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Un petit roman pour un challlenge.
A peine dans l histoire que c'est déjà finit.
Notre héros n'est il pas fait pour l'amour.
A noter des pensées très philosophiques d'Attila en italique dans le livre qui mériteraient d'être méditer.
C'est vrai j'ai un à priori pour les petits romans
C'était mon premier Kerninon faudrait que je réessaye
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Pour moi, jusqu'à présent Julia Kerninon c'était "Ma dévotion", désormais il y aura aussi "Le dernier amour d'Attila Kiss", je viens de le terminer. Décidément l'auteure s'y entend pour raconter des histoires d'amour a priori impossibles. Elle s'y entend pour explorer, disséquer, sonder l'âme, ses tours et ses détours, ses paradoxes et ses faiblesses.

Attila Kiss est Hongrois, âgé de 51 ans, il quitte femme, maîtresse et enfants, et se retrouve à Budapest. Employé la nuit dans une fabrique de foie gras, il passe ses journées à peindre dans son appartement. Un jour, par hasard, une jeune femme, elle a 25 ans, vient s'asseoir à sa table à la terrasse d'un café et puis…sur son lit avant de s'y allonger et d'y rester… voilà… c'est aussi simple que cela. Enfin, pas tout à fait. Théodora est Autrichienne… elle est riche, issue d'une famille de grande classe dont le père est un chanteur d'opéra célèbre… L'Autriche, l'ennemie de toujours…

"Make Love, Not War", scandaient les opposants à la guerre du Viêt Nam. Mais l'amour, n'est-ce pas un peu la guerre ? En tous les cas c'est bien ainsi que l'auteur traite cette histoire a priori romanesque. Tel un reporter envoyé sur une zone de conflit armé, elle nous présente les belligérants, leur personnalité étudiée avec finesse et profondeur, leurs souvenirs, leurs forces et leurs lâchetés. Elle regarde d'un oeil attentif les antagonismes historiques entre l'Autriche et la Hongrie sourdre des sentiments d'Attila pour la femme qu'il aime même si, pense-t-il, "Tu es entrée dans mon lit, comme tes ancêtres dans mon pays. Tu m'as conquis, comme les tiens toujours ont plié les miens." Et puis, elle nous mène, pas à pas, vers la capitulation, le dépôt des armes, la fin de la guerre. C'est l'armistice.

Cet ouvrage n'aurait certainement pas la même saveur sans l'écriture si particulière de Julia Kerninon, à la fois légère et profonde, juste, travaillée tout en discrétion. Elle est tellement belle qu'elle me fait oublier ses longues phrases, ses listes sans fin de mots apposés. Ces spécificités ont au contraire le don de la transformer en douce berceuse.

