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3,87

sur 2281 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
2013 aura été une année prolifique pour ce jeune auteur qui pourrait bien faire carrière dans le genre.
Un chef d'oeuvre, 22/11/63, qu'est ici bien loin d'égaler la suite un brin décevante d'un Shining cultissime millésimé 77.

Le petit Dan a bien grandi. Nous le retrouvons trois décennies plus tard accro à la bibine et à deux doigts de postuler pour "épave de l'année". Désormais capable de maîtriser son don, il officie dans un hospice tout en y gagnant ses galons de Dr Sleep. En effet, si le projet d'effectuer le grand voyage dont on ne revient pas vous titillait dans l'heure, l'ami Dan y pourvoirait le plus délicatement du monde.
Un parcours chaotique. Un quotidien rythmé par ses réunions aux AA. La vie de Danny craint.
Celle d'Abra également . Gamine de 13 ans dotée d'un Shining de niveau stratosphérique, elle devient dès lors la proie d'un banal groupe de camping-caristes itinérants qui ne voit en elle rien moins que la survie de l'espèce, celle de mort-vivants barbares et sanguinaires ne se nourrissant exclusivement que d'enfants possédant le don. Dan et Abra vs Rose" Claque" O'Hara, leader charismatique du Noeud Vrai. Faites vos jeux, rien ne va plus...

C'est un King revanchard qui nous revient !
Comme une envie de régler ses comptes avec ce qui constitua l'un de ses problèmes majeurs en son temps, l'alcoolisme.
Comme un besoin de réaffirmer son antipathie pour la version grand écran de Kubrick en s'en réappropriant la paternité.
Comme un désir prégnant de boucler la boucle pour enfin tourner la page Overlook !

A grands renforts de tournées promo, Stephen King a fait le job. Difficile de passer à coté.
Le bouquin vaut-il le détour ? Oui, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver un Danny à la dérive au point de devoir se faire violence afin de redonner un sens à sa vie. King sait encore et toujours jouer avec nos peurs même si ces dernières sont bien loin d'égaler celles éprouvées à la lecture du premier opus. L'auteur évoque avec toujours autant de persuasion une Amérique qui se délite. La trame, et ce malgré quelques longueurs, passionne le lecteur avide d'en arriver à la confrontation finale sur un p'tit air d'Ennio Morricone. Un récit qui monte lentement mais sûrement en puissance pour s'achever là où tout a commencé. Logique, imparable. N'était ce final expédié à la va-vite et ces p****n de traductions approximatives récurrentes, Docteur Sleep se pose là et vient apporter une nouvelle pierre à l'édifice déjà conséquent d'un King bientôt de retour dans les bacs !
Le productif écrivain devrait nous revenir dès cette année avec Revival et un premier polar, serré pour moi siou'plait, Mr Mercedes !
A très bientôt Monsieur King...

3,5/5
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Il est 23 heures et je tombe de fatigue, mais je veux quand même donner mon avis avant d'aller me pieuter... pourtant je sais que ma petite va chouiner plusieurs fois dans la nuit, et que demain je vais en chier pour ouvrir les yeux… peu importe, je veux l'écrire :

Quand j'avais 14 piges, j'allais de temps à autre chez ma tante, la soeur de mon paternel, et moi j'aimais bien aller chez ma tante, fâchée depuis de nombreuses années avec un peu près l'ensemble de ma famille, mais on n'est pas trop famille dans la famille, donc bon. Mon oncle lui avait 75 ans, c'était un homme charmant et d'une gentillesse sans égale, toujours coiffé d'un béret qui cachait une calvitie terminée depuis bien longtemps… Enfin bref ils m'adoraient et me gâtaient, putain mais que j'étais bien chez eux…

Et puis un soir, dans la cuisine, ma tante me dit :

« il y a une fille dans ta classe qui t'aime et que tu aimes, mais vous ne le savez pas encore… »

Mon oncle qui était dans le salon a dit : « arrête de le faire chier avec tes conneries… »

Et moi j'ai fantasmé sur la nénette que j'allais pouvoir me serrer, Kiki n'ayant pas encore versé sa première larme, au moins l'embrasser fougueusement…

A l'époque, je croyais à un tas de conneries, enseignées très sérieusement par ma mère, convaincue encore aujourd'hui de leur véracité… d'ailleurs elle me répétait souvent que c'était une sorcière... Elle n'en était pas à sa première prédiction bien évidement...

