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4,29

sur 4101 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Avant toute chose je n'ai lu que Bazaar de cet auteur.

Moi comme un imbécile, j'achète le livre en tout bon amateur des livres d'Ellroy ou de Don DeLillo (Libra, la trilogie Underworld USA), le seul bouquin que j'avais lu de King était pas mal, donc j'ouvre celui-ci et je me dis terrible cela s'annonce passionnant, puis le héros (avec le charisme d'un oeuf au plat) entame son long voyage dans le passé et là précisément c'est mort, c'est parti sur 400 pages "je m'achète un beignet, il coute 12 cents et il est vraiment meilleur en plus, l'essence est moins chère, tout le monde fume, c'est pas bien, les voitures sont belles, la main d'oeuvre est pas onéreuse, les gens sont gentils" oh mon Dieu comme ses pages sont longues, désespérantes d'intérêt , un peu comme j'imagine lire la biographie de vieux cons séniles

Le bon vieux prof d'anglais qui appelle sa nana ma pepette, ça m'a achevé, un jour il flippe juste de miser 100 dollars sur un combat de boxe, le lendemain il répond aux flics avec l'assurance d'un arracheur de dent, passons, ce n'est pas rédhibitoire, ce sont les mémoires de jean-pierre kofkof sur les marchés de son enfance et hop je cible les nostalgiques

Du bon côté je retiens, les 100 premières pages très chouettes ; le fait que le héros ne soit pas un cliché du film d'action. Les petites phrases sympas de temps en temps,les situations anachroniques et en même temps le Georges est tellement coincé du cul que sa morale est pas très éloignée de celle de 1950 ; tous les scénarios que cela m'a fait défiler dans le ciboulot, du genre si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle, si Mitterand avait eu piscine en 1981...

Pour la première fois je me sens dans la peau d'un jeune qui dirait "ton truc là c'est dépassé", Y a plus de twists dans un épisode de Lost que dans 900 pages de ce bouquin.

Il n'y a ni la classe absolue des chiens de Tindalos, ni le rendu énorme de Don DeLillo et Ellroy sur ces années et précisément sur cette affaire, juste un nostalgique qui nous rappelle que les fruits biens mûrs, c'est mieux que la junkfood et c'est reparti sur 300 pages
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alors désolé, j'ai beau être fan du KING, là c'est un gros ratage. Trop long (j'ai même pas fini tellement c'était ch...), des coquilles inadmissible pour un éditeur de ce calibre, et des trucs ridicules (qui peut appeler sa fiancée "pépète"? Sérieux..., mais ça ça vient peut-être de la traduction...)
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Très chers adeptes de Stéphane Roi, sachez que je ne suis pas fan de ses écrits. Sa seule série de livres que j'ai appréciée c'était la Tour Sombre, mais je ne l'ai pas terminée car quand il a (ENFIN) sorti le dernier tome j'ai songé qu'il me faudrait relire les précédents pour être à jour. Et puis j'ai pensé au train (oh nooooon pas le traiiiiiin) et je n'ai rien relu. Depuis des années le dernier tome me nargue, vierge de tout lecteur sur son coin d'étagère.

Pourquoi 22/11/63 alors?
Parce que comme pour la Tour Sombre on me l'a conseillé. Qu'ado j'avais vu le film JFK et à l'époque, suite au film, l'affaire m'avait passionné. Enfin comme je suis en pause réseaux sociaux, je lis encore plus que d'habitude donc quand je ne vide pas ma PAL, j'envoie du lourd et cherche du côté des pavés (sans être au point de reprendre la maison des feuilles par contre, faut pas déconner) histoire que ça tienne un moment (oui, la taille compte).

Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Bah parce que contrairement à beaucoup céans je n'ai pas kiffé mon Code Quantum. Oh ça se lit bien, très bien même, cela écrit j'ai trouvé que ça traînait pas mal (énormément) en longueur. En gros notre héros voyage dans le passé pour y changer le cours des choses (et faire le bien) (parce quoi qu'il se passe il y a toujours la Morale et zyva paye les conséquences de tes actes dans l'oeuvre de King ) dont la mort de Kennedy. Niveau scénario c'est facile, des fois l'effet papillon demeure (on peut ramener des trucs et les garder indéfiniment, la thune par ex), d'autres s'annulent (comme les actions qui changent le cours de l'existence qui sont effacées à la prochaine virée) à chaque voyage dans le temps, on ne sait pas pourquoi ni quelles en sont réellement les conséquences et tralala. Facile mon Stéphane, comme ça t'as plus qu'à nous écrire tranquille des tartines sur cette reconstitution édulcorée des années 50-60, certes très dépaysante, et notre héros qui s'y balade comme on irait jouer en GN ou visiter un écomusée avec acteurs vivants, une bière fait maison à la main.
Pareil pour Kennedy. On ne s'embarasse pas de polémiques ou diverses théories. Droit au but. le tueur c'est Oswald point et c'lui qu'on doit pourchasser. Parce que rolala l'est vil lui. Même qu'un jour je l'ai croisé dans la rue et il m'a fait un mauvais sourire. Brrrr. (Sisi je cite quasi le bouquin).

J'ai donc l'impression que King avait envie de se faire plaisir et de s'offrir une (grande et longue) virée d'aventures et de bons sentiments (avec un peu de mots prout couilles bites pour faire livre de grands) dans les années 60. Et si tu ne vas pas plus loin que le bout de ta page, ça fait complètement le job, une escapade agréable (car oui j'étais plutôt contente de retrouver ma lecture à chaque fois que j'ouvrais le livre) et distrayante. Très naïve et fleur blues aussi donc j'ai pas mal soupiré et lu en diagonale sur la dernière partie surtout que tu peux attendre longtemps avant d'arriver à la date éponyme (pourquoi ai-je continué ma lecture alors ?) (j'voulais savoir si JFK était sauvé et s'il y avait des conséquences toussa ou si c'était tout le temps en mode YOLO ce bouquin). Adonc je pense vite l'oublier et même, moi Grand Ronchon du livre, me demande : si un inconnu avait écrit ce pavé aux thèmes maintes fois exploités, aurait il eu le même écho ? (Mais oui voyons Moi-même ou alors c'est parce que l'auteur aurait été un grand méchant qui pouic et là le karma l'aurait panpanculter).

Bref. J'aime toujours pas lire Stéphane Roi.
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Le démarrage m'a paru trèèèès long, descriptif (voire carrément poussif) ! On entre rapidement dans le vif de l'intrigue, et pourtant, j'ai trouvé que les 200 premières pages se déroulaient vraiment trop lentement... Je ne saurais dire si ce sont les multiples digressions ou les détails logistiques qui ont eu raison de mon attention...
Les péripéties s'enchaînent ensuite, donnant même lieu à une histoire d'amour (dont les prémices n'interviennent qu'en page 385...) et pourtant je n'ai pas été embarquée par ce voyage dans le temps...

J'ai eu du mal à m'attacher au héros - pourtant pas antipathique - et à apprécier le style d'écriture - pourtant pas mauvais - sans savoir ce qui expliquait ce manque d'implication de ma part. Pourtant, le narrateur s'adresse souvent directement au lecteur, ce qui est plutôt de nature à rapprocher la personne qui lit de l'action ; pourtant, la structure est indéniablement maîtrisée (faut-il rappeler que l'auteur est, depuis longtemps, passé maître dans l'art de tenir en haleine !)... Bref, "pourtant pourtant pourtant"...

