Docteur Sleep

C'est dans l'alcool que Dan Torrance oublie les fantômes de L'Overlook qui reviennent trop souvent le hanter. Épave humaine, il va de ville en ville, passe d'un boulot à l'autre et, pour acheter une bouteille, fait parfois des choses dont il n'est pas fier. Son errance le mène finalement à Frazier, une ville comme une autre pour prendre un nouveau départ. Pris en charge par le ponte local, il s'inscrit aux Alcooliques Anonymes, trouve un job d'aide-soignant dans une maison de retraite et devient Docteur Sleep, celui qui aide à passer de vie à trépas les résidents dont la dernière heure a sonné. Cette vie tranquille d'honnête citoyen est chamboulé le jour où une adolescente entre en contact. Comme lui, Abra possède le Don, mais un Don beaucoup plus puissant que ses proches, effrayés, l'obligent à maîtriser depuis que, nourrisson dans son berceau, elle a ''vu'' les attentats du 11 septembre. Mais Abra ne peut plus se taire. Elle sait des choses, des choses affreuses et connait ceux qui les commettent. Endossant le rôle de mentor qu'autrefois Dick Halloran avait tenu pour lui, Dan va protéger Abra et l'aider à combattre le ''noeud vrai'', une bande menée par la séduisante Rose Claque qui pour survivre se nourrit du Don.

Stephen KING a beau être un maître, il faut savoir raison garder et avouer qu'il n'a pas écrit que des chef d'oeuvres. Et malheureusement, Docteur Sleep n'est pas un bon livre. Non, ce n'est pas un livre ''terrifiant'' ou ''diabolique'' comme on peut le lire ici ou là. C'est, au mieux, un petit conte fantastique, au pire une histoire sans surprise, à tendance ridicule. Parce que franchement, des méchants appelés le ''noeud vrai'' et qui inhale la ''vapeur'' de ceux qu'ils tuent, on a vu plus effrayant comme concept...Peut-être est-ce la traduction qui ne rend pas hommage à l'écriture du King qui s'est quand même cassé la tête à inventer une espèce de vampires jamais vus jusque là. Quoi qu'il en soit, en français, c'est presque risible. Passé ce détail, l'histoire se déroule tranquillement, lutte entre le Bien et le Mal dont l'issue programmée conduit à un final légèrement grandiloquent et sans surprise.
Mais il ne faut pas jeter la pierre à l'auteur qui a mis beaucoup de lui-même dans son histoire. Les séances des AA pleines de bons sentiments en sont en bon exemple. Cependant, Dan Torrance, héros cabossé, en tire profit et celui qui semblait souffrir de sa trop grande ressemblance avec son père, prend le chemin du repentir et de la rédemption. Dan, que l'on retrouve d'ailleurs avec plaisir tant il était émouvant dans Shining.
En conclusion, Docteur Sleep n'est pas le livre du siècle. King peine à faire frémir ou même à tenir en haleine. On a du mal à adhérer à son noeud vrai qui se déplace en camping-car sur les routes américaines comme un groupe de retraités en vadrouille. Ou peut-être faut-il avoir gardé son âme d'enfant pour trembler devant ses effets parfois disproportionnés...
Décevant.

Il semble qu'à présent j'identifie de mieux en mieux les "ingrédients" que j'apprécie le moins chez Stephen King. Je sais que généralement on commence par nommer les points forts d'une oeuvre mais tant pis, je me lance : les longueurs, la sensation de réchauffé et le parfum de vulgarité.

Pour commencer, je ne vois pas ce que cette suite de "Shining" gagne à être la suite de "Shining". Autrement dit, selon moi, ce roman pouvait très bien se tenir tout seul sur ses pattes comme un grand, sans s'appuyer sur un aîné. C'est sans doute paradoxal et contraire à l'effet souhaité par l'auteur mais je trouve justement que le fait de faire de "Docteur Sleep" une suite de "Shining" lui fait perdre sa crédibilité, comme si on avait trop étiré la guimauve et qu'elle s'était cassée. On y croit 100 pages et puis...

