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3,73

sur 1254 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai eu beaucoup de mal à trouver des moments pour liire des romans, ces derniers temps, ce qui m'a donné énormément de tristesse (toute relative, puisque je m'en étais écartés pour les études, mais aussi pour les comics Marvel, très excitants en ce moment). J'ai donc choisi, pour fêter mon retour dans le game, de lire un énième roman de Stephen King, un génie que j'affectionne particulièrement.
C'est donc sur « Désolation » que s'est porté mon dévolu. J'avais lu il y a environ un an, son faux-frère littéraire, « Les Régulateurs », que j'avais critiqué. Je ne sais pas s'il est très utile de vous rappeler l'artifice littéraire qu'avait utilisé Stephen King en 1996, je vais donc le résumer en quelques mots : en une année, il a sorti les deux romans sus-cités, l'un avec son véritable nom (Désolation), et l'autre avec son devenu célèbre pseudonyme Richard Bachman. Les deux romans, de certaines manières se ressemblent : les personnages y sont « presque » les mêmes, tout comme l'histoire… Mais je m'explique : si les identités des personnages sont bien les mêmes, leurs situations sont très différentes entre les deux romans. Tout comme l'intrigue : Tak, un esprit du mal d'un temps et d'un espace inconnu, prend possession d'un individu et transforme ce qui l'entoure en un enfer qu'il modèle. Sauf que dans « Les Régulateurs », c'était Seth Garin, enfant autiste et fan de séries télévisées qui était possédé et qui transformait son quartier en un immense cauchemar qu'il modelait grâce aux séries qui le fascinaient : ainsi déambulaient guerriers extraterrestres et cow-boys cruels comme jamais dans une petite rue d'Amérique, faisant entrer ses habitants dans une survie difficile. Dans « Désolation », Tak a pris possession du shérif d'une petite ville du Nevada, Collie Entragian, et attire les touristes traversant le désert dans sa maudite bourgade où un sort terrible les attend.
Alors je vais le dire tout de suite : je n'ai pas trouvé ces points de ressemblance si marquants, et cela s'explique peut-être par le délai assez long que j'ai mis entre mes deux lectures. Je n'ai probablement par chopé toutes les références et tous les passages identiques entre les deux livres (même s'il ne faut pas pousser le bouchon non plus, je me souviens assez bien des Régulateurs). Alors, si le procédé est amusant, il m'a paru au fond assez dispensable, Stephen King livrant ici deux livres bien différents, traitant de thèmes eux-aussi très différents.
de plus, avant même de poursuivre la critique, autant l'affirmer sans attendre : « Désolation » est de très, très loin supérieur à « Les Régulateurs ». Vraiment rien de comparable.

