AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 1258 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ces derniers temps, je vois souvent Stephen King passer dans mon fil d'actualité, ce qui m'a grandement donné envie. D'autant que ma dernière lecture de cet auteur remonte à presque deux ans et que j'avais dit que je n'attendrai pas un an cette fois-ci avant de le relire... J'ai donc choisi "Désolation" dans un premier temps (et "Les régulateurs" dans un second, pour bientôt). Et que dire d'abord, si ce n'est que je viens de passer un savoureux moment horrifique !

Nationale 50, désert du Nevada.
Mary et Peter se rendent chez la soeur de ce dernier, qui vient d'emménager à New York et dont ils lui ramènent la voiture. Ralph, Ellen et leurs deux enfants sont sur la route des vacances dans leur camping-car. Johnny, quant à lui, chevauchent le pays sur sa moto, en quête de matière pour son prochain livre. À priori, rien ne les lie, à part peut-être qu'ils sont arrêtés par le même flic.

Collie Entragian mesure plus de deux mètres et pèse pas loin de 140 kg. Ce flic, il impressionne, par sa carrure au premier abord, par ses comportements et paroles étranges ensuite. Mary, Peter, Ralph, Ellen, David, Johnny (et quelques autres) finissent par s'en inquiéter, grandement... Et clairement, il y a de quoi...

Moi qui lis essentiellement la nuit, et avec le temps qu'il fait en ce moment, autant vous dire que j'étais dans les conditions idéales pour cette lecture. L'angoisse se pointe dès le premier chapitre et ne nous quitte pas d'une semelle durant les 832 pages que compte le roman. Elle monte même crescendo, avec la tension. Frissons et malaise garantis jusqu'à la fin !

Comme à son habitude, l'auteur sait jouer avec nos nerfs et notre impatience. Il prend son temps pour tout installer : les personnages, les décors, l'ambiance, afin d'y implanter une intrigue captivante et haletante. La pression monte, autant que l'angoisse. C'est souvent éprouvant mais on y prend énormément de plaisir, on en redemande même.

Les protagonistes à la personnalité finement ciselée, la description des lieux et du climat (patelin isolé, désert du Nevada, tempête), l'atmosphère oppressante et angoissante, l'intrigue agilement et horrifiquement bien ficelée, l'alternance des points de vue entre les divers personnages, tout ça m'a beaucoup plu, m'a tenue en haleine et fait tressaillir jusqu'au bout.

Pour les amoureux du genre, il y a tout ce qu'il faut : une dimension surnaturelle qui se mélange subtilement au réel, des événements horrifiques et morbides (sans jamais tomber dans le trop dégueu et le sanguinolant), des créatures susceptibles de réveiller les phobies (araignées, serpents, scorpions, chauve-souris, coyotes, rats et j'en passe), un taux d'angoisse allant croissant.

Je n'ai qu'un petit reproche à lui faire, c'est le chemin que finit par prendre l'intrigue. Ici, on est clairement dans la lutte du Bien contre le Mal, soit Dieu contre Satan, apportant une dimension un peu trop religieuse à l'histoire (ce qui, normalement, n'est pas trop ma tasse de thé). Dieu par ci, Dieu par là, c'est par moments un peu rébarbatif.

Mais ça ne m'a pas empêchée de continuer à lire, encore et encore, sans jamais vouloir m'arrêter et sans cesse pressée de reprendre là où je m'étais arrêté.

Un excellent et terrifiant moment !
Commenter  J’apprécie          6714
Décidément quel auteur que Stephen King !
J'avais adoré l'Outsider, et je ne pensais pas écrire un jour qu'un autre de ses romans le dépasserait pour moi. Et pourtant ce roman existe avec Désolation.
Et ça ne traîne pas dans ce livre, puisque dès les premiers pages, Mary Jackson croit avoir vu un chat cloué sur un panneau de signalisation d'une route perdue du Nevada.
Quelque chose cloche dans le coin, c'est instantanément l'impression du couple (Mary & Peter) quand ce flic de plus de 2 mètres au physique inquiétant les arrête.
Une intrigue particulièrement oppressante se met en place, amenant son lot de découvertes terrifiantes et d'indices qui font progresser l'histoire.
Un fabuleux roman dans le genre, Stephen King fait une nouvelle fois preuve de son talent, et si l'on mesure la qualité d'un livre au regret de l'avoir terminé, celui de se dire qu'on aurait aimé écrire de telles lignes atteste d'un grand moment de lecture. A ne surtout pas rater.
Commenter  J’apprécie          372
Désolation, une ville étrange où un flic aux méthodes inhabituelles embarquent des voyageurs pour un voyage en enfer.