Le livre ne m'a pas totalement déplu mais, soyons franc, ça n'a pas été la super extase ; j'ai même pas eu peur, ce qui, pour un King, est quand même un comble. La narration m'a paru lente, lente, lente... et le texte s'alourdit d'un tas de détails superflus du genre "dans le New Hampshire, il fait souvent frais alors que le soleil brille", ces "trucs" qui me feraient dire dans un film "tout ça pour faire de la pellicule", vous voyez un peu le trip ? Enfin, j'ai trouvé lassant le fait de croiser non pas deux mais trois récits (Dan, Abra, les Noeuds Vrais) avec pour résultat une fâcheuse perte de spontanéité dans l'action.

Côté vocabulaire, là aussi ça me fatigue de tomber sur les mots "couille" et "gros tas" à chaque dialogue. Alors, oui, c'est peut-être comme ça que causent les Américains - ce qui expliquerait en partie mes réticences à visiter leur patrie - mais sur 600 pages, ça m'use.

Et puis, un dernier Scud pour la route, la "trouvaille" des néo-vampires qui roulent en camping-cars (ça change des chauve-souris) et vapotent le don (ça change de l'hémoglobine), moi ça m'a juste donné la vision peu flatteuse d'un écrivain trouvant l'inspiration à l'espace "fumeurs" d'une aire d'autoroute. Et, Dieu sait combien j'abhorre les camping-cars...

Challenge PAVES 2014 - 2015
Challenge ABC 2014 - 2015

J'ai vraiment été très déçue par cette lecture, j'ai mis plus d'une semaine à le terminer. J'avais pourtant lu Shining auparavant qui m'avait plût. le début de ce bouquin est pourtant plutôt prometteur on retrouve Danny Torrance plusieurs années après son passage à l'Overlook. Il fait la connaissance d'une jeune fille Abra qui elle aussi à le don et qui le contacte par l'intermédiaire de Tony et par message sur un tableau. Nous trouvons également "Les Vrais" qui sont des personnages qui se nourissent du "don". Les premières 150 pages m'ont ben plût, les 100 dernières également mais le reste a été très difficile à lire pour ma part.

Sur 3 bouquins de Stephen King j'ai uniquement aimé Shining, Docteur Sleep et Juste avant le crépuscule ne m'ont pas emballé, je suis du coup mitigée à relire d'autres bouquins de Stephen King.

Ecrire une suite à un livre qui était terminé plus de 30 ans après, c'était un pari risqué... Et Stephen King s'est lancé ! Bien que la plupart des gens semblent être conquis par cette suite, ce n'est pas mon cas. Autant j'avais dévoré et adoré Shining, autant Docteur Sleep m'a presque laissée indifférente... C'est peut-être le livre de King que j'ai le moins aimé jusqu'à présent.

Dan Torrance a bien grandi, et nous le retrouvons des années plus tard, hanté par son passé, et alcoolique. Nous allons le suivre dans son parcours chaotique. En parallèle, on va également faire la connaissance d'Abra, une jeune adolescente de treize ans qui possède également le Don et qui va être poursuivie par le Noeud Vrai. de peur de trop vous en dire, je ne vais pas vous en dire beaucoup sur l'intrigue...

Il faut savoir que j'étais impatiente de lire ce livre, j'avais dévoré Shining en à peine deux jours, j'avais éprouvé de la peur, j'avais été à la fois terrifiée et captivée par l'hôtel Overlook. Là, c'est une histoire très différente, avec des protagonistes très différents (excepté dans le cas de Dan), et je n'ai pas franchement reconnu Shining. Je pense que j'aurais mieux aimé l'histoire, si elle n'avait pas été une suite, et que l'histoire aurait très bien pu exister sans qu'il y en ait eu une précédemment. Et encore que... J'ai trainé à le lire, 18 jours pour lire moins de 600 pages, autant dire que je n'étais pas trop pressée. J'ai trouvé la narration plutôt lente, alors qu'en général je suis emportée, avec cet auteur, que j'admire et que j'adore énormément.

