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Le prologue est sur 50 pages et les 100 pages suivantes n'apportent pas grand chose à l'intrigue. Ça manque de rythme. C'est trop long. On comprend l'intérêt du prologue uniquement à la fin.
Concernant Bernie, j'ai pas accroché du tout avec ce personnage, il est détective privé mais ne se pose pas de questions. Il rencontre une personne qui appelle sa cliente d'une façon différente de celle dont elle se présente, il se fait juste la remarque mais n'approfondit pas. Bref...
Le seul point positif du livre, c'est le côté historique. C'est rare de trouver des romans dont l'histoire se situe post Deuxième Guerre Mondiale en Allemagne. J'ai grandit avec les séries américaines et l'image qu'elles diffusaient que l'occupation était « idyllique ».
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Retrouver Bernie Gunther après la guerre, en proie aux difficultés politiques et matérielles de l'Allemagne d'après la défaite est un plaisir. On retrouve dans La mort entre autres cette écriture de polar noir porté par un privé miteux qui tranche radicalement avec le contexte dans lequel il évolue. Alors que les premières pages de la trilogie Berlinoise surprenaient, retrouver ce jeu incessant entre un style léger et populaire et un contexte historique dramatique est un plaisir. Imaginer Bogart qui interprétait si naturellement ces personnages au coeur des magouilles d'une dénazification au mieux approximative dans l'immédiat après guerre.
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Une magnifique balade dans l'Allemagne d'après guerre qui dépeint avec justesse le mal être de la populations face aux atrocités de la guerre. Bien traité également la suite à donner aux criminels de guerre petits ou grands ; vaste question.
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Peut-être un phénomène de lassitude. Cet été j'avais lu "la trilogie berlinoise" que j'avais adorée. Là j'ai trouvé que c'était un peu long pour rentrer dans le vif du sujet. L'action ne vient qu'en deuxième partie du livre.
Certes d'un point de vue historique le livre de P. Kerr reste intéressant.
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Cela faisait presque un an que j'avais terminé la trilogie berlinoise. Je jonglais avec l'idée de continuer ou non les Philip Kerr.

Je crois que je suis assez heureux d'avoir continué finalement.

Ce sont de bons polars (du moins je crois que c'est des polars). Genre romans noirs dans un contexte historique.

L'action se passe en gros à Munich et à Vienne après la guerre. Donc on voit comment les Allemands doivent dealer avec leur passé. C'est pas jojo! Bref la description historique est vraiment impeccable.

J'aime bien voir déambuler le pauvre Bernie Gunther, détective privé. M'semble qu'il mange toujours des volées ce mec. Toujours aussi sarcastique. Savoureux comme personnage!

J'aurais aimé une fin plus hollywoodienne pour satisfaire un besoin de vengeance inhérent à moi (genre tapocher les méchants une bonne fois pour toute) mais l'idée de Gunther pour régler ses comptes à la toute fin du roman est assez bien pensée.
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La suite des aventures de Bernie Gunther et de l'excellente Trilogie berlinoise !

ATTENTION : si vous n'avez pas lu la trilogie, il est possible que certains éléments de cette critique spoilent les trois premiers tomes.

1949. La guerre est finie, et pourtant les séquelles sont nombreuses en Allemagne. Bernie tient un hôtel avec sa femme à Dachau. Inutile de dire que les clients sont rares. En plus Kristen, son épouse, est internée à Munich pour troubles mentaux et se meurt. Bernie décide de vendre l'hôtel et de reprendre son activité de détective. Et lorsqu'une cliente (plutôt agréable à regarder, n'est-ce pas), lui demande de retrouver son mari nazi, c'en ait fini de la tranquillité ! Gunther va rapidement (ou pas) se rendre compte que son nombre de neurones est inversement proportionnel à la beauté d'une femme… Ce qui peut être problématique dans ce genre de métier…

