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3,78

sur 953 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman, que j'avais pourtant très envie de lire!

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et un peu trop de moralisme.

Ce roman a pour but de faire la lumière sur un continent paradoxal : l'Afrique.

Après avoir vécu dans des conditions de détentions abominables, surveillés par des hommes violents et barbares, Kurt s'ouvrira et découvrira une Afrique tout autre, un pays rempli de foi et de courage, qui lutte pour survivre face à un désespoir qui pourrait l'étouffer.

On comprend dès les premiers chapitres que deux situations vont être mises face à face : la femme de Kurt qui se suicide pour une promotion loupée, et le peuple africains qui lutte chaque jour pour sa survie.

Cette lecture nous fait se poser des questions sur la dualité de l'homme et ce face à face perpétuel entre les européens, matérialistes et insatisfaits , et les africains, pauvres, mais heureux du peu qu'ils ont... Certes, l'idée est bonne mais je l'ai trouvée un peu convenue...

Le seul point que j'ai trouvé positif à ce roman est l'écriture de Yasmina Khadra : recherchée, franche et parfois incisive.
Lien : http://leslivresdagathe.over..
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Oui mais... J'ai lu plusieurs Khadra, j'ai commencé avec quelques policiers, j'ai été enchanté par l'attentat. On peut donc dire que j'aime cet auteur mais parfois, il m'énerve. Ici, l'histoire met un peu de temps à démarrer, mais lorsque nous arrivons dans la région du Darfour, nous sommes pris par le récit. Par contre, je n'arrive pas à rentrer dans son mode de pensée ou l'homme blanc, qui a tout pour être heureux ne cesse de se plaindre alors que l'africain qui aurait de quoi se plaindre affronte la vie avec philosophie et une envie plus forte. Ces raccourcis littéraires m'ont déplu et ne m'ont pas permis d'apprécier réellement ce livre.
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Une fois n'est pas coutume: je n'ai pas vraiment apprécié ce livre alors que d'habitude, les romans de l'auteur me plaisent beaucoup.

Je n'ai pas accroché à l'histoire, un peu tirée par les cheveux selon mon avis, ni aux personnages trop peu approfondis.

Surtout, je n'ai pas apprécié les phrases à rallonge parfois à peine compréhensibles.
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Un sujet prometteur, un thème d'actualité (le Darfour, les guerres en Afriques, les pirates somaliens), un auteur dont le verbe me séduit toujours et pourtant...

Drôle de roman par moments franchement manichéen, parfois tout en nuances où la narration alterne aussi entre un souffle épique où la violence est exacerbée et des lourdeurs allégoriques un peu indigestes.

C'est certes un roman qui se lit avec plaisir mais qui m'a un peu déçue pour quelques "points de détail" dont cette fin un peu trop à l'eau de rose (la bluette avec la jolie humanitaire italienne qui lui fait oublier tous ses malheurs est prévisible et finalement inutile !), ce toubib allemand que je n'ai pas réussi à trouver attachant (alors que ces angoisses et sa détresse dans la première partie en faisaient un bon personnage de roman), l'apparente facilité de communication entre allemand-français-africains sans l'aide d'aucun traducteur (même si, s'agissant d'une fiction, et que cela peut paraître sans importance, ça semble surtout peu crédible), les envolées lyriques (le vilain bourreau s'avère être un poète !).

Le roman offre pourtant un beau regard sur l'Afrique et évite l'écueil d'être condescendant : il donne à lire un portrait tragique et cruel où la survie se révèle dans l'humanité et la foi.
Sensation mitigée donc...
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Ses livres se promenaient sur les étagères des librairies et attiraient mon regard sans jamais motiver un achat. Je voyais son nom, ses romans sans jamais faire le pas. C'est un achat obligatoire chez France Loisirs qui explique aujourd'hui ce choix. L'équation africaine est ainsi le premier roman que je lis de Yasmina Khadra, romancier si souvent remarqué mais jamais rencontré.

