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Que dire de ce roman ? Il est d'une incroyable richesse.
Tout d'abord, c'est un remarquable documentaire. L'auteur a fourni un travail de recherche colossal.
Elle nous offre un voyage dans le temps pour nous plonger dans l'Islande du XIX° siècle : l'habitat, l'élevage et l'abattage des moutons, les récoltes, la pêche, le travail des peaux ... la vie était âpre et rude dans cette province du Danemark.

Et puis il y a Agnès. Dernière femme islandaise condamnée à la peine capitale, assignée à résidence dans une ferme, dans l'attente de son exécution.
Dans cette situation épouvantable qui jette le trouble dans les rapports humains (défiance, peur, répulsion), elle livre peu à peu son histoire.

Une écriture tout en paradoxes : à la fois glacée et brûlante, contenue et violente. Cet ouvrage m'a imprégné jusqu'au fond de l'âme. Je l'ai terminé voilà plus de 10 jours et j'y pense encore.
Une pure merveille.
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Une très belle histoire qui se déroule en Islande en 1828 ... même si la fin est annoncée dès le début du livre on veux croire tout on long du récit à un "happy end" ... Un roman difficile a lâcher et qui reste "en tête" bien après l'avoir lu - une très belle histoire de femme(s) que ce soit celle de cette condamnée à mort Agnès placée le temps de son exécution dans une ferme - ou de toutes ces femmes dans cette Islande méconnue, austère et difficile.
Une très belle écriture qui nous fait partager le quotidien de Agnès, tout y est précis, joliment raconté, les propos choisis, l'ambiance feutrée ....
C'est un sujet fort qui ne peut laisser indifférent ... quelles que soient nos croyances et nos convictions.
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Agnès, servante en Islande au 19 ème siècle est condamnée à mort pour assassinat. Elle est placée dans une ferme dans l'attente de son exécution.
Les habitants, à son arrivée lui sont très hostiles. le révérend Toti est chargé de la préparer.
Ce livre est magnifique. Il décrit à merveille les états d'âme des différents protagonistes . Il dépeint une Islande au climat très difficile avec ses maisons froides, le manque de nourriture et les travaux des domestiques plus durs les uns que les autres.
Agnès raconte, les autres écoutent.
Je me suis vraiment immergée dans cet univers et j'ai vibrée tout au long de cette histoire espérant que la peine capitale ne serait pas l'unique dénouement.
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Agnes, dans l'attente de son exécution de condamnée à mort pour avoir tué son amant, est envoyée, par le gouvernement, dans une famille de fermiers pour y travailler. Elle est accueillie comme une pestiférée et chaque membre évite tout contact avec cette criminelle qui les dégoûte et leur fait peur. Il faut préciser qu'ils dorment tous dans la même pièce. Ses premières phrases seront pour Totti, jeune révérend qu'elle a choisi. Durant ces sept mois, dans cette ferme isolée où les hivers sont longs, ce sera d'abord avec la fille, puis avec la mère qu'elles vont s'observer, s'apprivoiser, se dévoiler, s'attacher….

Ce roman, dont la toile de fond est la mort, décrit les dures conditions des fermiers et surtout des servantes, les longs hivers sous la glace. Histoire touchante, personnages bien décrits, style propre, odeurs (mauvaises) présentes. Très délicat de la part de l'auteur ses notes sur la prononciation de l'islandais, ainsi que son explication sur les patronymes.
Bel hommage pour la dernière personne condamnée à mort en Islande.
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J'ai reçu ce roman dans le cadre de la masse critique de Babelio, je suis souvent bien tombée mais là cale séche... ce roman n'est pas fait pour moi.

Le sujet me semblait prometteur : une femme accusée du meurtre de son amant et en attendant sa peine de mort elle réside dans la ferme de l'agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles.
L'arrivée d'Agnés Magnúsdóttir provoque crainte, méfiance et dégoût dans la famille qui cherche à l'éviter...Un jeune révérend tente de l'aider à se faire accepter dans cette communauté fermée et hostile...

