D'une manière générale, le voyageur doit être souple d'esprit et avare de paroles.
Il ne faut jamais perdre de vue que le voyageur est un corps étranger.
Je crois qu'on appartient aux endroits qu'on aime.
Je voyage pour la nuit, qui est forte, lourde, présente, épaisse, dense et qui est digne de l'absolu que je recherche depuis mes vingt ans.
Moi je n'ai aimé que la principauté de la mer et ses bateaux.
C'est quand l'homme se conduit comme un crétin qu'il est de nulle part et à coup sûr du pays des salauds.
Pour moi, Tabarly, il est aussi éternel que le courage, la force, la droiture. Il représente tellement de ces valeurs que l'homme qui les incarne ne peut pas avoir disparu.
Il n'y a pas d'intelligence sans courage. Et le courage est l'enfant de l'intelligence.
Le chemin de l'excellence, c'est la discipline.
Mais j'arrive très bien à refouler cet accent personnel car j'ai le devoir de ne jamais me plaindre : je suis vivant.