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Citations sur Les hommes ont peur de la lumière (77)

Le plus difficile à accepter, quand on perd quelqu’un de proche – surtout un parent –, c’est que la conversation est terminée. Je n’entendrai plus jamais la voix de maman. Tous les redoutables échanges idéologiques que nous avons eus, nos brouilles qui duraient des semaines et des semaines...
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Sache juste ça : être parent, c’est se faire du souci en permanence (p. 105)
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Alors que j'entrais, une seule chose m'a frappé : les livres. Il y en avait partout. Le couloir de l'entrée en était tapissé du sol au plafond. Dans le salon, trois murs sur quatre étaient couverts de bibliothèques. p. 144
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Mais tous ces fanatiques qui vomissent leurs préceptes chrétiens sont les derniers à faire preuve de compassion et de décence. Tout ce qui les intéresse, c'est de rendre le sexe punitif.et voilà, je recommence mes grands discours.

( p.181 / Pocket, 2023)
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Se peut-il que,comme tant de mes concitoyens, j’ai courbé l’échine parce que j’étais incapable de tracer mon propre chemin?
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La croyance que l'échec est un manquement personnel et que nous sommes tous capables de nous relever, d'épousseter nos vêtements et de repartir de zéro est enracinée dans le cœur de très nombreux Américains. Même en sachant secrètement que, à partir d'un certain âge, repartir de zéro n'est plus vraiment une option, chacun de nous s'obstine à croire que tout est possible. Un autre mensonge que se répètent les Américains. Sinon, comment trouver l'énergie de se lever tous les matins ?
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J'ai rencontré l'auteur lors du salon du livre de Nice début juin, j'ai alors eu envie de découvrir son dernier roman paru en poche. Et c'est une très belle découverte.

R̳é̳s̳u̳m̳é̳ ̳:
Brendan, proche de la soixantaine, s'est reconverti en chauffeur Uber suite à son licenciement après trente ans de travail comme directeur des ventes en fibre optique.
Il cumule les heures de travail pour un salaire misérable. Jusqu'à ce qu'une course bouleverse sa vie. En accompagnant Élise dans une clinique pratiquant les IVG, il va assister à un événement qui va le conduire à faire des choix et le mettre en danger.
Cet homme ordinaire, qui s'est toujours laissé guider par les choix que d'autres ont fait pour lui va se révéler extraordinaire.

A̳v̳i̳s̳:
Cette lecture est un coup de cœur ❤️.
Je n'avais jamais lu cet auteur. J'ai beaucoup aimé son style d'écriture qui peut être autant contemplatif et descriptif qu'haletant. La plume est avérée et tellement réaliste !

Le récit est très prenant, les personnages bien campés et attachants avec leurs qualités et leurs défauts.

Une plongée dans la société Etats Unienne dans les confrontations entre pro-vie et pro IVG, capitaliste et socialistes.

En bref ce roman est génial !
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Dix minutes. Largement le temps d’en griller une. J’ai longuement tiré sur mon American Spirit en repensant à tout ce que m’avait confié Elise. Cette question n’a rien de simple, ai-je songé. Peu importe à quel point on nous répète qu’il y a ceux qui ont raison et ceux qui ont tort. La seule et unique vérité, c’est que c’est un choix personnel. Et il revient à chaque femme de faire ce choix.
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Vous avez avorté seule ? »
Elle a hoché la tête.
« Ça s’est bien passé ?
— Laissez-moi vous dire une chose que j’ai apprise de cette expérience, et que mon travail me confirme chaque jour : un avortement ne se passe jamais bien. L’opération en elle-même peut se dérouler sans problème, parfois même sans douleur. Mais les émotions qu’elle engendre, le fait de devoir vivre avec pour toujours… Même si c’était ce qu’on voulait, même si on avait toutes les raisons de le faire, même si c’était à la suite d’un viol, ça reste une épreuve terrible à supporter.
— Vous vous êtes sentie comment ?
— Perdue. Triste. Coupable. Vertueuse. Solide. Fière. Folle. Seule. Amère. Déterminée. Féministe. Terrifiée. À me demander si j’avais agi trop vite, tout en sachant que c’était la bonne décision. Et que j’en porterais le poids jusqu’à la fin de ma vie.
— Ça continue à vous hanter ?
— Certains jours, quand je regrette d’avoir des rapports si distants avec ma fille… Quand je repense à mes fausses couches à la suite de l’opération, et au fait que je n’ai pas réussi à avoir d’autre enfant après Alison… Je ne peux me défendre d’un peu de mélancolie, en effet. Cet enfant, qui serait-il, qui serait-elle ? Mais je reste consciente, au fond, qu’à ce moment de ma vie je n’étais absolument pas prête à faire tous les sacrifices inhérents au statut de parent. Et comment savoir si notre mariage aurait été aussi heureux sans les dix ans que nous avons pu passer ensemble juste tous les deux ?
— C’est pour ça que vous faites ce travail, maintenant ? À cause de ce que vous avez subi ?
— Ce que j’ai subi m’a permis de prendre le contrôle de mon corps et de mon destin. Tous les choix qu’on fait dans la vie sont complexes et teintés d’ambiguïté. Mais oui, après mon départ à la retraite, quand j’ai entendu parler de cette association qui aidait les femmes à mettre fin à leur grossesse non désirée, je me suis dit que je pourrais leur donner un coup de main. »
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« La contraception dont on nous rebat les oreilles n’est rien d’autre qu’une violence exercée sur toutes les femmes ! La pilule, le stérilet… Tout ça ne fait qu’empoisonner leurs corps avec des produits chimiques et dédouaner les hommes de leur responsabilité dans l’acte de conception. L’usage de spermicide, lui aussi, devrait être illégal. Il existe aujourd’hui des méthodes naturelles très sophistiquées, comme la méthode Creighton, qui respectent les enseignements de l’Église et évitent aux femmes de perturber leur cycle reproductif avec des produits cancérigènes. Voilà ce qui devrait être enseigné dans les écoles : quand on prend la pilule ou qu’on se laisse installer l’un de ces maudits stérilets dans l’utérus, on multiplie les risques de mourir d’un cancer ! »
C’est le moment que j’avais choisi pour m’éclipser.
Une fois dehors, j’avais allumé une cigarette, hanté par la vision d’Agnieska à genoux avec son chapelet noir comme la mort tandis que Teresa crachait son venin. Depuis quand ma femme avait-elle rejoint la version chrétienne des talibans ?
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