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4,29

sur 4125 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Où iriez-vous dans le passé si l'on vous en donnait la possibilité et que souhaiteriez-vous changer ?
Jack professeur d'anglais en 2011 se retrouve à revivre en 1958 et se donne comme mission d'éviter l'assassinat de Kennedy. Ce postulat de départ permet de réfléchir sur la notion de temps, de destinée.
Un bon roman qui nous ramène aux années 50/60 au bon vieux temps comme dirait certain, on sourit à l'évocation de la vie d'antan, aux anachronismes. Comme d'habitude Stephen King s'en sort à merveille et la fin du livre qui pouvait être "casse-gueule" est génial.
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Ce livre de Stephen King est un délice de vintage. C’est un voyage dans le temps que ce dernier orchestre et maîtrise parfaitement à l’instar de ce qu’il a pu faire avec sa saga « La Tour Sombre » et ses changements de dimension. C’est en se plongeant dans le passé que Stephen King est aussi le meilleur. Avec lui, les années 60, c’est comme si on y était. Au niveau de l’histoire en elle-même, rien d’extraordinaire. Stephen King revient sur une période qui s’est déjà passé et doit se plier aux exigences de l’histoire. Il a du être confronté à plus d’une impasse. Du coup, il y a beaucoup de mises en abyme dans ce roman, des histoires dans l’histoire, car la difficulté première ici est de nous tenir en haleine de 1958 à 1964 jusqu’à l’heure fatidique.
Stephen King a trouvé donc la parade dans l’amour avec une histoire sentimentale simple et sans artifices avec en parallèle un fil d’espionnage. Il n’en a pas fait trop, quelquefois pas assez car les années s’écoulant et les pages aussi, il doit survoler certains moments. Le livre est déjà un pavé… Parfois le roman manque de rythme et l’on peut s’ennuyer sur quelques pages, on a l’impression de tourner en rond. C’est dommage ? Oui et non, car il applique ni plus ni moins la loi de la récurrence. L’histoire qui se répète.
Heureusement, la fin rattrape ce coup de mou ressenti au cœur du roman et les cent dernières pages sont pleines de rebondissements et le final est vraiment plein de sagesse ! Logique certes, mais riche en émotions !

Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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CHALLENGE PAVES 2014/2015 (12/15)

Avec "22/11/63", Stephen King nous offre une intrigue extrêmement originale, loin de ce que j'avais déjà lu dans "Cujo", "Carrie" et autre "Shining". J'ai beaucoup aimé cette idée de voyage dans le temps et de retour dans les sixties.

2011, Jake Epping, professeur d'anglais ne peut refuser à son ami al gravement malade, de retourner à sa place dans le couloir du temps qu'il a découvert, afin d'empêcher l'assassinat du Président Kennedy. D'abord incrédule, il a fini par croire al devant certaines preuves apportées à la suite de ses propres interventions dans le passé, notamment des photos et des coupures de presse d'une jeune fille sauvée d'un accident de chasse en 1958. Ayant appris en plus qu'un de ses élèves du groupe d'adultes qu'il encadre actuellement a vu, cette année-là, toute sa famille massacrée par leur père alcoolique, Jake se dit que c'est le moment de retourner en 1958 pour empêcher ce drame. Mais il va découvrir que le passé ne se laisse pas modifier sans conséquence sur le futur (l'effet papillon), sans compter qu'un élément non prévu va entrer en ligne de compte à travers le talent pour la danse d'une jeune bibliothécaire.


Tout au long de presque 1000 pages, Stephen King nous dresse un superbe portrait de l'Amérique des années 50/60, à travers la musique, les difficultés d'intégration du peuple noir, le puritanisme, les us et coutumes, et on ne peut que saluer son travail de documentation. Certains personnages sont vraiment attachants, en particulier ceux rencontrés lors de son séjour à Jodie pendant la période où Jake va enseigner d'où de belles réflexions sur le métier. le retour en 2011, avec les conséquences engendrées par son intervention et la fin sont assez inattendus.

Mais, car il y a un mais, toute la partie concernant la surveillance de Lee Harvey Oswald avant l'assassinat de JFK, avec toutes les discussions politiques engendrées, a été pour moi d'un ennui mortel. J'y ai ressenti une grosse baisse de régime et à mon goût, le roman aurait pu être raccourci de 300 ou 400 pages d'où, malgré mon enthousiasme du début et de la fin, une note de 13/20.
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Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, apprend que son ami al Tempeton a voyagé à plusieurs reprises dans le passé. Chaque voyage dans le temps commence à la même date, le 9 septembre 1958, à la même heure et au même endroit. le voyage dans le passé peut durer plusieurs années qui ne correspondent toujours qu'à 2 minutes en temps réel, et à chaque fois les actions de al ont une incidence sur le futur. Mais dès qu'il retourne dans le passé, tout ce qu'il a pu faire auparavant est effacé et tout est à refaire. Désormais trop malade pour continuer, il confie sa mission à Jake : retourner dans le passé pour empêcher l'assassinat de Kennedy.

