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3,78

sur 950 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour changer d'air après le décès brutal de sa femme, Kurt, médecin allemand, accompagne sur un bateau son ami Hans qui oeuvre dans l'humanitaire et s'aventure dans des zones dangereuses. Mauvaise idée : la mer c'est dégueulasse, les pirates [vous] baisent dedans...

Soit j'ai beaucoup perdu en algèbre, soit ma zone du cerveau consacrée à la géopolitique s'étiole par manque de sollicitations... Toujours est-il que je n'ai pas pigé grand chose à cette équation africaine. Ou plutôt, elle m'a fortement ennuyée.

C'est quoi l'Afrique ? Et les Africains, qui/comment sont-ils ? Peut-on généraliser ?
Un continent magique, peuplé d'individus pleins de ressources, selon un certain Bruno.
Pas si simple, rétorque Kurt qui voit surtout la misère, la corruption, la violence...
Des joutes verbales se déploient inlassablement entre ces deux-là. Y en a même un qui boude, comme un môme, quand il en a marre d'être contredit. Faut dire que leurs conditions de 'voyage' ont de quoi les mettre sous tension, les gars !

J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout de ce livre que j'ai traîné sur deux semaines, me faisant un devoir de le lire parce qu'il m'a été prêté par une collègue enthousiaste. J'ai fini par craquer soixante pages avant la fin... Et comme c'est bon de se sentir enfin libérée de cette lecture corvée !

Bien sûr, ma 'note' ne s'applique qu'à MA lecture, pas à la qualité de l'ouvrage. On peut y trouver des jolies phrases, de bonnes idées. Moi, j'ai souvent été mal à l'aise face à l'ambiguïté de certains propos.
____

Amusant : inversion des feuillets dans cet exemplaire emprunté en bibliothèque. Les pages 10, 14, 13, 12, 11, 15 se succèdent dans cet ordre ! Pas sûr que je m'en serais aperçu après quelques dizaines de pages, tellement je lisais d'un oeil distrait.
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La femme d'un médecin allemand se suicide. Désespéré, il part en mission humanitaire avec un ami, mais des pirates africains les prennent en otage.
Si le thème et les personnages correspondent bien à l'esprit de Yasmina Khadra, il n'en est pas de même de la forme.
On dirait que ce n'est pas lui qui a écrit. Dans ses autres livres, le ton est toujours juste, l'émotion passe et nous étreint.
Ici, c'est le contraire. C'est une accumulation d'idées toutes faites, de raccourcis. Les personnages sont moralisateurs, caricaturaux.
Les dialogues sont peu plausibles. de nationalités différentes, ils se lancent dans de longues conversations sentencieuses, sans aucun problème de langue.
Le ton général est vraiment too much, souvent pompeux avec des métaphores un peu lourdes.
Heureusement que j'ai lu avant six autres livres de Khadra que j'ai vraiment beaucoup aimés parce que si celui-ci avait été le premier, je n'en aurai peut-être pas lu d'autres et ça aurait été dommage.
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C'est toujours délicat de faire une critique négative d'un écrivain qu'on apprécie habituellement surtout lorsque l'on sent qu'il voulait faire passer un message fort sur le continent africain et le décalage entre nos petites vies bien bourgeoises et la réalité crue du quotidien en Afrique, mais j'ai trouvé ce roman raté, les personnages sont caricaturaux, l'atmosphère, l'ambiance , les dialogues : tout est artificiel .
J'ai craqué lors de la rencontre avec la jolie doctoresse italienne, les ficelles étaient décidément trop grosses.
dommage!
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Pour un de mes récents voyages en train, j'ai choisi dans mes livres de poches qui attendaient paisiblement depuis plusieurs mois, et parmi ces livres, figurait L'équation Africaine, le dernier roman paru à ce jour du grand romancier algérien Yasmina Khadra.

De cet auteur, j'avais beaucoup beaucoup aimé l'Attentat, lu il y a déjà quelques années, et dont j'avais bien apprécié aussi, mais dans une moindre mesure, ce que le Jour doit à la nuit, son roman le plus médiatisé et le plus connu (dont Alexandre Arcady en a tiré un bien plate adaptation).

Un des grands mérites de Yasmina Khadra est qu'e dans tous ces romans, il essaie toujours de s'intéresser à des problématiques actuelles complexes.

Ici, à travers de l'intrigue de son équation africaine, il nous plonge dans une Afrique en proie à la violence des pirates des mer, une Afrique désertique et appauvrie par des luttes de pouvoir. le thème de la prise d'otage en Afrique collait parffaitement avec l'actualité du moment, à en point troublant. Qu'ils soient touristes, humanitaires ou journalistes, les occidentaux sont porteurs d'un potentiel d'échanges et de rançons assez important.

Dans le roman en question, Hans, un médecin allemand, dont la femme vient de se suicider, accompagne un ami dans une mission humanitaire en Afrique. Ils se font tous les 2 enlever par une faction terroriste locale. Ils vont découvrir dans leur enfermement des aspects insoupçonnés de l'Afrique, et aussi, en apprendre bien plus sur eux-mêmes.. L'auteur place face à cette réalité un européen issu d'un milieu aisé, médecin, un homme qui évolue dans des sphères totalement étrangères et qui va se heurter de plein fouet à un monde inconnu.