L'ouvrage raconte l' "Afrique" et sa découverte tragique par un médecin en deuil, le Docteur Kurt Krausmann. Enlevé avec son plus cher ami par des pirates, l'homme, d'origine allemande, va subir tout ce qui fait l'"Afrique" noir et triste: la guerre, la violence, la pauvreté, l'injustice... Il découvre tout ce qu'il savait mais ne connaissait pas; il avait entendu, en effet, mais n'avait jamais rencontré, jamais vécu, jamais vu. La misère humaine jusqu'alors lui échappait, elle est dorénavant à ses pieds. Et forcément elle l'interroge, elle l'étonne, elle le fait réagir. Qu'est-ce? Pourquoi? Comment? D'où vient cette violence qui ne finit pas? Pourquoi la mort trône-t-elle en reine?

Kurt Krausmann est l'homme "occidental" (ce terme pour moi ne signifie pas grand chose); celui qui vit dans un confort, qui connait l'opulence et l'abondance, dont la vie "ordonnée" est assurée par une certaine sécurité; un homme qui va apprendre l'essentiel de la vie au contact d'un "continent" qui lui est étranger. Il apprend, en effet, à relativiser mais il lui faut, avant cela, se perdre et s'interroger.

Le roman a du bon. Il sait dessiner le désert qui fait l'environnement et l'âme humaine. Il sait nous raconter la violence et la haine. Il sait tracer la descente en enfer d'un homme jusque là épargné. Seulement, il fait aussi dans la banalité: l' "Afrique" souffre de nombreux maux mais garde sa "puissante identité", nous dit-il. L'"Afrique" est un continent affaibli mais préserve un rapport sain à la vie, nous raconte-il. L' "Afrique" apparaît comme le continent où la vie, parce qu'elle se fait dans des conditions difficiles, prend son sens véritable. Je ne pourrais prétendre le contraire et sans doute le reproche ne doit-il pas se faire mais enfin, pour ma part, je dois dire que j'ai trouvé cela d'une grande banalité.

Autre lacune à souligner: peut-on réduire le continent africain à quelques propos singuliers? le langage a l'habitude d'évoquer l'Afrique comme s'il s'agissait d'un pays qui fait bloc. Faut-il rappeler qu'il s'agit d'un continent, forcément pluriel, et qu'il ne suffit pas d'une expérience sur un territoire donné pour évoquer l'Afrique tout entier? L'Afrique est un continent divers et varié. le rappeler, c'est faire, je le conçois, dans la banalité mais il faut apparemment le souligner pour ne pas faire dans l' "africanisme" comme on ferait de l'"orientalisme". Est-ce ce que Yasmina Khadra veut nous raconter? Veut-il nous dire que l'homme "occidental", dans son expérience avec le continent africain, fait toujours dans la représentation faussée, la généralité et la banalité? Si tel est le cas, le travail est réussi. Sinon ...

Quant au personnage principal, quelques mots sont nécessaires. L'auteur lui fait perdre de sa crédibilité et de sa pertinence quand il lui impose un changement d'état d'esprit aussi rapide que l'éclair. Certes, dans la souffrance et le deuil, l'être humain peut vivre des sentiments contradictoires mais il le vit dans un cercle infernal. Il tourne en rond et ne sort pas de son infini désespoir en une seconde de réflexion. Ce qu'a eu tendance à faire, il me semble, le docteur Kurt Krausmann.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Le livre est agréable à lire mais les discussions morales sur l'Afrique sont simplistes et un peu lassantes. Pour commencer avec Yasmina Khadra, j'ai préféré " l'attentat" ou " ce que le jour doit à la nuit".
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Kurt, médecin allemand, souffre du suicide de sa femme Jessica. Il accepte l'invitation d'un ami pour tenter de s'évader et soigner sa douleur : un voyage en bateau, depuis Chypre jusqu'aux Comores, en passant par le golfe d'Aden. Et c'est justement là, au large des côtes somaliennes, que les deux amis vont être victimes de preneurs d'otages, assassins sans pitié.

Après la très grande déception de L'olympe des infortunes, je retrouve avec L'équation africaine le talent de conteur de Yasmina Khadra, ses histoires que l'on suit avec délectation, surprise et attachement. Dans une langue fluide, les phrases se déversent sur nous à une bien grande vitesse, avec cependant quelques bémols créés par certains (rares) mots que je n'ai pas trouvés à leur place, ou auxquels j'en aurais préféré d'autres, me semblant plus appropriés.