Un roman de Stephen King "à l'ancienne", un monstre de plus de 800 pages... Au début c'est comme ça que j'ai entamé ma lecture.

Pourtant le livre commence très fort, très violemment et le sang et l'horreur nous tombent dessus, sans temps mort. Moi qui a l'habitude de mon King un peu bavard qui prend le temps de poser le décors... Une sacrée claque.

Puis l'histoire continue, prend de l'ampleur grâce à des flash-back et l'horreur s'accroît. Pas de "porn gore", non c'est viscéral, ça se plante en vous et vous laisse sous le choc des révélations.

Les personnages ? Des gens "du commun" confrontés à l'horreur, de vrais gens avec des caractères, bouffés par la terreur. L'identification est immédiate et bien entendu quand le sang va couler... Je suis encore un peu chahuté perso.

Bref un très bon Stephen King qui se mérite. Il ne faut pas l'attaquer de front mais le "savourer" en plusieurs soirées angoissantes.
Commenter  J’apprécie          183
Une fois de plus , avec Stephen King, je me suis régalée. Ce pavé est souvent gore, ce qui n'est pas parmi les caractéristiques que je recherche quand je lis mon auteur favori mais n'entrave pas ma lecture non plus...
Désolation est le nom d'une petite ville perdue dans le désert. Ce roman commence comme un cauchemar le long d'une nationale déserte et se termine dans cette ville fantôme en un combat entre une entité maléfique, malfaisante et un groupe de survivants guidés par Dieu. Impossible à lâcher.
Commenter  J’apprécie          164
Une ambiance glauque et oppressante, dans laquelle baignent surnaturel, le bien, le mal, Dieu et le diable... Des personnages qui nous semblent familiers, parce que du genre qu'on croise tous les jours, qu'on cotoie, même.
Tout l'inverse de Joyland, relu peu avant, en quelque sorte. L'atmosphère guillerette se transforme en horreur à l'état pur. Aller d'un Stephen King à l'autre et changer complètement d'univers, c'est aussi ce que j'apprécie chez cet auteur.
Cette fois, la ville est emprisonnée dans le Mal, le vrai, celui qui attaque tout ce qui bouge, innocents ou pas. L'auteur nous tient dans sa main et n'entend pas nous lâcher jusqu'à ce que la terreur nous engloutisse, comme ses personnages.
L'un de mes livres préférés de Stephen King (pourtant, j'ai beaucoup de "préférés", un vrai coeur d'artichaut).
Commenter  J’apprécie          135
Mi him... can de lach... mi him... min en tow... Tak !

Un des rares ouvrages où le Maître laisse transparaitre ses influences Lovecraftiennes. Tak et tout son bordel, ça nous renvoie directement aux Grands Anciens mais avec la touche spéciale du grand King, toujours avec son écriture personnelle et son style si particulier. le côté dit manichéen de l'intrigue, ne m'a pas particulièrement dérangé. Il apparait que même si on assiste à une éternelle lutte du bien contre le mal, les héros et les rôles ne sont pas ceux qu'on croit : le Mal, ici incarné par Tak n'est pas la vision habituelle qu'on nous renvoie de Satan mais juste un démon ou une force malfaisante (certes, très puissante) qui cherche simplement à assouvir des besoins naturels : manger, dominer, détruire. Tandis que l'autre, Dieu (le bon), se contente d'être une force "pure" mais pas aussi "bienfaisante" que celle qui nous est présentée dans la Bible. Ce Dieu-là est cruel et malintentionné mais s'oppose tout de même au règne dangereux de Tak. Une espèce d'interprétation personnelle de King - lui-même élevé dans la religion - des Saintes Écritures qui nous fait comprendre que, même dans sa bonté, Dieu est un être capable d'engendrer la peine et la souffrance.
Une très bonne histoire, avec une ambiance carrément sensationnelle et surnaturelle (quoi de mieux comme décor pour un combat apocalyptique contre le bien et le mal que le désert ?), agrémentée d'une écriture très stylisée et d'une brochette de personnages forts prenants et intéressants.
Une trame succulente, des personnages extras , des concepts fort intéressants. Je tiens quand même a souligner que c'est une des rares histoires du Maître qui ne se passe pas dans son Maine natal. Une belle occasion de changer un peu de décor et d'ambiance, ce qui n'est pas pour me déplaire, loin de là. On est presque un peu "dépaysés" par rapport à ses précédents bouquins. J'ai notamment adoré le parallèlisme entre ce livre et "Les régulateurs", bien que j'estime "Désolation" supérieur à son jumeau.
Une atmosphère "désertique", nocturne, terrifiante et une fin... héroïque !
Un pur bijou Kingien vraiment épatant. Un remarquable chef-d'oeuvre !
Commenter  J’apprécie          134
On peut dire ce que l'on veut de Stephen King, au fond, avec lui, un livre de huit cent pages ne peut pas faire peur. On avance dans l'histoire et on veut toujours en savoir plus, ce qui fait que l'on arrive au bout sans avoir vu le temps de passer. J'ai tout de même tenté de ralentir car je ne voulais pas le finir mais bon, fallait bien que la fin arrive tout de même…