Bien sûr, j'ai trouvé des points positifs au roman, notamment le personnage d'Abra que j'ai beaucoup aimé, et la relation qu'elle entretient avec Dan. La fin a été plus rapide à lire, même si la bataille ne m'a pas transportée.

C'est une grosse déception en ce qui me concerne, mais je sais que ce livre a été énormément apprécié par d'autres, et ça ne m'empêchera pas de continuer à lire cet auteur, qui, selon moi, est un très bon écrivain.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

J'ai beaucoup accroché avec le début du livre, j'avais plaisir à suivre les aventures de Dan. Puis certains chapitres m'ont parus long et ennuyeux. J'ai trouvé que le livre était assez inégal et j'ai mis beaucoup de temps à le finir. L'histoire est plutôt prenante mais il y a trop de longueurs!!! C'est dommage!

Une suite à Shining ? Allons bon !
Me voilà sceptique surtout aussi longtemps après le roman initial et surtout après le succès qu'on lui connait.

Le livre est soigné, le quatrième de couverture alléchant et on y va.

Jack Torrance n'est plus, Danny a grandi, rongé par les démons de son pouvoir, par les souvenirs horribles de l'Overlook, par la peur d'être un clone de son père et on le retrouve adulte, reparti dans les mêmes travers que son paternel : l'alcoolisme. Mais il se soigne, et permet au Shining de refaire surface.
Ce don qu'il tente cependant de museler lui permet un travail valorisant et un surnom atypique : Doctor Sleep, celui qui emmène calmement les mourants sur l'autre rive.
L'histoire classique de Danny ainsi posée va à ce moment se scinder en deux : d'une part on va suivre les pérégrinations de la tribu du Noeud Vrai, un groupe de voyageurs presque immortels qui se nourrissent de façon horrible des enfants possédant le don et celle d'Abra, jeune fille au fort pouvoir, qui assiste à ces mises à mort et demande l'aide psychique de Danny pour la protéger et mettre un terme aux agissements de ces vampires particuliers.
Le lien est fort entre les gens doués de ce pouvoir, fort et dangereux.

Je me suis laissé ensorceler par le début de l'aventure, j'ai renoué d'amitié avec ce pauvre Danny, j'ai détesté la tribu... puis au bout de 200 pages, je me suis ennuyée. Ennuyée parce que je ne retrouve pas l'écriture de Stephen King, je n'y trouve pas le stress, l'angoisse des pages de Shining. Loin de moi l'idée de prétendre que je me fiche du devenir des protagonistes mais je ne les sens pas suffisamment en danger pour ne pas refermer le livre, pour ne pas m'endormir sagement. Danny manque de charisme et il reste, dans ma mémoire et à ma lecture, le gentil petit garçon sur son tricycle dans les couloirs de l'Overlook.

Stephen King aurait dû savoir qu'une fois une bonne histoire "enterrée", il ne fallait pas l'exhumer, au risque de rendre une nouvelle oeuvre bancale, orpheline. Il donne le bâton pour se faire battre puisqu'il met en perspective un opus bien ficelé, horrifique à souhait et sa suite, qui voudrait donner l'illusion d'un retour à l'Overlook, qu'on est dans le bon mais on n'y est pas.
A nouveau, le King des débuts, généreux en détails horribles, celui qui fait jaillir l'horreur de notre quotidien, a fait place au King des dernières années, celui qui tente le passage des bonnes intentions...

L'imagination est toujours au rendez-vous d'une des oeuvres du maître King.
Cependant, sa tentative de créer un livre qui plaise à tous (son sondage pour la publication de ce roman) se solde par une nouvelle déception pour moi. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais en ses pages... Je retourne donc dans les Rocheuses à la recherche de la vraie famille Torrance.

Peut-être le film Doctor Sleep me séduira-t-il plus.