La corne de l'Afrique comme décor contemporain et apocalyptique de ce roman. La Somalie et ses pirates agités adeptes des rapts d'Occidentaux et de ses négociations de rançon, puis, le Darfour avec ses réfugiés, ses faims, ses conflits enlisés, ses humanitaires. A cet environnement sombre s'ajoute un personnage en deuil, en proie aux idées les plus noires. Avec son ami, ils seront enlevés, déplacés puis séparés. Alors que Kurt fera la connaissance de Bruno le Français, il perdra de vue Hans. Prisonnier en plein désert, sous l'étroite surveillance de geoliers nerveux, des jours passeront avec la faim au ventre et l'espoir qui s'affadit.
Dans la deuxième partie du roman, d'autres rencontres, et puis l'amour qui reviendra fleurir l'âme, nourrir l'espoir, malgré toute l'aigreur que Kurt accumule sur ces terres africaines qui lui ont montré tant d'inhumanité, qui l'ont tant dégoûté de ses semblables et de lui-même, mais aussi ces terres ont il a vibré.
Un personnage pour lequel on devrait éprouver beaucoup de compassion, mais qui curieusement peut agacer par son audace, son entêtement, son courage à rire à la barbe des plus féroces. Un portrait qui m'a paru un peu irréaliste.
L'équation africaine, avec ce titre qui voudrait faire croire à l'essai sociologique, est un roman multiple, roman d'aventure criant d'actualité, une histoire personnelle de deuil et de renaissance sur fond de réflexion sur l'état catastrophique de cette région du monde sans avenir apparent.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Un médecin allemand, dévasté par la mort brutale de sa femme, part avec un ami dans une mission humanitaire aux Comores mais ils se retrouvent otages de pirates somaliens.
S'ensuit donc un récit très dur sur les conditions de détention des deux Allemands et d'un Français amoureux de l'Afrique, bâti autour des conversations entre les otages et entre otages et ravisseurs et c'est là le problème.. S'il y a quelques beaux passages, j'ai trouvé l'ensemble très moralisateur, le personnage du médecin allemand peu sympathique et assez caricatural ainsi que ceux des pirates peints comme des brutes épaisses mais parlant comme des livres ! le style aussi m'a souvent gênée, trop de grandes envolées lyriques et de vocabulaire pompeux ... Et, pour clore l'histoire, une fin prévisible et un peu « à l'eau de rose » .
Dommage, le thème était intéressant mais le livre ne tient pas ses promesses.
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Un poète
A la suite d'un drame familial,un médecin Allemand va subir un changement radical dans sa vie .Quittant une existence pleine de vacuité et frisant la banalité,il se retrouve pris en otage à la suite d'un abordage au large des côtes Somaliennes .C'est alors la lente et irréversible transformation d'un homme soumis à une détention à l'issue incertaine ,dans des conditions innommables dont personne ne sortira indemne .Dans ce roman abouti ,au coeur de l'actualité qui nous fait porter un autre regard sur le monde et les hommes ,on prend part aux réflexions sur l'évolution d'un être qui va découvrir un continent et se redécouvrir lui-même .
Dans ce roman même si le style en est un tantinet ampoulé,un brin sentencieux et si contre toute attente les pirates parlent comme Montherlant ,cette histoire contée par Yasmina Khadra
Le poète Algérois nous laisse l'agréable sensation d'avoir accompagné au fil des pages « Un homme de lettres »
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Kurt, médecin allemand, a une vie tranquille jusqu'à ce qu'il retrouve son épouse, suicidée dans la baignoire. Désespéré, il accepte la proposition d'un ami : une croisière sur la côte est de l'Afrique. Mauvaise idée, au large de la Somalie, ils sont enlevés par des pirates...
Je ne sais pas trop quoi retirer de ce livre, il se lit facilement même si la fin est trop longue. Critique de la situation mise en place par les occidentaux un peu convenue. il n'y a pas de réelle surprise.
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