L'histoire se déroule tout au long du livre entre une route déserte "la nationale 50" et une ville sombre et paumée "Désolation". Sur cette route, un flic étrange arrête les rares voitures qui y passent. Il trouve des prétextes plus ou moins absurdes ou plus ou moins vagues et les emmène dans cette ville. Préparez vous à plaindre les personnages qui se retrouveront piégés dans cette ville car l'aventure va tourner au cauchemar.. On les plaint et on a peur pour eux car comme d'habitude avec Stephen King, on s'attache énormément aux personnages. Dans cette histoire, on bascule entre démon, possession, religion, ville fantôme. Il n'y a pas de quoi s'ennuyer une minute, ni même une seule seconde.

J'ai adoré la fin car Stephen King ne nous concocte pas un happy end où tout le monde s'en sort mais il ne fait pas mourir tout le monde non plus. Des personnages s'en sortent, d'autres non. Et avec une surprise de taille car les personnages qui s'en sortent ne sont justement pas ceux que j'aurais vu s'en sortir à part peut être un ou deux. Un autre point, c'est que encore une fois, comme dans Ça, il montre l'importance de l'enfance puisque le héros qui tente de sauver tout le monde est un enfant qui puisse sa force en la croyance de Dieu. En une phrase, c'est une histoire terrifiante et très bien conçue. Une sorte de bataille du bien contre le mal. de Dieu contre Satan. Sauf qu'ici Dieu réside dans un enfant et Satan est "Tak". Livre que je recommande bien haut et fort si vous aimez ce genre d'histoire évidemment. Sinon, je vous conseille de fuir bien loin de cette ville et de ne jamais passer par la route nationale 50 :')
Commenter  J’apprécie          90
Une route déserte, idéale pour une introspection de soi même, idéale pour se découvrir.

Quatre groupes se baladent sur cette route : Mary et Peter, petit voyage en amoureux, La famille Carver, petit voyage de vacances, Johnny, petit voyage pour se découvrir, Steve et Cynthi, une rencontre.

Tous vont vivre la "Désolation" (c'est le cas de le dire), ils vont rencontrer un être qui va la terrifier qui va les arrêter, les emprisonner, leur faire mal. Que se passe t il à Désolation, petite ville, dépouillée de ses habitants mais remplis de coyotes, de busards et autres bêtes étranges.

Tous vont essayer de combattre le mal.

Waouh j'ai adoré. le livre était haletant, génial.
Stephen King nous révèle encore une fois son talent. Il nous ramène à ses thèmes qui lui sont chers, la famille, le bien, le mal.

A découvrir.
Commenter  J’apprécie          80
Avant de commencer ce bouquin, j'ai lu divers critiques et la plupart était vraiment négative. A mon grand étonnement, ce livre s'est révélé être un pur chef d'oeuvre.

On retrouve ici un King évoquant son idée du Dieu cruel et du "ça" démoniaque, cette force anti-dieu prête à anéantir le monde à partir d'une petite ville sans histoire.

Certes les personnages ne sont pas détaillés, ils débarquent dans l'histoire sans avoir rien demander, leur histoire, on ne la connais pas mis à part pour Johnny et David. Et alors ? Sans détail superflu, ce roman se dévore rapidement. L'action est omniprésente, les détails parfois lourd de King sont ici absent ce qui donne vraiment un de ses meilleurs bouquins.

Enfin l'horreur. Il est sur que pour découvrir King, ce roman est parfait tant il est horriblement gore et effrayant. C'est une vrai descente aux enfers tel que King en a le secret et le talent. Tak est un des personnages les plus flippants de son oeuvre (tout comme "ça").

Je suis en pleine lecture des "Régulateurs" et c'est avec plaisir que je retrouve Tak ainsi que les autres personnages bien que ce roman soit complétement fou comparé à Désolation.

Parce que oui, le plus effrayant dans Désolation, c'est surement le réalisme fou de l'histoire. Enfin, si on croit en ces esprits démoniaques.
Commenter  J’apprécie          83
C'est la sélection du mois de mars, du groupe #clubdelecturedestephenking que je viens de terminer, c'est mon 10e livre de cet auteur actuellement remis sur son étagére et sortie de ma pal.