Malgré l'intérêt de l'intrigue, de l'époque choisie (1958-1963) de l'histoire dans L Histoire, des multiples personnages... J'ai abandonné ma lecture après avoir péniblement dépassé la moitié du livre (page 572 sur 937...) Dommage, mais il y a trop d'excellents livres dans ma PAL mentale pour y consacrer plus de temps ... Peut-être y reviendrais-je plus tard...
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Sans être un inconditionnel de King, j'ai connu de grands moments de lecture avec cet auteur, mais là je mentirais en disant que c'était l'extase.
Premièrement, c'est long, très long! Et poussif. La longueur il faut pouvoir la tenir.
Le voyage dans le temps est un sujet qui peut donner d'excellents romans: le voyageur imprudent, de Barjavel par exemple, où le héros va lui aussi tenter de "réécrire" L Histoire.
Le sujet était donc prometteur, mais au lieu de ça, une romance hors de propos occupe une bonne partie du récit où King nous inflige une nostalgie facile des années 1960. le début était pourtant accrocheur, ainsi que le portrait intime d'Oswald.
King écrit trop et ça ne marche pas à tous les coups. Enfin, ce n'est que mon avis!
Ses grands crus, je les ai plutôt trouvés dans Cujo, Misery, Dolores Clairborne, pour ne citer que ces trois romans.
Une déception donc.
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Pfff, quelle perte de temps !
J'ai été très fan de King depuis mon adolescence jusqu'à il y a peu...
Et là, c'est le dernier petit caillou pour mon tas de "ras le bol". Enfin... petit, petit... 1000 pages, le "petit" pavé !
Moi qui me faisait une fête d'avoir 1000 pages de mon auteur vivant favori pour moi toute seule... d'autant plus sur une époque qui me fascine...

Ce n'est pas que c'est mauvais : King sait toujours utiliser avec maestria le sujet verbe complément.
Et même, je vais pousser le vice à dire que si c'est une première lecture de King, c'est un bon choix !
Mais quand on a déjà lu tout ce qu'il avait écrit (ou presque mais vu que j'en ai lu certains une dizaine de fois, on va dire que ça compense), ben... ça fait longuet !
Pas de surprises : on retrouve toujours son lien d'un livre à l'autre (ici, c'est Ca qui est cité), son chien torturé (je le guette à chaque fois tant ça m'insupporte), l'histoire d'amour qui n'a aucun avenir (il aurait pas un peu trop lu Roméo et Juliette ?), son crescendo mythique (qui met 900 pages à se hisser péniblement) et son dénouement rapide (qui, en avis extrêmement personnel, manque de peps, était prometteur de tant de choses et qui s'aplatit comme un soufflé Gastonnesque).
On retrouve aussi son style si particulier, ses bons mots...
Par contre, on échappe vaguement à LA scène d'accident de voiture... pour retrouver plus loin ce qu'il avait besoin d'exprimer sur son séjour à l'hôpital. Perso, je trouve ça un poil redondant de lire encore et encore et encore les conséquences traumatisantes de son propre accident. Je suis son lecteur, pas son psy... même si j'accepte volontiers que l'écriture peut être une excellente thérapie. Mais environ dix ans et une dizaine de bouquins après, c'est possible de passer à autre chose ?

Zut, quoi ! J'ai eu l'impression de relire une énième fois un ancien roman (n'importe lequel) !
Le pire, c'est que ça reste du bon King, hein ! Mais pour un novice du genre...

Pour ma part, je pense lire Dôme et si celui-là est tout aussi mou du genou, je laisserai tomber définitivement le genre.
Désolée, King ! Mais fallait pas se reposer sur ses lauriers...

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Voici la 290° critique sur le roman de Stephen King ! Je n'ai pas l'ambition d'ajouter grand chose d'original, mais seulement quelques impressions de lecture. le roman ne m'a pas paru trop long dans son architecture : après tout, j'ai bien lu "La Tour Sombre" dans son intégralité, du tome I au VII (sans parler du supplément). L'histoire de voyage dans le temps, de correction du passé, des conséquences imprévues de ces corrections sur le présent, sans être follement originale, est racontée de façon convaincante. Et le réalisme du ton et de l'imagerie de King, aussi bien dans la description des années 2000 que des années 60, est toujours magique et percutant. Ce serait en somme un bon King, avec ses effets de rimes et d'échos, d'auto-citations, son suspense et autres qualités qui sont sa marque de fabrique.

Toutefois ... à ma connaissance, c'est le premier livre de King que je lis où la politique tient une aussi large place, et où l'intrigue prend un tour presque policier ou d'espionnage (traque, recherche, surveillance patiente du suspect, milieux louches, etc ...). La politique en littérature n'est pas une affaire d'opinions du lecteur, elle doit s'intégrer esthétiquement à l'ensemble et faire un bon effet romanesque. A mon goût, ici, l'effet est raté, et comme j'évite soigneusement les romans policiers et d'espionnage, la présence de ces éléments dans le roman de King m'a agacé, ennuyé et finalement coûté bien des efforts pour aller jusqu'au bout. le contrepoint avec la belle histoire d'amour, les allées et venues du héros d'un quartier sordide de Dallas à la petite ville idyllique, sentent trop le procédé de contraste mécanique pour convaincre.