Le seul atout fort de « Les Régulateurs » était son long incipit, présentant la rue de Poplar Street et ses habitants plus vrais que nature, et la bascule irréversible et sanguinaire d'un charmant quartier résidentiel américain dans l'horreur la plus sombre. Et honnêtement, ça tenait du génie. Je me souviens encore de cette chaude journée d'été où je commençai le livre, et cette impression que le frisson glacé qui me parcourait tenait bien plus à ce que je lisais qu'à la clime du métro. Alors on ne va pas y aller par quatre chemins : si le début de « Désolation » est très différent, il est du même niveau. On suit des vagues successives de personnages (que l'on connait déjà un peu, donc, avec Les Régulateurs) se confronter à Collie Entragian, hanté par Tak. Et c'est terrifiant, anxiogène, tout y est… le surnaturel et le bizarre s'insinuent sans difficultés sur cette route chaude du Nevada, pour notre plus grand plaisir. Très réussi, très haut en couleur.
Et alors que « Les Régulateurs » s'enfonçaient dans la boue pour toute la suite de l'intrigue, « Désolation » prend son envol. King nous livre certaines pages d'écriture magnifiques de vérité et de talent (je pense notamment à l'ami de David dans le coma, et cette image de son esprit coincé dans « l'accordéon de plastique blanc » … Enfin bref, lisez quoi !). Et l'intrigue prend un tournant assez radical, le thème de la religion s'installant alors pour ne plus quitter le livre.
Alors oui, « Désolation » est peut-être un des livres les plus religieux de Stephen King. J'ai lu pas mal de belles conneries sur internet, certains lecteurs ayant dû se sentir obligé de ne pas réfléchir aux propos de King et de les traiter comme seule partie intégrante de l'histoire… Alors non, c'est une mauvaise idée de ne pas les confronter à ses propres convictions, interrogations. Dieu est-il cruel ? Est-il miséricorde ? Est-ce là une épreuve, un don d'amour, une objectivité révoltante ? Toute l'intrigue se déploie autour de ces questions, qui si elles alourdissent pas mal l'intrigue, sont passionnantes. Et d'ailleurs, elles ne font pas qu'alourdir l'intrigue, puisqu'elles permettent aussi à Stephen King de se décoincer d'impasses sans trop se forcer… (vous imaginez bien que lorsqu'un personnage ne sait pas quoi faire, la voix de Dieu dans sa tête est assez pratique pour l'écrivain bloqué).
En tous les cas, l'intrigue, jusqu'aux deux tiers du livre, garde le lecteur immergé et l'encourage à continuer. Cela se gâte un peu arrivé vers la page 500, où le livre devient long. Et cela rejoint la critique bien trop fréquente et pas vraiment fausse que l'on entend à-propos de Stephen King : certains de ses livres sont bien trop longs. C'était le cas avec « Désolation » qui aurait été carrément sensationnel avec 300 pages en moins… Et je pèse mes mots. Car même si l'histoire de King, et notamment la mythologie qu'il créée est riche, on tombe dans l'enlisement. On commence un petit peu à s'ennuyer, et on s'alarme du surplace qui menace chaque place un peu plus… Et qui s'installe bel et bien. Dommage, donc.
Il en reste que « Désolation » est un bon Stephen King, haletant et intelligent. Cela ne peut en aucun cas en faire un des livres majeurs de l'auteur, qui a fait beaucoup, beaucoup mieux. Mais cela reste de bonne facture (ou en tous cas d'une bien meilleure facture que tout ce que vous pourrez à peu près trouver au rayon fantastique d'une librairie…). Et s'il y avait vraiment eu un matche entre King/Bachman – « Désolation »/ « Les Régulateurs », les pronostics sont alors sérieusement truqués, tant Désolation se révèle plus excitant et réussi que son pendant un peu foiré.
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Plutôt pas mal mais je dois avouer que je n'ai pas ressenti comme le décrivent les autres les frissons d'horreur et autre joyeusetés. Il est un peu trash par moment c'est vrai mais pas énormément...

Premier King depuis très très longtemps, peut être est ce pour cela que je m'attendais à quelque chose de mieux? Je ne sais pas.
Enfin un bonne lecture mais plusieurs point gênant.

Le reste plus en détails sur mon blog!
Lien : http://lecreuxdesvagues.blog..
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Note pour moi :

Livre cadeau anniversaire ;

commencé le 04 fevrier

Fini le 16 fevrier

Format "le livre de poche" - 823 pages


Plutôt très bon sur le début, haletant, bonne galerie de personnages et une descente aux enfers assez bien fichue. On tourne les pages assez vite tellement on est pris dans ce flot d'images assez horrifiques.

Puis vient les 100 dernieres pages, bizarrement plus compliquées à lire, car Stephen King peine un peu à cloturer la chose. Ca reste un bon roman de King qui marque l'esprit. Tak


Note : 15-16/20
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J'avais très envie d'un roman d'horreur, et j'ai trouvé le résumé intéressant. On suis plusieurs personnages, dont David, Mary , Marinville, Cynthia, et pleins d'autres. L'intrigue est intéressante, bien mené mais cela reste long à démarré. Les événements sont troublant, et on se croit dans un film d'horreur. J'ai trouvé pas mal de longueurs et c'était assez long. J'ai préféré le début, même si la fin était épique, et pleines d'actions. La religion prends pas mal de place dans l'intrigue et j'ai trouvé cela un peu lourds par moment. J'ai adoré David qui m'a attendris, m'a fait beaucoup de peine aussi. de beaux personnages, divers et variés et une bonne conclusion.
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Ce roman commence très fort dans un désert lugubre, dans une ville au doux nom de Désolation, un départ on ne peut plus enchanteur. Au début un flic américain arrête des gens sur la route pour leur signaler un problème, rien de plus normal me direz-vous, sauf qu'au fur et a mesure de la conversation il glisse des propos incongrus tels que " je vais vous tuer " ou " TAK", celui ci semble également parler avec les vautours.. je ne vais pas vous raconter toute l'histoire ici c'est pas le but mais cette introduction avait pour but de vous donner un peu le ton et vous faire voir l'univers.
Ce flic dérangé arrête tout le monde, beaucoup de morts partout, une atmosphère de fin du monde, des personnages très riches comme toujours avec Stephen King on est bien dans l'univers glauque de la 4eme de couv'. Dans ce roman l'écrivain du maine glisse également énormément de détails religieux, du combat du bien contre le mal, avec notamment le jeune David personnage central et très fort grâce à sa foi.