Inutile de rappeler que je suis complètement fan de cette série. C'est bien écrit, bien traduit, le personnage bourru et pince-sans-rire de Bernie qui cherche à coucher avec tout ce qui porte une jupe est bien dessiné. En même temps la problématique de l'après-guerre replace le lecteur dans un contexte historique assez peu étudié en classe finalement. Un coup de coeur !
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Philip Kerr, né en 1956 à Edimbourg (Écosse), est un auteur britannique de romans policiers et de littérature d'enfance et de jeunesse. Il étudie à l'Université de Birmingham, puis travaille un temps comme rédacteur publicitaire pour l'agence Saatchi and Saatchi avant de devenir journaliste indépendant puis écrivain de romans policiers en 1989. le succès de la Trilogie berlinoise, ayant pour héros Bernhard Gunther, un enquêteur privé dont les aventures ont pour cadre l'Allemagne nazie, le pousse à se consacrer à l'écriture à temps plein.
Le roman, La Mort, entre autres, est paru en 2009 et met en scène son héros récurrent, Bernhard Gunther proche de la cinquantaine, entre Munich, Vienne et Garmisch-Partenkirchen. Après le décès de sa femme Gunther décide de reprendre son boulot de détective. Les affaires démarrent assez vite, principalement des recherches de personnes, souvent nécessaires en cette période d'après-guerre. du très banal pour notre détective, jusqu'à ce qu'une belle et mystérieuse cliente, Britta Warzok, le charge de s'informer si son mari, Friedrich Warzok, est toujours vivant ou non, car, catholique très pratiquante, elle désire se remarier et ne peut pas le faire si elle est toujours officiellement mariée…
Difficile pour les auteurs de polars de se dégotter une niche originale pour y placer leurs intrigues. Certains font dans l'exotisme, pays pas trop connus, d'autres dans l'histoire des siècles passés, chacun son astuce, Philip Kerr lui a choisi la fin de la Seconde Guerre Mondiale, mais surtout un héros ayant un passé récent de SS ! Il fallait oser, mais bien entendu Gunther avoue « Je haïssais cette manière que j'avais eue de me rendre complice de leur génocide. » Nous avons donc un détective pas très net, dans un univers offrant des perspectives narratives inouïes puisqu'on y croise des nazis en fuite, des commandos juifs se faisant justice, des réseaux gérés par l'Eglise pour favoriser l'exfiltration vers l'Amérique du Sud d'anciens tortionnaires, des médecins pratiquant des expériences médicales dans les camps de concentration, des forces armées américaines, russes, anglaises et françaises se répartissant les tâches dans un pays vaincu etc.
Le roman intègre une intrigue – pas réellement extraordinaire quand on la met à plat – au milieu de références historiques avérées et complexes, parfois un peu trop envahissantes à mon goût, surtout que Kerr ne mégotte pas sur les détails. le récit s'émaille aussi de faits qui paraissent sans rapport avec notre histoire mais l'auteur trouvera le moyen de tout relier avant le mot « fin », au prix parfois d'invraisemblances (découverte du dossier médical de sa mère) ou de coups de pot avantageux pour son héros (le révolver planqué dans la salle de bains). Et puisqu'on parle de la fin, le lecteur reste sur la sienne quand le roman s'achève car elle n'est pas très réussie.
Et puis malgré tout cela, j'en redemande ! Je suis prêt à m'attaquer à d'autres ouvrages de l'écrivain car le bouquin est très agréable à lire et son Gunther est trop proche, par certains côtés - comme son intérêt pour les jolies femmes - du Philip Marlowe de Raymond Chandler ce que Philip Kerr sait bien rendre en utilisant le style et l'humour rentré de l'américain, « Elle portait une robe rouge moulante et on concevait aisément pourquoi elle avait passé autant de temps au confessionnal. »
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1937. Palestine
Bernie est envoyé en Palestine pour livrer la « cassette » d'un client juif. Mais la Gestapo l'oblige à espionner un certain A. Eichmann envoyé sur place pour vérifier la possibilité d'un envoi massif de juifs.
1949.
Bernie, évadé des camps russes, gère le petit hôtel que son beau-père leur a laissé à son épouse et lui. Son épouse est malade, hospitalisée et va mourir d'une « grippe ».
Un officier américain se présente à lui à la recherche d'un trésor caché dans le jardin de l'hôtel. Il s'agit d'une valise contenant les avoir d'une famille juive assassinée dans le camp voisin. Au décès de son épouse, Bernie revend l'hôtel et décide de reprendre son métier de détective.
Une femme superbe se présente. Ancienne femme de SS, catholique, elle veut obtenir la preuve de la mort de son époux pour pourvoir se remarier. Cette recherche amène Bernie à croiser des réseaux Nazis qui organisent la fuite d'anciens SS vers l'étranger. Un peu trop curieux, Bernie se fait salement tabasser par des gens qui savent comment faire pour faire souffrir longtemps sans tuer.
Hospitalisé, il sympathise avec son médecin qui lui propose de suivre sa convalescence dans un chalet qu'il partage avec un autre blessé de guerre (Gruen) à la montagne. Bernie se sent en confiance et se lie à la maisonnée. On lui fait remarquer que Gruen et lui se ressemblent très fort et lorsqu'il apparaît que pour hériter de sa mère Gruen doit se présenter à Vienne chez le notaire (ce qui lui est impossible vu sa faiblesse), Bernie se propose tout naturellement de le remplacer.
Mais, sur place, une fois les démarches notariales terminées, il se retrouve entouré de cadavres qui mènent tous à « Gruen ». Bernie est coincé et comprend vite que ses « amis » sont en fait d'anciens médecins de camp de concentration que la CIA veut exfiltrer aux USA.
Bernie, recherché par toutes les polices et para-police comme étant Gruen, le criminel de guerre est aux abois et la vengeance n'en sera que plus cruelle.