Ce gros pavé de plus de 900 pages est brillant. Tout d'abord parce que le thème du voyage dans le temps est risqué. Il faut à tout prix éviter les grosses incohérences pour transporter le lecteur qui voudra bien croire en la possibilité d'un tel voyage le temps de sa lecture. Je n'ai pas relevé d'incohérences, les postulats de base du voyage dans le passé posé par Stephen King sont respectés et l'auteur nous embarque dès les premières pages. Comme Jake Epping, nous sommes au début incrédules, hésitants mais nous nous laissons très rapidement prendre par le récit. On se doute que chacune des actions de Jake aura une incidence sur le futur, bonne ou mauvaise, même si, comme le personnage principal, on finit par oublier le futur (présent initial) pour ne souhaiter qu'une belle vie à tous ces personnages rencontrés à Jodie et rendus si attachants par l'auteur. Jake découvre donc la théorie de l'effet papillon, qui l'obligera à faire des choix, des sacrifices. Il remarque également que le passé est tenace et difficile à changer quelle que soit la nature des intentions. On est également frappé, tout comme Jake, par toutes ces harmonies, ces coïncidences frappantes, ce passé qui ne cesse de se rejouer.

Brillant aussi pour la description d'une époque, les années 1950/1960. Même si l'auteur précise dans sa postface qu'il n'a pas suivi les faits à la lettre, ce roman constitue un bon documentaire historique, sur la petite histoire avec la description des tenues, des moeurs, des loisirs, etc. et la grande histoire avec la crise de Cuba, la chasse aux sorcière, l'assassinat de Kennedy. Passionnée par les États-Unis, j'ai été très heureuse de pouvoir me remémorer certains faits et d'en apprendre de nouveaux. Jake Epping se pose en observateur privilégié d'une époque, et comme témoin quasi unique de la vie de ce type a priori sans histoire et inoffensif (à part pour sa femme !), Lee Harvey Oswald. Je ne voudrais pas trop en dire pour ne pas gâcher votre lecture, mais ce roman pose de vrais questions : que ferions-nous si la possibilité de retourner dans le passé nous était donnée ? Serions-nous prêts à assumer les conséquences ? Quels drames peuvent survenir du fait de l'effet papillon ?

Ce pavé se dévore de la première à la dernière page, malgré quelques longueurs. Stephen King maîtrise son sujet et nous entraîne dans cette charmante petite ville de Jodie dans les années 1960. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur ne glorifie pas le passé pour condamner notre époque moderne. Il souligne bien sûr le charme de cette époque mais sans oublier de condamner le racisme, le manque d'ouverture d'esprit et le puritanisme.
L'écriture est captivante, le rythme soutenu (malgré, je répète quelques longueurs, mais qui s'oublient assez vite), les personnages parfaitement décrits, on s'attache très vite au héros, on compatit à ses douleurs, à ses peines, à ses choix difficiles ; on comprend ses colères et ses doutes.

Si vous souhaitez passer de longues heures captivé par un bon roman prenant, foncez !
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Cela fait maintenant deux semaines que je vis avec Jake Epping / Georges Amberson, en 1958 à Dallas...et le retour est difficile. Deux semaines que je pense à lui toute la journée, pestant contre ce qui m'empêche de lire (boulot, dodo mais heureusement il y a le métro), me demandant s'il parviendra à influer le cours de l'histoire, la sienne et celle de ceux qu'il aime, et L Histoire, celle de notre monde.
Merci à Monsieur Stephen KING: le parfait conteur, qui tient en haleine et émeut, avec inventivité, suspense, poésie même, et néanmoins "vraisemblance". J'y ai cru, en tout cas, cela n'avait aucune espèce d'importance.
Les interrogations sur l'effet papillon sont troublantes et me dissuaderont désormais de divaguer inutilement sur le thème "Et si j'avais fait autrement...".
Un régal.
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En 2011, un professeur de littérature anglaise, Jake Epping est appelé au chevet de son ami Al, qu'il avait laissé en pleine forme quelques heures auparavant et qui se retrouve mourant d'un cancer. al lui révèle qu'il a trouvé un passage pour retourner en 1958, à l'arrière de son restaurant et qu'il y a fait de nombreux voyages. Hélas, la mission qu'il s'était donnée, à savoir d'empêcher l'assassinat de Kennedy en 1963 a échoué en raison de la maladie contractée là-bas et il persuade Jake de reprendre le flambeau...

