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3,57

sur 1509 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cinq étoiles dans ma bibliothèque Babélio car, une fois de plus, j'ai dévoré ce livre de Douglas Kennedy!

Déçue par La femme du Ve (très!), j'ai voulu retenter et cette fois, ça n'a vraiment pas été le cas... Et je me dis que ce n'est pas parce que cet auteur vend beaucoup, qu'il est forcément mauvais!
Je suis incapable de dire s'il possède de grandes qualités littéraires à proprement parler, mais ce que je sais, c'est qu'il a le don de faire plus qu'un bon thriller et plus qu'un bon roman psychologique!

Comme les fois précédentes, je suis surprise de voir le décalage entre le "résumé éditeur", qui laisse présager un bon suspense assorti d'une histoire d'amour (ici contrariée, pour le moins!) et la réalité, qui traite d'un thème précis (la dépression post-natale, ici), présenté vraiment en profondeur (vu de l'intérieur). Dès la première page, j'ai pris fait et cause pour Sally et son histoire m'a oppressée jusqu'au procès!

Bref, un moment d'évasion dans le sens où j'ai été tellement plongée dedans qu'il m'a fait oublier la réalité quelques heures, mais aussi, une lecture largement plus riche qu'un simple "roman à l'eau de rose"!..
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Type : Psychodrame de couple à la Hitchcock
Un très bon roman, allez, j'ose dire "génial" ! Une fine analyse psychologique des personnages...

Sally, journaliste américaine, intrépide et indépendante, se marie un peu vite avec le beau Tony, lui-même grand reporter - tous deux spécialisés dans le journalisme de guerre.
Ils s'installent à Londres, la maison "idéale" est trouvée.... Et le couple semble se mettre d'accord sur un nouveau projet de vie : Sally, qui est enceinte, "pouponnera" pendant que Tony se consacrera à l'écriture de "son" roman. Cela sent déjà l'anguille sous roche...D'abord, Londres, c'est l'Angleterre, et l'américaine Sally peine à s'habituer à l'English way of life... Son mari ne semble pas la soutenir, elle subodore et nous aussi, une personnalité un peu trouble...
Puis la grossesse de Sally vire au cauchemar. A l'accouchement, elle et son bébé sont "internés" : Sally souffre d'une grave dépression post-natale. Douglas Kennedy sait utiliser des mots justes pour évoquer ce grave moment. le récit est captivant, Sally doit suivre un protocole thérapeutique et n'est autorisée à voir son bébé qu'une fois par semaine. le récit devient dur et douloureux. Et que fait alors le bel époux ?...
Après s'être complu dans l'adultère, le lascar se débrouille pour priver Sally de sa responsabilité parentale et liquider leurs biens, à son avantage bien sûr !! Sally se retrouve dans une situation kafkaesque, victime du machiavélisme de son mari. Soutenue sans retenue par sa soeur depuis l'autre bord de l'atlantique, elle ira jusqu'au procès...
Je ne dévoile bien évidemment pas la fin, mais quel cauchemar d'une épouse et surtout d'une jeune mère nous raconte ce roman !
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Incontestablement le meilleur Douglas Kennedy que j'ai lu. Un de mes romans préférés en fait. Plein d'émotions, révoltant, triste... La descente aux enfers d'une jeune maman. le thème de la dépression post-partum est rarement abordé, et je suis en admiration devant l'auteur. Comment un homme peut-il se mettre à ce point dans la peau d'une femme à cette période de sa vie ? La rédaction de cette critique me donne d'ailleurs envie de le relire car depuis la première lecture je suis devenue maman, cela prendra certainement une toute autre dimension, encore plus forte...
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Sally Goodchild et Tony sont grands reporters au Caire et couvrent pour leurs journaux respectifs (américain et anglais) une zone du Moyen Orient. Ils sont proches de la quarantaine tous les deux et tombent amoureux. Très vite Sally est enceinte et Tony se voit confié en même temps la direction du service étranger de son journal. Ils décident donc de se marier et vont s'installer à Londres. Là commence l'enfer pour Sally.
L'installation est laborieuse d'autant que sa grossesse se passe mal. Les difficultés se multiplient et sa relation avec Tony se dégrade. Pars un accouchement très rude, Sally tombe dans une grave dépression qui va durer quelques semaines. de retour chez elle, elle part quelques jours aux États-unis à la mort de son beau-frère. A son retour, Tony a quitté la maison, avec le bébé, en la vidant. Elle decouvre rapidement qu'il s'est installé avec sa maîtresse très riche, avec laquelle il a en fait conclu un accord : elle l'entretient en échange du bébé.
C'est donc l'histoire de la descente aux enfers de Sally et de sa reconquête de sa liberté et de son fils. J'ai adoré !
Lien : https://www.facebook.com/jul..
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Une fois encore, je ne compte pas m'étendre sur les nombreuses qualités qui m'ont depuis un certain temps maintenant, ravie !
Et pour innover quelque peu, je compte bien émettre un commentaire objectif ! Il y a quelques petites longueurs dans ce roman, qui tourne vite à un rapport détaillé de la dépression postnatale et qui alourdit quelque peu l'ensemble. Cependant, le point fort non négociable de cet ouvrage est naturellement la partie se déroulant au tribunal qui donne du corps au texte. Joli coup de maître donc !
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Une histoire bien construite avec une belle dynamique malgré une mise en route un peu longue.

