Rien de tel pour se distraire de sa solitude, je suppose, que d'écraser des subalternes sous ses semelles.
Les gens qui détestent leur vie ne lâchent jamais de pourboire.
- Je m’en tape de votre GPS. Vous ne connaissez pas la ville ou quoi ? Vous n’avez jamais regardé un plan ? Vous venez de décrocher ce job de loser, c’est ça ?
Si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais envoyé ce type infect aller se faire voir un peu plus loin. Mais je savais pertinemment que, si je disais quoi que ce soit, je risquais de me coltiner une plainte par e-mail… et de perdre ma seule et unique source de revenus. J’ai ravalé ma colère et conservé un ton poli.
- Je suis né ici, monsieur, si vous voulez savoir. Un véritable Angelinos. J’ai passé la plus grande partie de ma vie dans les bouchons.
Le plus difficile à accepter,quand on perd quelqu'un de proche- surtout un parent-, c'est que la conversation est terminée.
( Pocket, 2023, p.305)
la culpabilité. elle ronge l'âme. elle nous chuchote que rien ne pourra nous racheter, que- comme me le répétait l'Eglise à l'âge où j'étais tout disposé à la croire-la vie n'est qu'un cheminement pénible dont la compensation ne se trouve qu'à la fin. Et encore, seulement pour ceux qui ont obéi au programme sans faillir.
(Pocket, 2023, p. 237 )
- C'est ça, le problème, dans ce pays.Quand on a besoin de moyens, on doit lécher les bottes d'un millionnaire au lieu de demander à l'Etat.Il ne faudrait quand même pas que l'argent du contribuable finance autre chose que l'armée, la police et les cadeaux fiscaux aux riches.
( Pocket, 2023, p.140)
Si l'histoire nous a appris une chose, c'est que ceux qui croient détenir la lumière condamnent souvent les autres à l'obscurité.
La croyance que l'échec est un manquement personnel et que nous sommes tous capables de nous relever, d'épousseter nos vêtements et de repartir de zéro est enracinée dans le coeur de très nombreux Américains. Même en en sachant secrètement que, à partir d'un certain âge, repartir de zéro n'est plus vraiment une option, chacun de nous s'obstine à croire que tout est possible. Un autre mensonge que se répètent les Américains...
Le plus difficile à accepter, quand on perd quelqu'un de proche – surtout un parent –, c'est que la conversation est terminée. Je n'entendrai plus jamais la voix de maman.
- C'est ça, le problème, dans ce pays. Quand on a besoin de moyens, on doit lécher les bottes d'un millionnaire au lieu de demander à l'État. Il ne faudrait quand même pas que l'argent du contribuable finance autre chose que l'armée, la police et les cadeaux fiscaux aux riches.