Je ne suis pas vraiment une grande fan de Stephen King, bien que j'aie lu pas mal de ses livres mais j'ai attiré par celui-là en raison de l'histoire, basée sur une voyage dans le temps et une uchronie (je trouve ce type d'exercice assez fascinant). Et je dois dire que j'ai été scotchée d'un bout à l'autre de ce pavé pourtant fort épais ! J'ai bien aimé la façon dont il raconte les années 60 aux États-Unis, avec beaucoup de réalisme et de détails. Rapidement, on se rend compte des possibilités infinies qu'offre le voyage dans le temps et on comprend mieux qu'il faille 900 pages à l'auteur pour modifier le cours de l'Histoire. Mais les conséquences, l'harmonisation passé/présent, l'effet papillon rendent aussi l'exercice très riche et incertain, c'est tout l'intérêt de ce roman qui m'a tenue en haleine de bout en bout, avec toutefois une petite déception à la fin (encore qu'en y réfléchissant après coup, il n'était pas possible que ça finisse autrement)...
Une remarque sur le livre en tant qu'objet : étant devenue liseuse occasionnelle d'e-books, j'ai regretté d'avoir pris celui-là sous forme papier car il est vraiment lourd et pas pratique... Mais bon, comme ça, je pourrai le prêter à mes amis ! ;-)
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C'est une pépite comme seul Stephen King sait nous en offrir &#xNaN;

Et si l'assassinat de Kennedy pouvait être évité ?
Pour répondre à cette question l'auteur déploie des trésors d'imagination mais surtout un travail de recherches historiques exceptionnel !

J'ai adoré cette plongée au coeur de l'Amérique des années 60, où on nous rappelle que malgré l'insouciance et la douceur de vivre apparente, un énorme travail est à faire sur les droits des femmes et contre la ségrégation.

Les pages nous entraînent, se répondent, aucun événement n'est laissé au hasard, le sens du détail est incroyable !

Je ne peux que vous le conseiller !
Lien : https://www.instagram.com/da..
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Ce livre est le troisième livre de King que je lis après Shinning et Misery et je dois avouer que j'adore la plume de King.
Dans ce livre il faut un peu de temps pour rentrer dans l'histoire mais une fois dedans on ne sort plus du livre.
Je l'ai déjà dis sur d'autre livres mais je le redis avec celui-ci, il y a des histoires où il n'y a pas besoin de faire de grand discours pour dire que l'on a aimé ou non et c'est le cas ici. J'ai vraiment adoré cette histoire et en plus c'est vraiment bien écrit et les personnages sont attachant ou détestables mais la plus part du temps certains sont juste de passages ce qui fait qu'on ne peux pas réellement se faire un avis sur eux.
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Et si vous aviez la possibilité d'empêcher l'assassinat de John F. Kennedy ? Et si vous pouviez tout faire pour que le cours de l'histoire change ?
En 2011, Jake, professeur dans un lycée du Maine, découvre l'existence du Terrier, sorte de faille temporelle, située dans la réserve d'un restaurant qui ne paye pas de mine dirigé par Al. Al, atteint d'un cancer, n'a pas pu mener à bien la mission qu'il s'était donné : tout faire pour que JFK ne soit pas assassiné en 1963. Mais tout n'est pas si facile et Jake va découvrir que le passé s'harmonise mais qu'il est coriace et ne se laisse pas changer aussi simplement...

Stephen King s'attaque à l'assassinat de Kennedy, sur le papier je dis oui ! en pratique, je dis oui mais... Autant j'ai beaucoup aimé toute la première partie où Jake découvre le Terrier, où il tente de changer le passé et de voir les conséquences de son action à Derry ; autant toute la partie à Jodie, même si elle est très agréable dans le sens, où les personnages sont sympathiques à suivre, m'a paru vraiment longue. Alors oui elle explique forcément les choix de Jake plus tard mais ça m'a semblé long, j'ai même fait une pause de quelques jours vers la 500ème page car je trouvais que ça n'avançait plus !
Jake suit Marina et Lee Oswald d'appartement miteux en appartement miteux, il écoute leurs conversations, leurs disputes, les élucubrations De Lee... Et dans le même temps, Jake vit une vie de prof tranquille, il rencontre Sadie et l'amour, et tout va presque bien. C'est très chouette, on découvre vraiment l'Amérique des années 60 mais globalement, il n'y a pas trop d'action... à un moment donné, j'avais même oublié que Jake était là pour empêcher l'assassinat de Kennedy. Même si tout s'accélère vers la page 700 avec une succession d'événements, je crois que c'est un peu trop tard dans l'histoire...
A côté de ça, 22/11/63 est un roman ambitieux, audacieux dans lequel on retrouve le style de Stephen King, avec une ambiance angoissante alors qu'il n'y a rien qui le suggère, à part ses mots, des expressions particulières, des tournures de phrase. Je n'ai pas eu un énorme coup de coeur mais ça m'a plu, c'est une véritable description de la vie dans les années 50/60 et une uchronie intéressante.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Voici un pavé de plus de 900 pages qui nous entraîne dans les années 60 aux Etats-Unis. Stephen King arrive à le décrire avec un tel réalisme que l'on s'y plonge avec entrain.

Jack Epping, le personnage principal, retourne dans le passé pour éviter que le président Kennedy soit tué. Cinq longues années, dans le passé où il doit s'insérer dans cette époque et il y arrive plutôt bien, où il tombe amoureux et, bien entendu, où il doit surveiller Lee Harvey Oswald. Mais "le passé est tenace". Pourra-t-il le changer ? Et justement, faut-il le changer ? Quelles seraient les conséquences ?
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