Un roman très psychologique porté principalement sur la dépression post-natale. Sujet que j'ai trouvé très intéressant et émouvant.

Une histoire ponctuée par un grand nombre de péripéties avec des moments très intenses qui prennent aux tripes.

Une plume toujours aussi fluide qui transforme avec talent une histoire "ordinaire" en un récit profond et terriblement addictif.

Bref, encore un roman de Douglas Kennedy qui va vous captiver jusqu'à la fin.
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Je suis toujours surprise de voir que Douglas Kennedy conte des événements ordinaires, voire ressassés, et qu'il parvient sans difficultés apparentes, à les renouveler. Ses livres, sous la plume de n'importe quel autre, seraient, j'en suis convaincue, d'une mièvrerie et d'un ennui sans nom. Ici, la magie de l'auteur opère.

Avec justesse, voire brio, il nous brosse le portrait d'une femme admirable, à l'instar de plusieurs de ses héroïnes. Admirable ne veut pas dire que Sally n'a aucune faille, Au contraire. Mais c'est justement son humanité qui la rend si crédible, et si sympathique au lecteur.
Je pense que j'aurais été moins forte que Sally à sa place. Et pourtant, ce qui lui arrive serait susceptible d'arriver à n'importe qui. Ça arrive, d'ailleurs, tous les jours, malheureusement. Certains pourraient dire que Douglas Kennedy exagère. Or, croyez-moi, il n'en fait pas trop.
[...]
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Suspense décoiffant. Roman entre policier et psychologique, belle dynamique . Une histoire bien construite. Super livre de vacances !
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Je n'avais encore jamais eu l'occasion de découvrir cet auteur, et malgré les conseils empressés de ma soeur, j'ai entamé cet ouvrage sans grand enthousiasme. En effet, les romans psychologiques et les conflits sociaux ne m'ont jamais bien attiré, préférant de loin les classiques romans policiers ou historiques. Mais après avoir lu le résumé en page 4 de couverture (ce que je fais toujours avant de commencer un ouvrage), je me suis dit «pourquoi pas». Bien m'en a pris... Sur un scénario somme toute classique, l'auteur réussit rapidement à retenir l'attention du lecteur. La trame du récit est parfaitement tissée, les personnages sont très bien décrits, comme les lieux de l'action d'ailleurs, avec une précision pleine de réalisme sans être trop pesante (il y a beaucoup de personnages, prenez des notes...).
Après les premières pages, qui retracent rapidement la rencontre de deux journalistes qui tombent amoureux l'un de l'autre de façon classique, nous avons droit à une partie un peu longue à mon avis, qui décrit par le menu la dépression et la descente aux enfers progressive de l'héroïne. Cette dernière, qui a un caractère impossible qui la prédispose aux éclats et aux affrontements, devient vite désagréable pour le lecteur au point que, finalement, on trouve que ce qui lui arrive est bien fait pour elle... Mais au fil des pages, on finit vite par lui trouver des excuses et comprendre ses coups de nerfs, sa dépression, son état d'épuisement qui la conduisent aux portes de la folie... Son mari, que l'on devine vite froid et manipulateur, préférant ne pas être là plutôt que de s'occuper de sa famille, est sans doute le personnage le plus détestable. C'est d'ailleurs autour de ses frasques et de son comportement que tourne toute l'intrigue finale, avec évidemment le procès (formidablement écrit) qui conclut cette histoire passionnante de bout en bout. Malgré quelques longueurs et quelques clichés (Londres, la pluie, les voisins irascibles ou la voisine d'en face qui vient opportunément en soutien, la soeur de Boston au caractère complètement opposé), le récit profite d'un excellent style littéraire, tout en apportant des considérations philosophiques sur la vie, la mort, les relations humaines. Un bonne découverte pour moi, qui serai sans doute désormais plus attentif à cet auteur.
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Je continue mon exploration des titres de Douglas Kennedy avec ce deuxième roman qui fait partie du recueil Mes Héroïnes aux éditions Omnibus.