Peter et Marie JACKSON rentrait chez eux, aprés avoir visiter la soeur de Peter, qui venait de deménager, sur la célébre Nationale 5O, soit disant il y a jamais personne, sur cette route, la suite prouveras le contraire...

Un agent de la police, en allumant ses gyrophare, leur demanda de s'arrêtait, comme tout fonctionnaire de cette instistution, il commenca par leur demander la preuve de leur appartenance de ce véhicule et la certitude qui pouvait conduire, ensuite la conversation se detourna sur le manque de la plaque d'immatriculation, et leur donna un judicieux conseil qui les poussa a ouvrir le coffre ou justement ce soit disant gentil flic voulait en venir, découvrir quelque chose de répréhensible pour lui donner un alibi pour les arrêter, la suite est juste un cauchemar...

Cet homme qui se disait policier, on pouvait en douter, vu son manque de diplomatie et surtout ses insultes envers les personnes qui venait d'interpellées, ça sentait pas bon, ce qui se passa ensuite, prouva que cette intuition était la bonne...

Ils arrivérent a une ville se nommant, Désolation, et stupéfaction, ils découvrirent le corps inerte d'une petite fille, ce n'était plus une intuition mais une certitude qui venait d'entrer dans les affres de l'enfer...

Peter recut une balle en plein coeur en guise d'accueil, en quelques secondes, Marie devenu veuve, elle apercut plusieurs cellules, dont la premiére ou residait Ralph CARVER et sa femme elie, la petite fille était son enfant, et leur jeune fils de 12 ans, David, était dans une cellule en face, depuis sa rencontre avec Dieu, en sauvant son ami d'enfance, il avait des pouvoirs extralucides, peut être ce garcon, allait être leur guide sur cette aventure pleins d'effroi ?

Dans une autre cellule, il y avait Johnny MARAINVILLE écrivain qui était sur cette route, pour raconter une sorte de journal de bord, une chose est sure, il y en aurait des choses a raconter, mais est ce genre d'evenements se racontent ils vraiment sans passer pour un illuminée ?
La raison pourquoi il avait était réphéhendée, c'est juste un morceau de tissus dépassant de sa sacoche, ça tient a rien le destin d'une tragédie, Johnny as était au coeur direct de sa propre angoisse et de peur puisque ils as était attaquer par un coyote, et avec un seul mot du policier, il s'est arreter, tout cela était trés étrange, Johnny su qu'il était dans une situation trés dangereuse, qu'il appella Steeve son agent, la conversation était brouillee, mais il espérait qu'il viendrait a son secours avant que l'irreparable arriva...

Justement Steeve comptait se rendre sur cette route pas du tout calme, pour s'assurer que son écrivain était bien en plein travail, aprés cet appel, il était trés inquiét, il voulu qu'une chose, le retrouva au plus vite, en passant il prit une jeune femme qui fit du stop, Cynthia Smith, lui informa que ou ils allérent il est fort possible qu'ils trouvérent l'enfer, mais a deux on es plus fort que seul, peut etre seront ils assez solidaire pour arriver a la fin de ce périple et il est possible que quelque chose naitras entre eux, plus puissant que l'angoisse et la peur ?

Donc toute cette petite bande sauvée des locaux par David essaya de sortir de cette ville de malheur, ou le deshonneur autrefois s'empara de mineurs chinois, mais face a eux, un monstre sanguinaire du nom de Collie ENTRAGIAN mi humain mi demon qui se servait du corps de ses victimes pour terroriser encore plus ses cogénéres, mais David avec sa puissance de sa croyance en Dieu, va les guider et peut être arriva t-il a les sauver ?

Roman absolument bourrée de suspense, enchainant le surnaturel et l'aventure, chaque personnage se bat avec enormément de tenacité et de courage, mais surtout ce qui prime c'est la solidarité, sans elle, chacun serez mort dans son coin, et particulierement appréciée le personnage de David avec son coté extra lucide, et le coté croyance, qui peut réconcilier nimporte qui avec la religion, mais chaque personnage as son charme, et encore la multitude et la complexité de chacun de ses être fait la force de son récit, qu'on y est accrochée, et on ne veut pas en perdre une miette.
Commenter  J’apprécie          64




Lecteurs (3749) Voir plus



Quiz Voir plus

Désolation (Stephen King)

Que voit Mary Jackson sur un panneau de la Nationale 50 ?

Un rat éviscéré
Un chat mort accroché
Un chien pendu
Des ailes d'oiseau clouées

10 questions
50 lecteurs ont répondu
Thème : Désolation de Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}