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3,09

sur 1861 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après une sordide histoire, Harry Ricks a quitté précipitamment les États-Unis, son université et sa famille. Seul dans Paris, il est démuni et déprimé. Il hante les cinémas et tente, sans succès, d'écrire son premier roman. Son existence s'effondre et Harry désespère de reprendre pied. Son épouse lui interdit tout contact avec leur fille et sa réputation est fortement entachée. Les rencontres qu'il fait sont plus désastreuses les unes que les autres : un gérant d'hôtel sans scrupule, un logeur escroc ou encore un voisin brutal. Dans une misérable chambre de bonne, il voit ses économies fondre à vue d'oeil. Il trouve un boulot de veilleur de nuit dans un local assez louche. « Ce qui se passe au rez-de-chaussée, ce ne sont pas tes oignons. Ni maintenant ni jamais. Crois-moi, c'est mieux ainsi. » (p. 95) Mais il ne se pose pas de question : il a besoin d'argent et ça lui laisse le temps de travailler à son roman.

Et il rencontre Margit, la cinquantaine passée. Entre eux, la séduction est brutale et immédiate. Margit est très secrète et elle n'accepte de voir Harry que deux fois par semaine, en fin d'après-midi. « Avec cette femme, il va falloir du doigté, du sang froid, un peu de détachement… » (p. 134) Difficile pour Harry de suivre son propre conseil : totalement subjugué par la troublante Margit, il se laisse dominer par cette relation et ne se reconnait pas. « Tout le monde joue un rôle dans une relation sentimentale. Surtout quand elle est aussi étrange que celle-ci. » (p. 171) Mais de troublantes coïncidences émaillent le séjour parisien d'Harry. Peu à peu, il a le sentiment d'être suivi, voire piégé. Et Margit ne semble pas innocente : « Tu avais besoin de moi pour régler tous les comptes qui restaient en suspens. » (p. 320)

Harry est un passionné de cinéma. En ce sens, le fait que le roman se déroule comme un mauvais film est particulièrement ironique. Entre répliques attendues, situations rocambolesques et scènes un peu trash, le roman est digne des séries B ou des téléfilms de l'après-midi. Les ficelles sont grosses comme des poutrelles et le retournement vers le deuxième tiers du roman est vraiment grotesque. La dichotomie est criante de ridicule entre Harry le raté qui culpabilise et Margit la sublime femme mystérieuse. Enfin, les constantes références à une certaine morale américaine puritaine plombent l'ambiance : l'atmosphère est suffisamment oppressante sans besoin d'en rajouter.

J'ai trouvé de nombreux défauts à ce roman, mais j'ai été incapable d'en arrêter la lecture. Complètement fascinée par la médiocrité certaine du texte, j'ai continué à tourner les pages juste pour relever d'autres défauts et formuler d'autres critiques. Oui, je sais, c'est particulièrement mesquin…
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Mais pourquoi donc cet américain s'exile-t-il à Paris avec si peu de ressources ?
Et dans quelle situation inextricable se met-il !
Mais que est le diabolique secret de Margit, cette hongroise qui habite dans le Vème ,
Pauvre Harry ! Je ne voudrais pas être à sa place.
Petit à petit, les réponses sont données au fil des pages.
Vraiment abracadabrante cette femme du Vème, mais dans une fiction, tout est permis, et Douglas Kennedy ne s'en prive pas.
C'est un peu long, c'est un peu « trop », c'est un peu tiré par les cheveux, mais globalement, ce fut une lecture agréable.
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Harry Ricks perd son job à l'université et se fait lourder par son épouse ou l'inverse au choix. Avec peu d'économie, il décide de quitter les Etats Unis pour Paris ou il rencontre Margit une femme troublante et mystérieuse. Après un début prometteur force est de constater que Kennedy s'est planté dans les grandes largeurs. le livre ne donne rarement de plaisir, on s'ennuie même plutôt ferme, l'histoire déjà limite bascule dans une forme de fantastique qui achève le lecteur. Mr Kennedy, j'adore ce que vous faite habituellement, je mets donc ce coup de mou sur le légitime droit de se tromper. Mais une reprise en main s'impose. Diantre.
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Aïe, là non. Non, Monsieur Kennedy, je n'ai pas accroché du tout à cette histoire qui mêle le surnaturel à des décors austères dans un Paris coupe-gorges. Je sais depuis, et vous aussi que je ne suis pas la seule. Allez, ce n'est pas grave. Une faiblesse, ça arrive à tout le monde. Voyez, moi, je suis déjà passée au suivant...
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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C'est le premier Douglas Kennedy que j'ai lu, et il ne m'a donné envie d'en lire d'autres. Je me suis ennuyée ferme, une histoire sans queue ni tête, le héros n'est pas sympathique dans sa descente aux enfers, au 2/3 du roman un virage dans le fantastique inattendu, mais qui tombe à plat, j'ai péniblement fini le livre, puis très vite oublié, parait que ce n'est pas le meiller de DK.
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Lu ou plutôt entendu puisque se fût en audio-livre.