Après avoir dévoré La poursuite du bonheur, j'ai trouvé que ce roman-là était peut-être un cran en-dessous. Je l'ai cependant énormément apprécié et une fois de plus, je reconnais le talent de conteur de Douglas Kennedy.

Tout commence au Caire. Sally est grand reporter pour un journal de Boston. Elle est dépêchée en urgence en Somalie pour couvrir l'actualité. Dans l'hélicoptère qui la mène sur les lieux du drame, elle rencontre Tony, lui aussi reporter pour un journal londonien. Entre eux c'est le coup de foudre immédiat. Sally tombe rapidement enceinte. Contre toute attente, Tony épouse Sally et le couple décide de mener une vie plus rangée à Londres. Enceinte, déracinée, seule à Londres, Sally va connaître l'enfer…

Quand on connaît l'auteur, on se doute bien que l'histoire d'amour entre Sally et Tony va virer au cauchemar. Son héroïne est ici une américaine confronté aux doutes puis au désespoir. Il dissèque une fois de plus l'essoufflement de la passion, le devoir quotidien qui s'impose inéluctablement, la routine monotone. Sally et Tony ont fait dès le départ le mauvais choix mais ce que démontre surtout Douglas c'est qu'ils sont totalement incompatibles en raison de leur éducation et de leur culture. Sally est une américaine de la côte Est qui tente de rester toujours optimiste et de croire en sa chance; Tony est un anglais pur souche qui voit la vie comme une série d'ennuis. Ce dernier est un personnage particulièrement antipathique qui m'a excédée dès le début du roman. On le sent faux, hypocrite et égoïste. Bref, un pauvre type!

Quant à Sally, l'auteur ne va pas être tendre avec elle. Elle va d'abord vivre une grossesse et un accouchement difficile. Elle va ensuite sombrer dans une grave dépression à la suite de la naissance de son enfant. L'auteur s'attaque ici à un sujet délicat: la dépression post-partum. Sans sombrer dans le pathos, il nous montre la descente aux enfers de Sally avec justesse. Jusqu »où ira-t-elle dans son marécage intérieur? J'ai aimé ce personnage à la personnalité complexe. En bonne américaine, elle ne mâche pas ses mots et elle fait preuve d'une grande combattivité.

Et puis, comme dans chaque Douglas Kennedy, le point de rupture arrive. Encore une fois, je salue les talents de conteur de l'auteur. Il m'a été très difficile de m'arracher à ma lecture tellement prenante. Suivre les affres de Sally a été tellement passionnant pour moi. Les 500 pages de ce gros pavé ont filé à toute vitesse! Tony s'enfonce dans son égoïsme. Sally devra batailler ferme pour s'en sortir.

Avec Une relation dangereuse, Douglas Kennedy nous offre un roman fort et captivant qui m'a profondément marquée!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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