Julia Kerninon signe là, à nouveau, un roman très réussi.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Roman court ou longue nouvelle, avec les pluies printanières, une histoire d'amour à la couverture (de poche) éthérée, c'était pour moi!
Julia Kerninon nous livre une histoire d'amour de l'urgence, le besoin d'être aimé de deux êtres Attila, pauvre Hongrois quinquagénaire désabusé, et Theodora, fougueuse et riche Autrichienne de 25 ans. Par ces différences classiques, la jeune autrice évoque l'Histoire de l'Europe centrale, la filiation, la nécessité de l'art, faisant de son titre un petit bijou à la langue ciselée.
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Lu dans le cadre du Prix Horizon du 2e roman de Marche-en-Famenne (Belgique), édition 2018.
Quand cette histoire d'amour commence, les deux personnages se devinent. C'est un amour entre deux personnes que tout oppose : l'âge, la condition sociale et l'origine nationale.
J'ai beaucoup apprécié le fait que le roman est écrit tantôt par le narrateur, tantôt par chacun des personnages.
Petit à petit, ces amoureux vont se découvrir, découvrir le passé familial de l'autre, se demander des comptes pour ce que sa nation a fait pour ou contre la nation de l'autre.
C'est une histoire bien écrite, mais qui ne m'a pas vraiment touchée… peut-être tellement elle est improbable à mes yeux.
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Nous découvrons Attlia Kiss, 51 ans. Il vit en Hongrie, marié, une vie pas très tranquille entre un beau-père mafieux sur les bords pour qui il accepte de faire quelques boulots et une femme qu'il aime, mais juste ce qu'il faut pour vivre ensemble, sans passion ni projets. Il traine sa carcasse au café Lukacz, le soir et souvent aussi dans la journée, entre deux boulots, chez Irisz, une jeune femme avec qui il aura des filles qu'il abandonnera le jour où il décide de changer de vie. Ses pas l'entrainent vers Budapest. Là, seul, sans femme ni argent, sans amis ni famille, il peint. Pendant des jours et des mois, il peint sa vie d'avant, pour exorciser, pour oublier, pour évacuer les souvenirs qui le minent.
Presque par hasard, à la terrasse d'un café, il rencontre Theodora, une jeune héritière, qui le suit chez lui et avec qui il va vivre. Pas simple, quand tout vous oppose, l'âge d'abord, elle a vingt-cinq ans, il en a cinquante. L'Histoire ensuite, ils appartiennent à deux pays autrefois ennemis aux populations encore meurtries par les années de guerre et les séparations de l'après-guerre, les trahisons, la partition d'un pays au profit de l'autre. On ressent cela aussi dans l'ambiance des grandes avenues de Budapest, tellement jolies mais reconstruites sur les blessures de la guerre puis de l'occupation Russe. On les ressent dans les mots et les gestes d'Attila, ses hésitations, ses soupçons, car, bien sûr, comment avoir confiance en cet autres que les générations passées ont honni ? Très intéressant de voir comment les ressentiments et les haines nationales sont encore prégnantes dans l'inconscient de ceux qui pourtant ne les ont pas vécues directement. Héritiers de haines encore vives sans doute.
Et surtout par les différences, sociales d'abord, puisque Théodora appartient à cette classe supérieure à laquelle il ne peut pas aspirer même en rêve, inatteignable et pourtant présente à ses côtés ! Et les aprioris, les idées préconçues, qui font qu'il est si difficile, lorsque l'on ne s'aime pas assez soi-même de comprendre que l'on peut être aimé pour soi. Nous assistons aux étapes de la relation, observation, émotion, sentiments, confiance et défiance, colère et compassion, passion et amour fou, tout y passe avec finesse et réalisme. C'est un court roman à l'écriture ciselée, tout en subtilité. C'est joli et parfois triste mais on en redemande !
Lien : https://domiclire.wordpress...
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À Budapest, Attila Kiss, 51 ans, travailleur de nuit hongrois, rencontre Theodora Babbenberg, 25 ans, riche héritière viennoise. En racontant la naissance d'un couple, Julia Kerninon déploie les mouvements de l'amour dans ses balbutiements. Car l'amour est aussi un art de la guerre selon cet auteur.
Ce roman de 123 pages est intense! Il examine l'amour sous toutes ses coutures. Ce roman est 1 énumération d'antagonismes, d'opposition des contraires: le masculin/le féminin, la vie/la mort; le passé/le présent; la richesse/ le dénuement , la jeunesse / la vieillesse, la musique/ la peinture, l'oisiveté/le monde du travail et 2 pays : Autriche (riche) et Hongrie (pauvre)
Partout dans toutes ces oppositions, on y cherche 1 vainqueur et 1 perdant dans lequel l'amour est l'élément clé et central, malgré le sentiment de perte vécue par Attila qui se bat pour reprendre le dessus sur cette jeune femme qui sera son dernier amour.
Un roman instructif car revenant sur L Histoire, sur l'art et très bien écrit. Les chapitres courts ponctuent judicieusement cette poursuite, cette guerre de sentiments, d'émotions...
Une belle découverte grâce au Prix Horizon-Prix Franco-belge du 2eme roman auquel j'ai la chance de participer....
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Ce roman est mon troisième de Julia Kerninon J'avais commencé par Liv Maria siuvi de Buvard que j'avais beaucoup aimés. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de xette auteure mais j'ai été moins touchée par cette histoire malgré une belle histoire d'amour qui surmonte l'histoire de leur pays respectif qui les place en opposant, Les personnages sont détaillés, leurs pensées décortiquées sans lourdeur. Ce n'est pas mon préféré mais il n'en reste pas moins une très belle lecture
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Lu dans le cadre du Festival et Prix Horizon du 2e roman de Marche-en-Famenne 2018 – (Belgique)
Etrange amour où tout oppose Attila et Théodora : l'âge, la nationalité (2 pays opposés après la 2de guerre mondiale), la condition sociale.
Lui qui a des idées bien arrêtées découlant sans doute de son amertume due au découpage des pays après la guerre, à son mariage raté qui lui a fait également perdre son boulot pas très net orchestré par son beau-père. Lui qui vit reclus, qui sort juste pour aller travailler.
Elle qui est une jeune femme bien de son temps, riche, occupée à gérer le patrimoine laissé à sa mort par son père, chanteur d'opéra renommé.
Lorsqu'elle fonce droit vers lui à la terrasse d'un café où il a pris place alors qu'ils ne se connaissent pas encore, il s'en méfie. Petit à petit, elle va l'apprivoiser, elle l'aider à s'ouvrir au monde, à surmonter son amertume. L'amour sera plus fort que tout finalement. Comme dans les contes de fées.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, elle m'a donné l'impression d'avoir glissé sur moi sans aucune accroche. Non pas que j'ai trouvé ce roman mal écrit mais plutôt parce que cela ne m'a rien apporté de nouveau.
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C'est l'histoire d'un homme, la cinquantaine, sans dignité miné par la solitude et qui pour gagner sa vie trie des poussins pour le gavage.
L'histoire se passe à Budapest de nos jours.
Attila Kiss rencontre une jeune femme à la terrasse d'un café. Théodora est autrichienne et vient de perdre son père, un ténor mondialement connu. Elle s'invite à sa table avec l'audace de ses vingt-cinq ans. Et finit dans son lit. Et s'installe chez lui.
Tout les oppose. Il est pauvre ; elle est riche. Il est hongrois ; elle est autrichienne. il suit des règles ; elle est guidée par son instinct. Il a vécu un demi-siècle ; elle a la moitié de son âge.
Ils sont blessés et seuls. C'est un court roman de l'urgence. L'urgence d'aimer.
Le vocabulaire guerrier ne m'a pas plut.
Je pense que dans quelques mois, je l'aurais oublié.
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Un homme et une femme se rencontrent. C'est le début d'une bonne histoire selon Hitchcock. Ici tout les séparent : leurs âges (ils ont 20 ans d'écart), leurs conditions sociales (elle est très riche et lui vit modestement), leur nationalité (il est Hongrois, elle est Autrichienne). Et pourtant l'amour les aidera à surmonter toutes leurs différences pour qu'ils se retrouvent. Une histoire improbable, mais à laquelle on a envie de croire grâce à l'écriture de l'auteure.
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