Et puis les années sont passées et j'ai oublié, devenu cartésien, rationnel, je ne crois plus à tout ça... et mon oncle et ma tante sont morts depuis longtemps…

Devinez qui était dans ma classe cette année-là, cette fille à qui je n'avais jamais parlé…

Aujourd'hui cette anecdote me fait sourire, car ce n'était qu'une phrase anodine prononcée dans une cuisine… même si je ne crois pas à toutes ces conneries, l'enfant qui sommeille en moi voudrait y croire quand même un petite peu… pour rêvasser…

Danny a bien grandi, avec ses souvenirs, avec ses hérédités, avec son don, mais il est juste humain le Danny, alors il sombre gentiment, l'alcool coule à flot et anesthésie ses démons qui sommeillent en lui, il sombre et touche le fond, et puis la vapeur du matin chagrin, et la lumière enfin …

Il va donner du sens à ce qui n'en a plus, renaitre de ses cuites, pour aider cette petite fille, si puissante, si innocente comme tous les autres enfants qui ont le don…

C'est surnaturel, plein d'émotions, King vieillit, s'assagit, fait la paix avec son passé, il nous parle d'espoir, de solidarité, d'amitié, le roman souffre de quelques longueurs et d'une fin expédiée, mais King reste avec ma fille le maitre incontesté de mes nuits agitées et pour une fois il m'a touché…

Bon sinon j'ai une chanson qui me trotte depuis toute la journée dans la tête, donc je vais vous en faire profiter :

http://www.youtube.com/watch?v=s-GNPAYwGIQ

A plus les copains
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Danny, le petit garçon a réussi à échapper à son père, un écrivain conservé dans l'alcool, qui, dans un moment de lucidité effaça, d'une surpression de la chaudière, tous les habitants de l'étrange hôtel Overlook bloqués par une tempête de neige .

Pour un récit qui joue avec le paranormal, Overlook est bien choisi, dans mon anglais de troisième et après Brexit j'avais traduit par « l'au delà ».


On se souvient surtout que Danny possède le « don " (le « shining ") qui permet de voir et de prévoir des événements, Danny est un overlookeur qui échappent aux mortels et peut être « aux Noeud Vrai ».

« Avoir peur de son ombre, c'était risible! Mais qui plus que Wendy Torrance en avait le droit? Après tout ce qu'elle avait vu et vécu, elle savait que certaines ombres sont dangereuses. Qu'elles ont des dents et qu'elles mordent. Telles étaient les angoisses de la mère de Dan. »

Après la mort de sa mère, et pour échapper aux ombres, Dan nagera dans l'alcool comme son père avant lui, de préférence sur le dos. Stephen King ouvre alors les plus exubérantes pages du livre. Tel Paul Verlaine, Dan use et abuse de toutes les bassesses possibles, dépouille les SDF, vole ses conquêtes, se bat à coups de queue de billard...

Il se fait embaucher dans des maisons médicalisées pour vieux, ainsi commence la deuxième vie de Dan, Docteur Sleep, pour conduire les impatients vers un 5 étoiles l'Overlook.
Une gamine, ABRA va le mettre sur la voie, d' une secte étrange le Noeud Vrai.

Je les ai trouvé plus neu-neu que vrai,

Un groupe d'autocaristes itinérants, une Vraie cours des miracles, des mort-vivants barbares et sanguinaires, qui obéissent à une Rose ( chapeau Mr King, il fallait oser).
Cette rose sorte d'égérie est totalement fanée et se nourrit de vapeur, elle a en permanence ses vapeurs !

Question vapeur, la part des anges, est plus miraculeux que les vapeurs dégagées par les enfants en mourant, et les vapeurs des grimpeurs à main nues, sur du 7sup, gaz dans le jargon, est bien plus flippant, que le spectacle de la mort.