Est-ce le style ou l'ambiance qui m'a fait perdre le fil tout au long des 137 pages lues sur 394 pages que contiennent ce très long long long roman...c'est long........... je me suis ennuyée et j'ai laissé choir le livre à mon chevet...

Cette histoire n'est pas pour moi...

Vu les avis très positifs lus sur Babelio je ne me fais pas de soucis pour l'avenir de ce roman et je sais qui dans mon entourage devrait l'apprécier.

je remercie Babelio et les presses de la cité.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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Tout d'abord, je voudrai présenter toutes mes excuses à Babelio et aux éditions Presse de la Cité pour mon retard pour chroniquer ce livre.
La chronique d'un livre tient aussi, pour moi, de son état d'esprit du moment. Après plusieurs livres très noirs (et après plusieurs déceptions), j'ai peiné à entrer dans ce livre, dont le thème principal est la condamnation à mort d'une servante pour le meurtre de deux hommes. Deux autres personnes ont été condamnées, mais le récit n'est pas centrée sur elle, sans doute parce que leur trajectoire, plus édifiante, est différente de celle d'Agnes.
Je l'ai rencontrée tardivement, Agnes, je me suis d'abord attachée à Jon et à Margret, qui sont chargés de l'héberger jusqu'à son exécution. Quand aura-t-elle lieu ? Personne ne le sait encore, des complications surgissent – voir le courrier où il est question de l'achat d'une hache ou le choix du bourreau. Les condamnations à mort sont rares en Islande, Agnes et Fridrik seront les derniers islandais à être exécutés. En 1830. L'Islande apparaît à mes yeux comme un pays très en avance sur son temps – voir le nombre de pays qui applique encore la peine de mort de nos jours, et ceux qui en discutent.
Jon, Margret et leurs deux filles sont des gens simples, qui vivent de leur mieux avec leur domestique, et tâchent d'accomplir leur devoir. Si pour certains, tout est blanc ou noir, j'ai aimé voir Margrèt assumer ses responsabilités dès le début face à sa communauté, même si elle n'a, à ce moment-là, aucune envie de prendre la défense d'Agnes. J'ai aimé l'évolution de ce personnage, si humain, si complexe. A travers elle et sa famille, c'est la vie quotidienne, dure, âpre, que le lecteur découvre.
A travers Agnes, c'est un aspect plus sombre encore qu'il découvre. le sort des enfants nés hors mariage, laissés « au bon soin de la paroisse », la mortalité infantile, la mortalité maternelle, le problème du mariage aussi – quand on voit le nombre d'autorisation dont une servante a besoin pour se marier, l'on comprend aisément que s'unir à un homme lui est impossible. Il est question aussi de l'éducation des femmes, sujettes à caution : « Tu ferais mieux d'aller tenir compagnie aux moutons, Agnes. Les livres écrits par des hommes ne sont pas faits pour les gamines de ton espèce. Ils te détourneront de Dieu ! ». Agnes fait peur parce qu'elle sait lire, parce qu'elle possède un certain savoir qui effraie. On brûle encore les sorcières. « – Si j'étais jeune et simplette, croyez-vous que la police et les juges auraient pointé le doigt vers moi ? » Non, bien sûr que non.
Agnes semble avoir été dépouillée de toute humanité quand je l'ai rencontrée, et ce roman, dans lequel nous entendons sa voix, est une reconquête de son histoire, par la voix que tous entendent, par ses souvenirs, qui sont insérés dans le récit. A la grâce des hommes, ou toute la grâce d'une femme.
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A la grâce des hommes (Burial rites), qui s'inspire d'un fait réel, est le premier roman d'Hannah Kent, et si l'auteur est australienne, le récit se déroule en Islande, au XIXème siècle. L'auteur a choisi un sujet qui lui tient à coeur et sur lequel elle s'est documentée durant plusieurs années. Elle nous parle de l'islandaise Agnes Magnusdottir qui fût la dernière femme condamnée à mort en Islande. Si le roman est fictif, l'auteur a tissé son histoire à partir de ses recherches et beaucoup de personnages et de faits ont réellement existés. Quel pari risqué pour un premier roman ! Et pourtant l'auteur s'en sort haut la main et nous livre une histoire bouleversante qui a été traduite dans de nombreuses langues et a déjà reçu de prestigieux prix littéraires. Un succès que je trouve amplement mérité !