Un roman passionnant mais une fin un brin décevante à mon gout.

Nb : Je vous conseille de le lire avec son frère jumeau " Les régulateurs "
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Autre pavé de 825 pages, Désolation m'était resté dans l'esprit pour le trés mauvais film de Mick Garris avec Ron Perlman. En tout cas, c'est ce que j'en avais gardé en mémoire. J'ai donc relus le livre avec une certaine appréhension…
Sur la Nationale 50 qui passe par Désolation, un policier prend plaisir à arrêter les conducteurs sur des prétextes puis les amène dans la prison de cette ville, désormais fantôme. En effet, le bonhomme semble avoir péter un câble et tué tout le monde. Mais l'autre petit soucis, c'est aussi qu'il parait pouvoir contrôler les coyotes du coin. Bref, ce n'est pas la joie pour Johnny Marinville, un auteur à succés dans une période difficile, David, Ralph et Ellen Carver, petite famille dont David est le jeune fils trés croyant, Mary Jackson dont le mari (le fameux Peter Jackson…) vient d'être tué par le flic, et Steve et Cynthia, le premier devant surveiller Johnny alors que la seconde est une jeune femme anciennement battu et ayant vécu une expérience assez traumatisante…
Désolation met la religion au centre de son propos. David en est clairement le personnage principal et meneur alors que l'ennemi semble être un ancien Dieu. Mais Désolation, c'est surtout une ambiance, violente et sanglante, mais aussi désertique et effrayante par cet ennemi qui semble tout simplement invincible. Ecrit avec un sens du rythme certain qui lui permet de ne jamais traîner en longueur malgré un ou deux passages dispensables. Pour certains, je suppose que le livre pourrait poser probléme à cause de son théme mais King le traite d'une façon intelligente et n'en fait jamais un cheval de bataille. de fait, si le sujet ne semble pas se prêter à une telle longueur, il prend le temps de développer chaque personnage et parvient à leur donner tellement de consistance que la relative staticité (ça se dit ça ?) de l'action ne pose aucun soucis. Désolation devient, de fait, une des grandes oeuvres de son auteur !
Lien : http://www.jeuxvideo-live.co..
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Livre parfois dérangeant et malsain à souhait, j'étais très jeune quand je l'ai lu et rien que de repenser à cette ville j'en ai les mains toutes moites...
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Dès les premières pages de ce thriller éprouvant, au goût d'apocalypse, j'ai plongé dans une aventure où je n'ai eu qu'une seule envie : tourner les pages jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un seul mot inscrit sur la dernière page de ce pavé.

L'intrigue est très bien tissée avec une grande part de mystique mélangée dans la réalité. L'atmosphère du livre est suffocante et va de paire avec l'histoire de la ville de Désolation.

Même si les personnages ont une profondeur, j'ai l'impression qu'ils se ressemblent tous à travers les différents romans de King.

Cependant, le côté horreur, mystérieux et surnaturel vient rééquilibrer la balance.

La chasse du démon aux aspects lovecraftiens a su me charmer.

Hâte de lire la suite !!!
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Bon livre de King, mais pas un de mes préféré, j'ai bien aimer l'ambiance et l'intrigue mais malheureusement je n'est pas vraiment eu peur, la où d'autre on était effrayer...l'écriture et accrocheuse mais encore une fois loin d'être un des meilleurs de King selon moi.
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Première expérience avec Stephen King, qui deviendra mon écrivain préféré, mais pas son meilleur roman.

Plongez dans cette petite ville qu'est Désolation, au fin fond du désert américain, où personne ne vous entendra crier.

Le livre fait partie d'un dyptique avec le roman Les Régulateurs, que King a sorti sous le pseudo de Richard Bachman.
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