A chacun sa peur ? La mienne me disait bof pourquoi tu continues ?
J'ai foncé dans ce roman pour avoir peur, une peur de dingue, rien n'est venu...

Je garde le souvenir, de toute une partie, vraie, drôle, comme les mémoires d'un AA, mais avant sa conversion ou son baptême dans l'eau.

Mais où se cache la peur ?
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Pari risqué que de publier la suite d'un de ses romans "phare". Juste pour ça, on peut dire qu'il a des cojones le King… J'ai eu la chance de recevoir le livre au Grand Rex lors de la 1ere visite française de Stephen King (il est vraiment drôle et humble… le voir en chair et en os, ça a quand même été quelque chose!). C'est donc tout fébrile, excité et assez anxieux que je me suis immédiatement lancé dans la lecture de "Docteur Sleep".
Bon, ça me fait mal aux fesses de dire ça mais je suis un peu mitigé. En gros, le début est super, la fin est super mais le milieu m'a moins emballé… Peut-être que j'en attendais trop mais je me suis souvent dit que l'histoire aurait peut-être été plus forte si pas liée à "Shining". Je me suis peut-être trop basé sur les repères que j'attendais mais finalement le tour de force est peut-être justement de s'éloigner totalement de "Shining". Attention, ça reste un bon roman et Stephen King a toujours le don de tenir le lecteur en haleine avec des rebondissements toujours surprenants mais après l'excellent 22/11/63 j'avais placé la barre de mes attentes juste avant le soleil, ce qui était peut-être un peu trop haut. Cependant, lisez 3.5 étoiles plutôt que 3 car j'ai quand même passé très un bon moment.
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Stephen King... J'ai mis du temps à ouvrir son dernier livre. Je le gardais pas très loin de moi, il me faisait de l'oeil, il me semblait l'entendre me dire : ouvre-moi ! lit moi ! j'entendais sa voix comme autant de morts vivants venant à ma rencontre bras tendus prêts à agripper de leurs doigts décharnés...
le moment venu, après une très courte réflexion - est-ce le bon moment ? - je me suis préparée psychologiquement à affronter le monde particulier de cet écrivain. à affronter les phénomènes parapsychiques qui hantent ses pages... Et là...(hélas)
les premières pages tournées, le spectre de la déception s'abattit sur moi. Tout ça pour ça !
amatrice d'histoires un peu abracadabrantes où se croisent au choix des vampires (dans Salem jl me semble qu'il y en ai pas mal) ou une petite fille flamboyante (Charlie), autant vous dire que j'ai été assez déçue par cette suite (avait-on besoin d'une suite?)
Cela faisait très longtemps que j'avais lu Shining, et la lecture de ce dernier est OBLIGATOIRE pour comprendre ce Docteur. J'ai eu du mal à retrouver le fil et heureusement qu'il y a quelques rappels (mais pas assez) de l'histoire du petit Danny. Et puis, c'est tout.
des rappels, un peu de pathos, des allers et venues entre les personnages où je me suis parfois un peu perdue.
Une histoire parapsychique poussée un peu trop loin pour être crédible - bon, ok, les vampires ne sont pas crédibles non plus mais au moins c'est un sujet abordable par tous, un mythe classique. Combien de personnes font passer pour crédible la parapsychologie ? C'est pas un sujet passe partout. C'est sûr.
Très peu de "morts vivants". Pas de scènes effrayantes, d'êtres venus d'un autre monde qui vous empêche (moi la première) de dormir la nuit.
une fin un peu trop mauvais film américain plein de bons sentiments... Bref.
j'ai cherché la morale ou les messages à tirer de cette histoire... En vain ! noyée dans ces 600 pages ou presque, je suis un peu grogui.
dommage : je pensais rencontrer Docteur Flip, je n'ai rencontré que Docteur Plan Plan. c'est bien pour lui s'il à réussit à se sortir de l'alcool et autres... c'est triste à dire, mais désormais se sont ses lecteurs (et moi en l'occurrence) qui trinquent...
Pour moi, c'est un ratage. Dommage.
Je lui fais une place à contrecoeur dans ma bibliothèque... parce qu'on me l'a offert et aussi parce que c'est tout de même, Stephen King !
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[Mon premier roman publié en 1998 par Scribner était Bag of Bones (Sac d'os, Albin Michel). Soucieux de faire plaisir à mon nouvel éditeur, j'étais parti en tournée promotionnelle. Lors d'une séance de signatures, un lecteur m'a lancé : « Hé, vous avez une idée de ce qu'est devenu le gosse de Shining ? » - Note de l'auteur]