Ce roman décrit ainsi la lente et irréversible transformation d'un Européen, dont les yeux vont, peu à peu, s'ouvrir à la réalité d'un monde jusqu'alors inconnu de lui. Khadra tente alors de nous décrire l'horreur de ce continent livré aux prédateurs et aux tyrans génocidaires de tous genres.

Bref, un choc des cibvilisations alléchant et intriguant au départ mais qui hélas ne remplit pas bien ses promesses à l'arrivée. La confrontation entre ces deux mondes aboutit à des pistes de réflexion parfois interessantes et peu usitées dans la littérature actuelle, mais hélas, le livre est plombé par un ton un peu trop moralisateur et sentencieux auquel ne nous avait pas habitué Yasmina Khadra.

Et les dialogues sonnent trop écrits, trop littéraires, trop artificiels, surtout dans la bouche de ces pirates a priori totalement barbares et sans aucune éducation.

Bref, un livre qui traite d'un sujet passionnant, mais dont la lecture est génée par un style ampoulé et convenu qui font de cette équation africaine une bien amère déception.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'aime certaines histoires de cet auteur, d'autres moins ; j'ai adoré « les hirondelles de Kaboul » et « Attentat ».
Je suis ses sorties littéraires avec intérêt et quand le sujet me plait, je me laisse tenter.

Pour ce roman, c'est l'Afrique qui m'a donné envie de le lire, on entend parler des otages à la télévision mais on est tellement submergé d'info qu'on oublie trop vite.

Le récit de ces deux hommes pris en otage est facile à lire mais peu être trop « doux », les conditions de vie tel qu'il les décrit sont supportables, les otages, trop sympa ; à la fois, l'auteur ne prend aucun parti ; les individus qui font le commerce d'hommes ont de bonnes raisons d'être en colère contre les occidentaux.

Je retrouve la plume de Y. Khadra où chaque camp a ses raisons d'agir même si les moyens sont violents.

Un bon moment de lecteur, mais je ne pense pas que je garderais longtemps son souvenir.
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Une histoire qui prétend combattre les clichés sur l'Afrique, mais qui en est pleine, que ce soit au niveau des personnages que des décors. En effet, la blonde Allemande est forcément glaciale et inaccessible, tandis que la brune Espagnole est chaleureuse et sensuelle, celui qui porte des lunettes est plus sensible que les autres bandits, les vieillards sont dignes... Quant à Kurt, je n'ai pas pu m'y attacher et donc compatir à ses souffrances, à cause de son égoïsme - qui, en étant plus creusé aurait permis de créer le contraste avec son ouverture progressive aux autres ; mais elle est justement trop rapide pour être crédible, sans stade intermédiaire qui permettrait de l'expliquer. Plus qu'un égoïsme, c'est donc un narcissisme insupportable. Les bandits sont eux aussi bien trop effleurés pour être intéressants. On ne sait même pas s'ils sont terroristes, révolutionnaires...
Au final, un roman que j'ai trouvé prévisible dans ses rebondissements, avec des personnages clichés. Même les décors ne m'ont pas dépaysée, alors que l'auteur n'oublie ni le désert, ni le Kilimandjaro, ni la jungle...
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Je n'ai pas du tout aimé ce livre. le roman y est peu présent et l'auteur s'étend en longues considérations philosophique sur l'Afrique. Ce qu'elle en décrit n'est que misère et violence, mais même les illettrés parlent comme des ministres.
La fin est naïve et prévisible. Vraiment, ce livre m'a ennuyée, mais je ferais l'effort d'en lire un autre (Les hirondelles de Kaboul" peut-être, pour me faire une opinion définitive.
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La quatrième de couverture était pleine de promesses. Ce livre allait nous ouvrir les portes de l'Afrique en levant le voile sur ses mystères, ses misères et sa force.
Après en avoir fermé la dernière page je reste perplexe.
L'auteur désire nous emmener sur une réflexion profonde de ce pays. Cependant la confrontation de notre monde occidental face à l'Afrique est, à mon goût trop radicale et trop restrictive.
A mes yeux pas le meilleure de Yasmina Khadra.
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j'ai eu des difficultés à trouver ce livre réaliste
pour ce genre d'histoire je préfère un témoignage ou une biographie
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Ayant découvert Yasmina Khadra avec Les Sirènes de Bagdad, je m'attendais à autant d'émotion et de justesse d'écriture. Malheureusement L'Equation africaine, malgré son sujet prometteur, ne séduit pas.
Kurt, médecin allemand, bouleversé par le suicide de sa femme est poussé par son ami Hans à faire un voyage en voilier au large des côtes africaines. Une prise d'otage par des pirates a lieu et on assiste alors aux tribulations des deux protagonistes à travers l'Afrique.
Le sujet est trop vite traité et les personnages manquent de profondeur. La comparaison entre la futilité du suicide de la femme de Kurt avec la dureté de la vie des africains, soumis aux famines et aux agressions violentes de groupes isolés, ne convainc pas. Aucune émotion ne dégage de ce livre sauf, pour moi, à un moment précis du roman où la situation bascule. On s'attendait à davantage de pathos vis-à-vis d'otages en Afrique.
Le style d'écriture est aussi lourd. Sont employés de nombreux adjectifs alambiqués cherchant vainement à alourdir l'atmosphère du récit au regard de la situation des personnages.
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