bons, très bons même. Alors j'ai tenté à mon tour un rapprochement avec cet auteur tant chéri par le passé mais en privilégiant la version audio car les bons Kennedy se savourent dans cette version.

Finalement les retrouvailles n'ont pas été aussi enfiévrées qu'espéré mais pas totalement décevantes non plus. J'ai eu le sentiment de lire du Kennedy, ça c'est indéniable. On retrouve dans ce nouveau roman tous les ingrédients qui ont fait son succès passé – une histoire banale marquée par des choix et des coups du sort qui vont inévitablement modifier la trajectoire du personnage principal – sans les écueils qui m'ont tant agacée dans La symphonie du hasard, à savoir le gavage de références politico-culturelles. C'est donc moins pompeux et plus romanesque, ce qui dans l'ensemble me convient très bien.

Malgré tout, je n'ai pas été transcendée par l'histoire d'amour vécue en pointillés par Sam et Isabelle. D'abord parce que Sam est un nigaud fini qui se fait mener par le bout du nez par une nympho et qu'à ce titre je l'aurais bien secoué une paire de fois pour le faire atterrir. Ensuite parce qu'Isabelle se conduit comme une garce avec ce jeune homme enamouré et que je ne lui ai trouvé aucune circonstance atténuante. Enfin parce que tout ce qui leur arrive est tellement banale et prévisible que rien ne m'a vraiment surprise, perturbée ni bouleversée dans cette histoire. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme comme il y en a des milliers d'autres à chaque instant à travers le monde, à la différence près qu'en général ce sont plutôt les hommes qui se conduisent comme Isabelle mais cette inversion des rôles ne suffit pas à singulariser ce récit pour le rendre inoubliable.

A mon sens, on est très loin de la passion amoureuse de Sara et Jack Malone dans La Poursuite du bonheur, de l'amour destructeur de Sally et Toni dans Une relation dangereuse ou du mariage houleux et semé d'embûches de Hannah et Dan Buchan dans Les charmes discrets de la vie conjugale. Beaucoup moins de rebondissements, beaucoup moins de mauvais choix, beaucoup moins de trahison, beaucoup moins de passion aussi dans Isabelle l'après-midi.

C'est du Kennedy oui, mais pas mal édulcoré quand même.

Je suis malgré tout satisfaite d'avoir découvert ce roman en audio car il est parfaitement calibré pour une écoute. le style de Kennedy a un je ne sais quoi qui parvient à retenir l'attention dans la durée ce qui n'est pas donné à tous les auteurs, loin s'en faut…
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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🇨🇵PARIS I LOVE YOU🇺🇸
Isabelle est rousse. Forcément flamboyante. Libre, entière, absolutiste. Dès que son regard émeraude se pose sur Samuel, de 14 ans son cadet, ce dernier est foutu! le jeune étudiant américain venu découvrir Paris avant d'entrer à la fac de droit va alors tout accepter de cette Française mariée qui lui dicte sa loi. Ils se verront uniquement dans le studio de la cougar, pour des 5 à 7 fiévreux, fumant clope sur clope à en brûler les draps. Il faut dire qu'on est dans les années 70, et qu'on fume dans le métro, les restos, les avions, les ascenseurs, les hôpitaux...

Auprès d'Isabelle, Sam fait son éducation sentimentale et sexuelle, il révise son Kâmasûtra, apprend à aimer. A souffrir surtout. Pendant des années, il espèrera faire sa vie avec Isabelle... Éloignement, retrouvailles olé olé, lettres enflammées, rupture, réconciliation etc.

Douglas Kennedy raconte cette folle passion à la fois formatrice et destructrice avec sensibilité et lyrisme. Une histoire de désir et de frustration, avec pour toile de fond, ce Paris qu'il adore tant et qu'il décrit si bien avec tendresse et humour. 🗼Si on a aimé le style de l'auteur, fluide et inspiré, on l'avoue, son héroïne nous a très vite tapé sur le système.🤨 Egoïste, égocentrique, névrosée, cruelle, hystérique, Isabelle a beaucoup de défauts. Quant à Sam, le narrateur, décrit comme romantique et gentleman, il nous est surtout apparu comme trop gentil, trop mou, une victime consentante qu'on avait envie de secouer. Bref notre impossibilité à nous identifier à ce couple peu attachant a quelque peu gâché la lecture. Mais ça ne nous empêchera pas de continuer à lire Douglas Kennedy, un auteur qu'on adore.

Et vous, aimez-vous Douglas Kennedy ?
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
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