Il y a quelques années, c'est très exactement la question que je me suis posée avant de découvrir qu'une suite était en cours de parution. Puis, j'ai mis de côté ma curiosité. Ma PAL étant ce qu'elle est - assez hétéroclite et bordélique en somme - j'ai remisé Docteur Sleep aux oubliettes même si savoir ce que devenait Danny me revenait de temps en temps avec ce fameux « Ha… Je me relirai bien un Stephen King ! ». Pour le souvenir, la nostalgie.

Ici, rien de terrifiant. L'histoire est bateau et convenue, point de frisson ni de surprise. L'intrigue ressemble à beaucoup d'autres avec des méchants simplets et caricaturaux par rapport à tout ce qu'on trouve déjà en young adult ou thriller fantastique notamment, mais dont la quête tisse le lien avec les différentes thématiques abordées. L'intrigue n'est donc que prétexte et au final, secondaire. Et pour cause... La vie et la mort sont, encore une fois, partie prenante.

Et dans cette trame, il y a la toile familiale intergénérationnelle – et le conflit entre générations - et ce qu'elles conditionnent. Notamment casser les schémas répétitifs par la recherche d'un équilibre malgré les réminiscences, tout en réconciliant l'enfant qui fut et l'adulte qui est par une meilleure compréhension du passé et de son acceptation pour enfin devenir soi en cicatrisant peu-à-peu les blessures subsistant à l'intérieur. Devenir meilleur, accepter les mains tendues, cesser les fuites en avant, se mettre face à ses responsabilités et trouver sa porteuse de lumière.

Pas un coup de cœur ni rien d'inoubliable, mais un bon moment de lecture sur des thèmes qui me sont particulièrement familiers. Si « Shining » évoquait la déchéance, « Docteur Sleep » aborde l'inverse en se montrant positif et lumineux par un auteur qu'on sent assagi et plus posé.
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Quand on est une fan de Stephen King, il n'est jamais évident de garder un oeil objectif. Et pourtant, c'est exactement ce que je vais faire. Je ne suis pas ici pour tenir des propos élogieux sur ce livre mais je ne suis pas ici non plus pour le critiquer. Je l'ai bien aimé point. Pourquoi oui et pourquoi non?

Retrouver Danny Torrance est une très bonne idée de la part de l'auteur. Pour ceux qui ont lu Shining du moins. le retrouver adulte et découvrir ce qu'il est devenu est intéressant. Ce qu'il a vécu à L'Overlook ne l'a pas épargné, il n'a pas pris goût à la vie par la suite. Danny est devenu un alcoolique, sombre. Tel père, tel fils ais-je bien envie de dire. Mais, nous allons assister à sa métamorphose. En effet, en aidant la jeune Abra, il va s'aider lui même. Ce qui m'amène à mon deuxième point.

Une ribambelle de personnages. Alors que dans Shining, nous avions un huis clos entre le héros, sa femme et leur fils. Ici, nous suivons Danny, la jeune Abra qui, comme Danny, possède -le don, les parents de cette petite fille, la bande des noeuds vrais etc.. L'auteur crée comme à son habitude, des grandes parties, des sous parties et d'autres petits chapitres qui alternent chacun leur tour les différents personnages dans le but d'apprendre à les découvrir. Il faut un bout de temps avant que tous ces personnages soient en quelques sortes « réunis ». Nous savons qu'ils sont tous liés mais seulement la fin de l'histoire amène leur rencontre.