Au début du livre, Agnes Magnusdottir est déjà condamnée à mort et elle est sur le point d'être transférée dans une ferme jusqu'au jour de son exécution dont la date n'a pas encore été fixée. Tous les personnages semblent un peu dépassés par les événements, surtout qu'ils se retrouvent, pour la plupart, dans une situation qu'ils n'ont pas choisi. La famille chez qui la meurtrière est envoyée est en colère et effrayée de devoir accueillir cette diablesse, le jeune révérend qui doit lui rendre visite chaque jour se demande pourquoi il a été choisi et s'il arrivera à assurer cette fonction, quant à Agnes, personne ne lui demande son avis ni ne l'informe des changements qui vont avoir lieu.



le récit est entrecoupé de nombreux documents : des lettres, des documents officiels, des poèmes et des chants islandais, des extraits de sagas, etc... Il y a également, au début du livre, des informations très utiles sur les patronymes islandais qui sont un peu complexes, une carte de l'Islande sur laquelle on retrouve les lieux dont il est question dans le roman ainsi qu'une note de l'auteur sur la façon dont on prononce les noms en islandais. C'est utile et très intéressant. On est en immersion totale dans l'Islande du XIXème siècle et ça fait froid dans le dos. Entre les enfants abandonnés, les servantes maltraitées, la misère, la mort, la faim, les maladies et le froid qui semble prêt à tout engloutir, il n'y a pas grand chose de réjouissant. Les hivers sont rigoureux et la population se raccroche de toutes ses forces à la religion et aux superstitions, priant pour échapper au diable. Les ombres sont partout. Les esprits des disparus semblent nous tendre les bras, près à nous emporter avec eux dans les eaux glaciales et noires de la mer.

L'auteur a réussi a créer une atmosphère incroyable dont on se sent presque prisonnier. Tout est sombre, glacial et oppressant. On a parfois l'impression de manquer d'air. Cette sensation est renforcée par la promiscuité forcée des personnages. Si vous vous imaginez qu'Agnes a été remisée dans une pièce à part fermée à double tours, détrompez-vous ! Tout le monde vit et dort dans la même pièce. Les gens s'observent, s'épient et il n'y a aucune intimité. Vous respirez la sueur et la crasse des autres, vous dormez dans les ronflements d'autrui et faites vos besoins devant eux en espérant qu'ils n'ouvrent pas les yeux... Même lorsqu'Agnes se confie, il y a toujours une oreille forcée d'entendre ses paroles même si elle n'en a pas envie. Et malgré, tout, quand on lit, on oublie parfois qu'il y a d'autres personnes à proximité, au moins jusqu'à ce que l'auteur vienne nous le rappeler, bouleversant ainsi les images qui s'étaient formées dans notre esprit et on a l'impression d'être, nous aussi, avec eux dans cette pièce. C'est assez déroutant comme expérience. Ce roman est un huis clos vraiment étrange et unique en son genre !



