Superman Infinite, tome 1 : L'ascension du Warworld

Et hop, c'est reparti avec un nouveau recommencement chez DC. Mesdames et messieurs, voici DC Infinite ! (Applaudissez !)
Ça se succède plus vite que les modèles de voitures maintenant.

Alors de ce que j'ai lu, ce n'est pas un reboot (une remise à zéro) mais une nouvelle ère susceptible de constituer un point de départ pour de nouveaux lecteurs et dont les récits sont plus proches des personnages et de leur héritage.
Perso je commence avec Superman Infinite. Et je ressens surtout un focus sur la notion de famille. En effet les El – n'oublions pas que le nom original de Clark Kent est Kal-El – commencent à former une petite tribu. Il y a Superman, sa cousine Supergirl, sa conjointe Loïs, son chien Krypto et désormais le fils de Superman, Jon, venu d'une autre dimension. Et la famille agit ensemble. Superman fera tout pour la sauvegarder. le fils, Jon, a eu l'occasion de vivre dans le futur éloigné et il sait que, à un moment proche, son père disparaît. Il est très inquiet.
Apparaît aussi une espèce qui parle une langue kryptonienne morte, les Phaelosiens, et vont dans un sens agrandir la famille Krypton.

L'aspect familial est encore plus flagrant dans l'annual qui est une sorte de conte du futur où les El et les Phaelosiens sont légion, tous doués de pouvoirs et pas tous gentils.

En dehors de la famille, les thèmes abordés ici, au travers de la menace du Warworld et de Mongul, c'est la lutte contre un esclavage si prégnant que les victimes en sont fières. Et aussi une dimension géopolitique qui menace de partir en morceaux avec une opposition entre des États-Unis imposant toujours leur ordre et leur prééminence comme si c'était naturel et une Atlantis qui ne reconnaît aucunement la notion d'eaux territoriales.
Superman et sa famille ont fort à faire avec tout ça. Sa puissance, censée décliner ces derniers temps, reste impressionnante, en particulier son souffle glacial qui fait des merveilles (Moïse a un rival sérieux, lol).

Surtout, ce n'est pas sombre (comme Batman Metal), c'est compréhensible (pas comme Hal Jordan Green Lantern) et ça passe très bien pour une soirée.

Bref, je continue.