Un de ces jours, je crois, il faudra que je relise ce roman à tête reposée.
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U n rendez-vous manqué avec ce livre. Commencé deux fois, jamais pu aller jusqu'au bout. Trop long, pas captivant, une impression de "retour vers le futur 7"... Bref, sûrement un petit accident de parcours sur le long chemin avec le KING que j'adore par ailleurs !
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Pour moi, Stephen King, c'est le maître du suspense, qui vous empêche de fermer l'oeil grâce à des livres comme « Carrie », « Bazaar » ou « Simetière », pour ne citer qu'eux. Quand à l'assassinat de Kennedy, qui reste encore aujourd'hui un des plus grand mystère de l'histoire avec ses mythes et ses théories du complot, c'est un fait historique qui m'intéresse depuis longtemps.

Ce livre était donc particulièrement prometteur...

Malheureusement, l'histoire traine en longueur, avec une multitude de personnages parfaitement inutiles (connaissant Stephen King, on se dit qu'à un moment donné les multiples personnages et anecdotes vont finir par se recouper pour donner un sens à l'histoire, en fait non!)

Il y a pourtant du potentiel, chaque retour dans le passé du personnage, modifiant un événement (important, ou plus modeste), influe sur l'avenir, c'est le fameux « effet papillon », qui aurait pu donner à l'auteur de bonnes idées, mais là aussi ça tourne en rond, d'autant plus que le personnage revient dans le présent pour constater les conséquences de ses actes dans le passé, et que du coup quand il décide de retourner dans le passé pour changer d'autres choses, ce qu'il a fait précédemment est annulé et il doit recommencer tout son parcours ( ce qui explique que le livre fasse plus de 700 pages, et qu'on ait sans arrêt l'impression, non pas de revenir en arrière, mais de tourner en rond).

L'histoire d'amour est émouvante, mais prévisible, le retour dans l'Amérique des années cinquante est intéressant, mais on a la même chose en regardant un épisode de Happy Days. Quant au thème principal, l'assassinat de JFK, il occupe finalement très peu de place dans le livre, les rebondissements espérés n'arrivent pas, et l'histoire se dégonfle comme un ballon de baudruche en quelques pages.

Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Il y a presque 50 ans, « 22/11/63 » de Stephen King
Voilà un petit rappel à l'ordre : voir sur un réseau social un de mes contacts lire ce roman ! Je suis vraiment à la bourre dans la rédaction de mes articles ! Mea culpa ! Mais cette année, mon rythme de travail m'empêche d'être rigoureuse et régulière sur mon blog…Promis, je vais faire des efforts…
Il ya plus d'un mois – voire plus – j'ai lu ce pavé de Stephen King – plus de 900 pages…. Alors le projet est ambitieux : raconter le monde sans l'assassinat de JFK…comment ? en imaginant que Jake, le héros du roman, un professeur vivant au XXIe siècle, plonge dans le passé et change le cours de l'Histoire.
Sur le papier, le projet est intéressant : savoir quel monde le président Kennedy aurait pu construire sans l'acte meurtrier de Lee Oswald. Mais la réalisation n'est pas à la hauteur du projet et c'est bien dommage.
Dès le début je suis déçue par cette science fiction qui permet à un homme de plonger dans les années 60… mais à la limite, pourquoi pas ? Il faut bien trouver un moyen de faire un bond dans le passé. Mais Stephen King se perd dans son sujet en introduisant ce qui pour moi est une erreur : une histoire d'amour mièvre et mielleuse entre Jake et Sadie. Et quelle déception de voir le roman tourner au sentimentalisme !!!
J'aurais aimé que le monde avec Kennedy nous soit raconté, qu'il y ait une vraie analyse de ce personnage politique et de ses actions. Et bien, je reste sur ma faim malgré les presque mille pages…
En résumé : un projet ambitieux et intéressant mais une réalisation décevante…

Lien : http://gourmandisesetplaisir..
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