Les Gouttes de Dieu, tome 7

J'ai été moins accroché par ce septième tome que par les précédents même s'il reste intéressant sur le plan des découvertes à réaliser à propos des vins, comme le Calon Ségur que j'aime paticulièrement.

C'est un tome de transition avec la recherche par Sizuku et Miyabi de vins pouvant tenir tête aux 5 grands crus du bordelais. Cette partie est assez riche en informations mais je l'ai trouvée un peu confuse.

Ensuite, une nouvelle digression concerne les différences entre les marques, qu'il s'agisse de mode et donc, pourquoi pas, de vin. Là aussi, c'est un peu confus m'a-t-il semblé.

Puis, à la fin du tome, est enfin lancée l'énigme pour la découverte du deuxième apôtre qui verra un nouvel affrontement entre Issei et Shizuku. Mais, là encore, la présentation de la recherche à effectuer est peu claire et on peut donc imaginer un bel affrontement entre les deux jeunes.

Le dessin reste égal à la qualité des précedents tomes sauf peut-être dans les plus petites fenêtres, mais l'ensemble est toujours très agréable à regarder.

Shizuku et Miyadi ont relevé le défi de trouver des vins qui concurrenceraient les cinq grands crus bordelais en proposant les vins suivants :Château La tour Haut-Brion 1978 ,Château Grand Puy Lacoste 1990 ,Château Sociando Mallet 1985 ,Château Talbot 1986 et Château Chasse Spleen 1970 .Et démontrer l'importance du millésime et du travail des hommes et du terroir .Ils vont pouvoir maintenant se concentrer sur la recherche du 2ème apôtre avec pour seul indice: la Joconde .

L'histoire et la quête de vins continuent. Un peu de lassitude pour ce tome, l'impression que ça pédale un peu dans la semoule et que ça n'avance pas beaucoup. Une grande pensée, tout de même, pour Jim Harrison, parce que sur la couverture une photo de son vin préféré : Meursault.

Septième tome des Goutes de Dieu, accès sur la nostalgie. Au programme, des Bordeaux capables de concurrencer les cinq premiers crus classés et l'énoncé de l'énigme du deuxième apôtre. Un manga toujours aussi prenant.

Takasugi, un ancien camarade de lycée du passé de Miyabi refait surface et demande à la société où elle travaille de se procurer les 5 grands crus pour sa futurs boutiques de produits de luxe.
Miyabi s'engage à lui faire comprendre et découvrir qu'il n'y a pas que les grands crus qui valent la peine et que d'autres vins moins prestigieux et tout aussi bons voir meilleurs que ces derniers.
Shizuku et Chosuke vont l'aider dans la recherche de ses vins.

Un tome avec pour trame de fond le fait que le prix ou le prestige des 5 grands crus ne fait pas tout et que tout vin bien pensé, réalisé par l'homme et avec l'aide de la nature peut être un bon cru.

Le volet précédent permettait enfin de résoudre la première des énigmes vinicoles de la liste de Yutaka Kanzaki. Shizuku Kanzaki, fils d'un célèbre oenologue récemment décédé, et Issei Tomine, le fils adoptif du maître, avaient tous les deux apporté un Chambolle-Musigny 1er cru « Les amoureuses », mais il n'y eu cependant qu'un seul gagnant...

Il aura donc fallu six tomes pour trouver le premier flacon du défunt oenologue et quand on sait qu'il y a douze énigmes vinicoles (les « douze apôtres ») à résoudre et qu'il reste ensuite à trouver ce fameux treizième vin, surnommé « les gouttes de Dieu », avant de pouvoir récupérer l'héritage de Yutaka Kanzaki, vous avez vite fait le calcul du nombre de tomes que pourrait compter cette saga.

Il faut d'ailleurs attendre la fin de ce septième volet avant de s'attaquer au deuxième apôtre. L'auteur termine en effet d'abord la nouvelle parenthèse qu'il avait ajoutée à son récit. Afin d'attirer un nouveau client pour leur entreprise, Shizuku et ses collègues doivent en effet encore trouver des crus capables de rivaliser avec les premiers crus des cinq grands châteaux (Margaux, Lafite, Latour, Haut Brion, Mouton). Un défi qui avait débuté lors du tome précédant par la dégustation de ces vins de renom et qui est finalement assez vite résolu grâce à un nouveau coup de pouce de l'ami SDF de Shizuku.

Cette intrigue parallèle permet surtout à l'auteur de s'intéresser un peu plus aux personnages secondaires. Il s'attaque tout d'abord au passé de Miyabi et de son ancien amoureux Takasugi, en expliquant au passage pourquoi ce dernier ne jure dorénavant que par les marques et les prix. C'est ensuite le sommelier du bar à vins, Shiro, qui est à l'honneur, via une ancienne histoire d'amour. Il faut donc s'armer de patience avant l'annonce de la seconde énigme, qui s'annonce bien plus complexe que la première.

Dans ce septième tome, Tomine est plus que jamais décidé à remporter le prochain duel face à Shizuku. Sa détermination est sans faille. Shizuku ne semble pas s'en inquiéter outre mesure. Peut-être a-t-il tort de se laisser aller à savourer sa première victoire...
Au fur et à mesure des tomes, je commence à d'avantage apprécier les intrigues secondaires (le restaurateur en difficulté, la jeune femme amnésique, le camarade de classe de Miyabe) que l'intrigue principale centrée sur les douze apôtres. Dans ce volume, c'est justement grâce à une de ces intrigues secondaires que nous en apprenons plus sur Shiro Fujieda, le gérant du bar à vin et ami de Miyabe et Shizuku.

Encore un bon volume, même si je commence à me lasser un peu des passages avec toute la description des saveurs du vin, l'histoire en général continue à m'intéresser.

Cette fois, on y apprend que l'on ne peut pas juger un vin simplement par sa réputation.
La compétition entre Issei et Shizuku continue avec l'entrée en jeu du second apôtre et de nouvelles rivalités font leurs apparitions. de plus, certains personnages se développent et on commence à en savoir un peut plus sur eux.

En bref, c'est un volume plutôt sympa, bien qu'un peu long lors de certains passages.

EXTRAIT "Le bon esprit infuse ce tome 7, la douceur aussi. Plusieurs histoires consécutives, ce n'est donc pas ma configuration préférée que nous propose là Tadashi Agi. Chaque "chapitre" est plaisant, mais encore et toujours, cela dilue l'histoire principale avec des passages franchement dispensables."
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J'ai particulièrement aimé ce volume où Shizuku et Miyabi sont confrontés à un défi parallèle à celui des Douze Apôtres. Un amour d'enfance de Miyabi réapparaît et il va s'agir de lui faire comprendre qu'un vin excellent n'est pas forcément un vin de marque très cher, que la qualité du vin dépend plus de « La Terre, le ciel, les hommes » que de sa prestigieuse étiquette. Les jeunes héros vont avoir recours à l'aide de Pépé Robert (à la tête d'Einstein) dont j'adore le personnage et de la douce Madame du Pin.


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