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Citations sur Cujo (60)

Prends tes tripes, Bannerman. Si tu dois crever, tu crèveras, mais pas avant d'attraper ce putain de micro et d'appeler à l'aide. Prends tes tripes et fous-toi debout...
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"Tu ne sais rien du vide, Vic. Je ne crois pas du moins. Tu es un homme et les hommes s'engagent. Les hommes s'engagent pendant que les femmes courent après la poussière. Nous faisons le ménage dans des pièces désertes en écoutant parfois le vent qui souffle au-dehors. Mais parfois on a l'impression qu'il souffle à l'intérieur, tu comprends? Alors on met un disque de Bob Seger ou de J.J. Cale mais on entend toujours le bruit du vent et puis les idées viennent, oh! pas de bonnes idées, non, mais elles viennent quand même. Alors tu vas nettoyer les waters, la baignoire, l'évier et puis un jour, tu te retrouves devant la boutique d'un anticaire à regarder des petits bibelots de porcelaine et tu te dis que ta mère en avait une pleine étagère, et ta grand-mère également."
[...]
- J'essaie de te dire que je passais tellement de temps devant le miroir que je me voyais vieillir, que je me rendais compte qu'on ne me prendrait plus jamais pour une gamine, qu'on ne me demanderait plus jamais mon permis de conduire quand je commanderai de l'alcool dans un bar. J'ai eu peur de voir que moi aussi j'étais devenue une adulte.
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- Ce que je veux dire, c'est qu'il a rien eu à faire pour l'avoir. Tu comprends ? ( Il regardait sa mère intensément.) il l'a acheté avec de l'argent, il a payé quelqu'un pour le réparer, il a encore payé pour qu'on le livre ici, et il dit que c'est à lui mais il n'a jamais rien... tu vois, il n'a jamais rien... oh, et puis je ne sais pas.
- il ne l'a pas fabriqué avec ses mains ?
Malgré la peur qui s'intensifiait, se concentrait, Charity, conservait une voix calme.
- Ouais! C'est ça ! Il l'a acheté avec de l'argent, mais il a rien fait...
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Le chien la dévisageait. Cela paraissait aberrant mais Donna en était maintenant certaine. Les yeux fous de l'animal ne quittaient pas les siens.

Non, tu te fais des idées. Ce n'est jamais qu'un chien, un chien malade. Cela va déjà assez mal comme ça, sans que tu commences à voir dans le regard de ce chien des choses qui ne s'y trouvent pas.

Quelques instants plus tard, elle se dit aussi que les yeux de Cujo devaient faire comme ceux de certains portraits qui semblent vous suivre où que vous alliez dans la pièce.
Pourtant, Cujo la regardait. Et ... elle en éprouvait une impression familière.
Non, se dit-elle, essayant de chasser la pensée, mais il était trop tard.