Je voulais savoir si ce genre avait des chances de me plaire, la réponse est clairement non. Pourtant, j'ai aimé certains aspects de ce roman et globalement le premier tiers m'a plu, sans doute parce qu'il n'est pas trop fantastique. Bien sûr, la jeune fille et Danny ont des pouvoirs mais ils sont intégrés à des scènes de la vie courante, ce qui m'a permis de m'accrocher à une trame plus ou moins réaliste. Danny et la jeune Abra sont touchants et le parcours de Danny chez les alcooliques anonymes est extrêmement bien détaillé. J'ai plutôt aimé l'écriture de Stephen King mais j'ai eu l'impression qu'il s'amusait à être grossier, un peu comme le fait un enfant. Et comme beaucoup d'auteurs, quand il fait un petit jeu de mots, ici sur le prénom d'Abra, il se croît obligé d'appuyer dessus, ce qui a le don de m'agacer. J'ai vraiment cessé d'apprécier quand le groupe des camping-caristes prennent de l'importance car on bascule alors vraiment dans le fantastique. Je trouve pourtant que la façon qu'a Stephen King d'explorer le personnage de vampire est originale mais ce n'est juste pas pour moi.

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Ce roman est la suite de Shining. Ma critique sur le premier roman a été en résumé : bon roman mais très frustrant et pas assez effrayant.
pour ce deuxième livre, très clairement ça atténue ma déception du premier car j'ai moins aimé celui ci. pourtant j'ai été charmé par la première partie, retrouver les personnages, voir leur évolution, comprendre les nouveaux enjeux et protagonistes.
La suite était pas mal mais pour le côté effrayant et horreur, qui sont là signature de l'auteur, c'est totalement absent j'ai l'impression. Je n'aurais jamais imaginé que c'était du Stephen King si ce n'était pas écrit sur la couverture.
Hélas la 3e partie du roman pour moi est trop longue, des fois même c'est confus, les scènes ne sont pas claires (j'ai pas toujours bien compris le final). en somme j'ai été pas mal déçu et j'ai eu du mal à le finir. très dommage

Cela me peine de devoir écrire cela, mais Docteur Sleep est un mauvais Stephen King, et encore plus un mauvais roman plombé par des dialogues inutiles, improbables et creux. Certains chapitres sont aussi tout simplement inutiles (je pense au passage au supermarché où les protagonistes achètent pelle et pioche: qu'est-ce que cela apporte au récit ??) On peut résumer le problème en quelques mots: il s'agit d'un livre mal écrit. J'ai du mal à croire que l'auteur soit Stephen King, auteur que j'admire tant pour "Dolores Claiborne" ou "Rose Madder".
"Docteur Sleep" aurait pu être dégraissé facilement de 200 pages. Cet avis est rédigé après avoir lu le roman 2 fois. Une première fois avant de lire "Shining" et une deuxième fois après la lecture de cet excellent livre. Ce qui me fait dire, en outre, que si l'on n'a pas lu "Shining", on passe à côté de beaucoup de références dans "Docteur Sleep".
Ce roman pourrait faire un bon script de feuilleton télévisé car l'idée de fond n'est pas mauvaise et certains personnages sont intéressants (les méchants) mais certainement pas un roman.
Je conseille à tout fan de S. King d'éviter de lire "Docteur Sleep" (et à forciori à n'importe quel lecteur) . Eventuellement, le lecteur qui connaît "Shining" sera content de retrouver D. Torrance. Et encore ...

J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire. Celle-ci est très longue à démarrer et à trouver un rythme. Je n'ai pas retrouvé la dynamique qu'il y avait dans Shinning et j'ai failli abandonner le livre à plusieurs reprises.
D'ailleurs, je l'ai commencé, posé, laissé de coté plusieurs mois, avant de retenter l'expérience. A plusieurs reprises !
Finalement, je me suis forcée à tenter le coup une dernière fois en me disant : « Si j'accroche pas cette fois ci, je laisse tomber ».
Ce n'est qu'à partir de la page 100 environ que j'ai commencé à réussir à entrer dans l'histoire (Il a eu de la chance, c'était la limite que je m'étais fixée).
J'ai trouvé le livre un peu long. Pourtant, passé les 100 premières pages, il n'y a pas de longueurs car les descriptions sont disséminées dans le texte et entourées d'action. Mais même comme ça, il y a peut être un peu trop d'explications. Il faut dire que ce n'est pas simple d'appréhender l'histoire du noeud vrai.

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