L'écriture de l'auteur est vraiment très belle. Parfois agressive, crue, mais souvent pleine de poésie, elle m'a fait penser à celle de Susan Fletcher que j'apprécie énormément. J'ai été totalement fascinée par cette histoire, incapable de reposer mon livre ou de me sortir Agnes et son histoire de l'esprit. Au fil des pages, Agnes se livre, revient sur sa vie dans cette Islande austère, glaciale et violente, nous parle de son enfance, des gens qu'elle a aimé, de ceux qu'elle a perdu. Elle nous livre ses rêves, ses espoirs et ses désillusions et on la découvre en même temps que l'on découvre les moeurs et ce que pouvait être la vie dans ce contexte. C'est un roman bouleversant que je n'oublierai pas de sitôt et que je vous recommande fortement si vous aimez les huis clos et/ou si vous êtes curieux de découvrir d'autres lieux, d'autres époques car je pense que l'auteur nous dévoile ici un visage de l'Islande du XIXème siècle qui doit être proche de la réalité, ce qui est encore plus effrayant...

En quelques mots :

Hannah Kent signe ici un premier roman violent et bouleversant qui nous enferme avec ses personnages dans un huis clos terrifiant et glaçant au coeur de l'Islande du XIXème siècle. Si le récit est fictif, il est inspiré de nombreux faits réels et sonne terriblement juste.
Lien : http://mya.books.over-blog.c..
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Dans l'Islande du 19ème siècle, Agnes Magnusdottir est condamnée à mort pour avoir participé au meurtre de son amant.
Elle n'a jamais eu la vie facile, Agnes. Abandonnée par sa mère à l'âge de 8 ans, elle s'est accoutumée à la rudesse, allant de ferme en ferme, tentant de trouver sa place, une vie un peu moins dure, et pourquoi pas penser à se marier, fonder une famille. Sa rencontre avec Natan Ketilsson va lui redonner espoir, mais l'homme est spécial, particulier, manipulateur, et l'issue de leur relation enflammée sera finalement bien dramatique.

L'île ne possédant pas de prison, les trois condamnés sont envoyés chez l'habitant dans l'attente de leur exécution. Agnes rejoint ainsi la ferme de l'adjoint du commissaire de police. Si la main d'oeuvre supplémentaire apportée par la jeune femme n'est pas de refus, l'idée d'héberger une criminelle n'est franchement pas réjouissant pour la famille de Jon et Margret. La méfiance est reine face à l'inconnu et à l'ignorance. Et puis petit à petit, au gré des visites du sous-révérend Thorvardur Jonsson, l'histoire de cette femme se dessine, et montre combien l'évidence n'est pas si limpide qu'elle n'y paraît.



Pour son premier roman, Hannah Kent s'est inspirée de faits réels portant sur l'histoire de la dernière condamnation à mort en Islande, survenue en 1828. Au fil de ce roman, on découvre ainsi la vie d'Agnes Magnusdottir au gré de ses conversations avec l'homme d'église chargé de l'accompagner jusqu'à sa mise à mort. Si l'on aborde la peine de mort, la justice, la religion, il ne s'agit pas tant pour l'auteure de soulever de majeures questions de société que de poser un contexte d'époque pour un roman qui s'intéresse avant tout à l'humain. Hannah Kent s'intéresse aux modes de vie d'une époque rude dans un pays où les conditions et les habitudes de vie sont aussi éprouvantes. Les chapitres s'intercalent de flashbacks, de correspondances et de témoignages, ajoutant du rythme à un récit déjà fluide. Hannah Kent mène des ateliers d'écriture, et assurément, elle sait cadrer et scénariser son histoire et l'enrichir habilement.
Le vent s'infiltre entre les pages de ce récit de caractère romanesque somme toute assez classique, mais qui trouve son originalité dans son écrin islandais à l'atmosphère singulière et aux grandes étendues glacées et humides.

Lien : http://casentlebook.fr/a-la-..
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Nous sommes en Islande au XIX e siècle. Margrét et sa famille apprennent qu'ils sont chargés de loger et de surveiller Agnes qui est condamnée à mort pour l'assassinat d'un homme qui fut son amant. Margrét et ses filles voient cette arrivée d'un très mauvais oeil mais elles n'ont pas le choix : la fonction de son mari fait de leur maison le seul endroit possible pour accueillir qui Agnes va être exécutée en Islande . Il n'y a pas de lieu prévu pour de telles prisonnières. Des liens vont bien sûr se tisser entre ces femmes mais aussi entre Agnes et le tout jeune révérend qu'elle a choisi pour la mener à la mort.