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Je vais juste vous dire que ce roman policier est grandiose, que j'ai adoré retrouver cet homme un peu antipathique par moment, mais aussi attachant, dont on a toujours du mal à savoir s'il n'est quand même pas un sacré opportuniste... Cependant, l'intérêt majeur que je trouve à cette série est son aspect historique et le prisme par lequel Philip Kerr parle de l'Allemagne de cette période. Il nous entraîne à la suite des survivants nazis qui cherchent à fuir l'Allemagne et nous fait découvrir les coulisses d'organisations secrètes, qu'il s'agisse de la "Toile d'araignée" qui permet aux anciens nazis de rallier l'Argentine, des groupuscules juifs prêts à venger leur peuple ou des services secrets américains dont certains agissements s'inspirent parfois étrangement de ceux des nazis pendant la guerre...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La suite des aventures de Bernie Gunther devient de plus en plus indigeste et pénible à lire.
La seule idée amusante : tenir un hôtel à …DACHAU !!!

1949. La guerre est finie, et pourtant les séquelles sont nombreuses en Allemagne. La population allemande considérée comme « responsable et surtout coupable « de cette seconde guerre mondiale. Surtout aux yeux des vainqueurs de l'ouest et de l'est.
C'est bien vite oublier toutes les lâchetés des démocraties occidentales qui ont trahi sans états d'âme tous les accords passés avant le déclenchement de la guerre, sans oublier les petits arrangements entre Staline et Hitler pour pouvoir se partager quelques territoires de l'Est.
Il est donc bien facile de condamner une population qui a été soumise au silence par une des pires dictatures, sans aucun soutien des démocraties.
A tel point que l'Est et l'Ouest vont mener une petite bataille pour attirer tous les savants « nazis » , mais tous ceux qui ont une petite compétence en terme de police, de militaire, de renseignement…
Oui vraiment vouloir donner une leçon de conscience moral au peuple allemand aide à passer sous silence celle des autres.
Sans oublier « le petit coup de main de certains réseaux de l'église » pour exfiltrer les personnages les plus génants et les commandos « juifs » cherchant à se faire justice.
Ces épisodes de fin de guerre qui permettent à GUNTHER sont de plus en plus pénibles à lire et ne font que survoler l'histoire de manière tout à fait orientée, fausse, et superficelle.

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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
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Hôtel Regent
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