Tu l'as déjà vu, n'est-ce pas? Le matin qui a suivi le premier cauchemar de Tad, le matin où les draps et les couvertures étaient revenus sur la chaise, l'ours en peluche posé dessus; le matin où, quand tu as ouvert le placard, t u as aperçu une forme ramassée aux yeux écarlates, une bête prête à bondir, c'était lui, c'était Cujo; Tad avait raison depuis le début, mais le monstre ne se trouvait pas dans son placard... il attendait ici
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Mais les monstres ne meurent jamais.
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Il hocha la tête et alluma la radio, montant le son a fond. Il ne l'écoutait pas vraiment, à part les résultats de base-ball, mais cela lui faisait une compagnie. Surtout quand tout le monde était parti. Il se mit au travail et n'entendit pas la sonnerie du téléphone retentir une bonne douzaine de fois.
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Ils s'étaient installés chacun à un bord, laissant entre eux un no man's land de drap lisse et froid.
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Ils posèrent lourdement l'engin sur le sol. Après la lumière vive du dehors, Joe ne distinguait plus rien dans le garage.
" Ça doit être...", commença Ronnie, qui s'interrompit brusquement.
Émanant de l'obscurité, d'un endroit situé de l'autre côté de l'automobile sans roues, se fit entendre un grondement, bas et guttural. Ronnie eut l'impression qu'un vent glacé parcourait son corps que l'effort avait trempé de sueur. Ses cheveux se dressèrent sur sa nuque.
" Nom de Dieu, t'entends ça ?" murmura Joe. Ronnie pouvait voir Joe maintenant et les yeux de son ami lui apparurent agrandis par la terreur.
" J'entends ."
Le bruit résonnait aussi sourdement qu'un puissant moteur de hors-bord tournant au ralenti. Ronnie savait que seul un très gros chien pouvait produire un son pareil.
"Joe ? Tu es déjà venu ici ? "
- Une fois. C'est un saint-bernard. Grand comme une maison. Mais il ne faisait pas ça avant." Joe eut un hoquet. Ronnie perçut un clappement bizarre sortant de la gorge de son compagnon.
" Oh, bon Dieu. Regarde ça, Ronnie."
Ronnie tourna la tête dans la direction indiquée et cru apercevoir un spectre, une image de cauchemar. Il savait qu'on ne doit jamais montrer à un chien qu'on a peur - il la sent jaillir de nos pores - mais il fut saisi d'un tremblement irrépressible. il ne pouvait s'en empêcher. Ce chien était un monstre. Il se tenait tout au fond de la grange, derrière la voiture. Aucun doute, il s'agissait bien d'un saint-bernard : la largeur des épaules, l'épaisse fourrure dont l'ombre ne dissimulait pas la couleur fauve. Il devait faire dans les cent kilos.
La bête gardait la tête baissée. Elle fixait les deux hommes d'un regard haineux. Elle ne portait aucune chaine.
Ils commencèrent à reculer mais le chien entrepris d'avancer au même rythme qu'eux. Sa démarche était raide ; d'ailleurs il ne marchait pas, songea Ronnie, il traquait. L'animal ne se laissait pas distraire. Son moteur tournait et semblait près à accélérer. Sa tête restait enfoncée dans ses épaules. Jamais le grondement ne monta ni ne baissa d'intensité.
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Il se retourna et aperçut un énorme chien qui surgissait de la grange. Pendant une fraction de seconde, il se demanda bêtement s'il s'agissait véritablement d'un chien, ou bien de quelque étrange et affreuse race de poneys. Puis, comme l'animal sortait de l'ombre protectrice de la grange, Vic compris que c'était un saint-bernard.
Donna avait instinctivement attrapé leur fils Tad et reculait mais l'enfant se débattait pour aller vers le chien. La bête agita une queue gigantesque et Tad se démena de plus belle.
" Vous pouvez le laisser, madame, Cujo adore les gosses, il ne lui fera pas de mal ."
Leur fils incroyablement petit, avait commencer de trottiner vers le chien. Cujo s'immobilisa, la tête tendue, sa grande queue balayant l'air d'avant en arrière. L'animal paraissait assez grand pour pouvoir avaler Tad d'une seule bouchée. Le chien maintenant tout prés de lui , entreprit de lui donner de grands coups de langue baveux et affectueux sur le visage, faisant rire l'enfant.
Tad voulu faire un pas, mais s'emmêla les pieds. Il tomba et aussitôt le chien se dirigea sur lui, fut sur lui. Vic, qui avait pris Donna par la taille, sentit le hoquet de sa femme plus qu'il ne l'entendit. Il se précipita ... puis se figea.
La mâchoire de Cujo s'était refermée sur le dos du tee-shirt "spider-man" de Tad. L'animal souleva le petit garçon - Tad ressembla un instant à un chaton dans la gueule de sa mère - et le reposa sur ses pieds.
" Ca, c'est un grand chien ", commenta Vic. Il souriait maintenant, mais son cœur battait encore la chamade.
L'espace d'une seconde, il avait vraiment cru que la bête allait engloutir la tête de Tad comme s'il se fut agi d'une sucette.
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