On retrouve dans ce roman la nostalgie d'une Islande passée mais cette nostalgie se révèle d'une manière différente que dans les autres romans que j'ai lus puisque ceux-ci se passaient toujours au présent avec des retours dans le passé. On sent l'importance du récit oral, qui est ici opposé aux textes bibliques. Je n'ai pas été charmée par ce roman pour une raison très simple, je n'ai pas trouvé qu'il possédait un style. Je l'ai même abandonné à la page 134, sans connaitre la vérité d'Hannah sur son meurtre.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Gros coup de coeur !
Quand A la grâce des hommes m'a été proposé dans le cadre d'une opération Masse Critique privilège, je ne pensait pas faire une si magnifique découverte. Ce roman qui se déroule dans l'Islande du XIXème siècle met en scène Agnes Magnùsdottir, servante de son état et condamnée à mort pour le meurtre de son amant. Ce pays froid et austère est dépourvu de prison. Pour purger sa peine en attendant la mort, la captive est envoyée dans une famille de fermiers qui la rejette dès son arrivée, horrifiés par le crime qu'elle a commis et les bruits qui courent sur son compte. La seule personne qui accepte d'adresser la parole à la meurtrière est le révérend Toti qui a été choisi pour lui montrer le chemin de la rédemption. Se condamnant au silence dans un premier temps, Agnès va révéler peu à peu plusieurs facettes de sa personnalité. Femme intelligente sachant lire et écrire, dotée d'une capacité d'analyse supérieure à la moyenne, c'est au moment où elle va commencer à raconter son histoire que l'entourage qui la pointe du doigt va comprendre que la vérité que l'on croit connaître n'est pas toujours exacte...

Voilà une lecture qui m'a carrément rétamée, à tel point que l'inspiration pour en écrire la chronique s'est envolée, ayant du mal dans un premier temps à mettre des mots sur les sentiments qui m'ont habitée au fil des pages tant ils étaient puissants. Hannah Kent nous a dépeint une fresque vivante et vibrante de l'Islande pourtant ce n'est pas l'action qui prime dans l'intrigue mais suivre le quotidien de cette femme, dernière condamnée à mort dans son pays, est bouleversant, j'en ai pleuré! Lire un tel récit fait office de piqûre de rappel sur l'injustice qui règne et a toujours régné quand une personne veut aller au-delà de sa condition initiale, les accusateurs ne cherchent jamais à savoir les faits réels et condamnent des pauvres âmes à mourir pour l'exemple. Je pense que c'est ce qui m'a chamboulée c'est de savoir qu'Agnes a certes été la dernière femme à connaître une telle sentence dans son pays mais de nos jours, combien y a-t-il d'Agnès qui connaissent le même sort à travers le monde? Mickbu, dans son excellente critique nous a interpellés sur ce sujet et je rejoins parfaitement son avis. C'est cette vision du roman qui a contribué à me le faire adorer, j'avais beau avoir le coeur retourné au fur et à mesure que j'avançais dans la lecture, il fallait que je sache jusqu'où la connerie des hommes pouvait aller et une fois de plus, j'ai eu la certitude qu'elle n'avait pas de limite et allait jusqu'à enlever des vies gratuitement simplement parce que la différence d'état d'esprit fait peur et n'a pas sa place dans la société.
Dès sa réception, j'ai dévoré le livre en trois jours, on ne peut pas rester insensible devant un tel récit et quasiment un mois et demi après l'avoir fini, le souvenir de cette lecture est encore bien présent comme si je l'avais achevé hier. L'auteure nous a pondu un véritable bijou, cruel, réaliste alors je vous conseille vraiment de le lire, chacun y trouvera un petit quelque chose dedans qui le touchera.
A lire!
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