Un roman très inégal. Même si l'idée maitresse est originale, le reste n'est là que pour remplir les pages. Je ne sais pas si Kennedy est payé au mot, mais il est très fort pour étaler des banalités.
Et ce porno qui devient presque obligatoire... C'est lassant.

Je l'aurais lu de façon classique, livre papier, j'aurais abandonné bien vite. Mais la lecture me passait le temps en voiture.
Elagé, nettoyé, ce roman aurait pu être transformé en format nouvelle. Cela aurait fait une bonne nouvelle.

C'était mon premier Kennedy... je me demande si je tenterai de nouveau l'expérience.
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Le seul Douglas Kennedy, parmi ceux que j'ai lu, auquel je n'ai pas du tout, mais pas du tout accroché !!! L'histoire pourtant commençait bien... Et correspondait à l'univers de Douglas Kennedy. J'ai bien aimé le héro également, jusqu'à ce qu'il se fasse piéger par une femme mi-fantôme, mi-perverse, que je n'ai pas du tout aimé. Cette histoire est mal amenée, et je plains le personnage principal au final, plus que tous les autres personnages de l'auteur ! Et c'est dire s'il ne les gâte pas en général ;-)
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Suite à un mauvais passage dans sa vie, Harry Ricks, un universitaire américain, quitte sa ville natale dans l'espoir de prendre un nouveau départ à Paris. Dépressif et sans le sou il se retrouve dans une miteuse chambre de bonne, se déniche un boulot louche de gardien de nuit et rencontre une femme mystérieuse dans un "Salon" parisien.
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J'ai trouvé ce livre vide, ennuyeux, caricatural et très répétitif. J'avais pourtant découvert Douglas Kennedy avec un Piège nuptial plutôt sympathique.
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Euh par ou commencer !
En tout premier lieu , dire que le changement d'univers, après m'être immergée dans la douce ambiance romantique de la Maison d' Hôtes de Debbie Macomber, est un doux euphémisme.
Parce qu'ici, bien que l'auteur nous offre une virée dans Paris la plus belle capitale du monde et la plus romantique qui soit , c'est dans un tout autre univers et ambiance qu'il nous plonge
Celui des clandestins, des marchands de sommeil , des petits boulots illégaux pour survivre.
Une ambiance glauque, triste et si réaliste de la vie. Donc oui nous évoluons dans le monde réel tant et si bien que pendant un moment nous occultons le versant fantastique de cette histoire. Je l'avais tellement oublié que dans la deuxième partie je dois avouer que je me suis perdue, prise , enfin, par un rythme plus soutenu de la suite des évènements. A partir de là j'ai commencé vraiment à m'intéresser à cette intrigue, ( meurtres et femme énigmatique ) parce que j'ai bien hésité un moment: au mieux sauter des pages pour parvenir à la fin et enfin savoir si notre Harry parviendrait à se sortir de son sinistre destin ou abandonner.
Je me suis retrouvée à me poser la question, rêvait il pris dans sa fièvre depuis son arrivée dans la capitale ? Harry est il victime d'un dédoublement de personnalité ? parce que vraiment il est le suspect le plus probable pour touts ces meurtres autour de lui.
Puis le coté fantastique de cette histoire s'est vraiment précisé au cours de pages , avec les réponses sur l'identité de cette femme étrange du Ve et enfin la résolutions de ces assassinats autour de lui.
Nous baignons dans une ambiance étrange faite de responsabilités, de culpabilité constante,et d'un défaitisme incroyable, le tout étant terriblement déprimant.
Nous arrivons donc à la fin , une fin qui ne peut être que ce que l'est et pourtant je me suis trouvée déçue. Je m'attendais à quoi ? A vrai dire je n'en sais rien.
malgré toutes ces galères, le personnage d' Harry n'a suscité aucune émotion, la triste vie de Margit non plus d'ailleurs.
En conclusion je dirais que la magie n'a pas opéré, le coté fantastique, (un coté quatrième dimension) de l'histoire trop abracadabrant pour moi. Pour autant, la vie quotidienne des immigrés à Paris qui tentent d e survivre est particulièrement bien dépeinte
Cependant avec trop de digressions à mon gout, de plus je me suis ennuyée à suivre Harry dans toutes ses salles de ciné à voir et revoir ses films favoris.
Un roman dans ma PAL depuis longtemps, un résumé tentant qui ne dévoile rien de l'intrigue et une superbe page de couverture
A ce jour j'ai lu 3 romans de Douglas Kennedy , celui ci , une Relation Dangereuse et mon préféré incontestablement A la poursuite du Bonheur, deux romans aux antipodes l'un de l'autre, et après cette lecture j'avoue qu'à cette heure j'hésite à poursuivre la découverte de cet auteur,.

Pour autant l' Homme qui voulait vivre sa vie se trouve avoir de bonnes critiques, A l'ombre des pyramides m'attend dans ma PAL depuis ... longtemps et je ne suis pas du tout tentée pour l'instant
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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bof, bof..c est du Douglas kennedy, mais qui relève aussi de la SF..alors on va jusqu' au bout, pour voir où son imagination peut le mener
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