Le don et les Noeud vrai sont l'idée centrale de l'histoire. Danny possède le -don, Abra aussi. Mais à cela est ajouté, la bande du noeud vrai, les méchants.. cette bande va se mettre à la poursuite de la jeune Abra quand celle ci est témoin de ce qu'ils font. Il m'a fallu un certain temps pour accrocher à cette idée que je trouvais un peu trop too much à mon goût. Mais, j'ai beaucoup aimé cette façon qu'a Stephen King de peindre ces personnages. On s'attache tout de même au méchant de l'histoire, notamment à Rose, la chef de bande.

Une action trop lente et présente que vers la fin de l'histoire, ce qui est dommage. D'ailleurs, les premières pages sont assez difficiles. Il faut un temps pour que ça se mette en route.

Une suite indépendante. Oui, nous retrouvons Danny et son don. Mais mis à part quelques brides d'écho et de retour en arrière, cela reste un livre indépendant à part entière. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu shining pour lire ce livre. C'est peut être mieux on est d'accord mais nécessaire non. Quoiqu'il en soit, l'histoire est bien menée malgré un démarrage assez lent. Les personnages sont attachants, même les méchants. C'est un bonne histoire pour en découvrir plus sur le don de Danny et ce qui est intéressant c'est de se rappeler comment il galérait avec cela quand il était enfant et de voir la différence entre lui et Abra.
Conclusion, c'était un bon moyen de faire revivre Danny, l'amener dans une nouvelle aventure, lui permettre d'aider les autres pour aller mieux lui-même.

_______________

La note de l'auteur est un délice à lire, j'aime ses mots quand il exprime la raison du retour de Danny Torrance. Une phrase d'ailleurs m'a beaucoup plu : J'ai pris mon pied à retrouver Danny Torrance et à suivre ses aventures. J'espère que vous aussi. Si c'est le cas, Fidèle Lecteur, on est bon.
Haha.
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Le film Shinning m'avait laissé sur ma peur quand j'étais ado et à l'époque j'attendais une suite qui forcément devait arriver un jour sur le grand écran ... cette suite est arrivée sur ma table de chevet ! Ravie de la suite de l'histoire de Dany Torrance je me suis précipitée sur le bouquin en découvrant le "petit" Dany alcoolique à souhait, comme son père (la pomme tombe pas loin de l'arbre !) et complètement atteint psychologiquement !
J'avoue que le maître Stephen King m'avait habitué à des histoires beaucoup plus exaltantes que Docteur Sleep qui tire en longueur sur certains chapitres. Malgré tout King a su tant bien que mal ficeler cette suite qui ne devait pas être évidente, mais les suites sont toujours décevantes et Shining que ce soit le livre et le film reste un chef d'oeuvre inégalable ... Peut être que Docteur Sleep sera adapté au grand écran mais le film sent déjà le "navet", à moins de s'entourer d'excellents acteurs ce qui n'est pas gagné !
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Dan est alcoolique, fatigué, épuisé. Il vivote de boulot en boulot. Jusqu'à arriver à Frazier où il est repéré par un employé d'un AA. Là où il est contacté par Abra, une petite fille dont les capacités psychiques sont incroyables bien plus encore que les siennes pourtant si développées qu'il ne peut s'en cacher auprès des patients de l'hospice. le Don fascine et effraye. Souvent tu par ses détenteurs, il est rechercher par le Noeud Vrai, un groupe de vampires psychiques nomades en camping-car, prêt à toutes les atrocités pour se l'approprier. Et quand Abra rentrera dans leur radar, les choses pourraient bien dégénérer.
Voilà, tout cela est bien mené, passionnant, frissonnant et dans la veine des très bons Stephen King. Mais l'auteur (ou l'éditeur?) a eu la fâcheuse idée de faire de Dan Danny Torrance et donc la "suite" de l'excellentissime "Shinning" qui se suffisait bien à lui-même. de cette idée, découlent des pages poussives pour rappeler les événements de l'Overlook, des ficelles énormes pour tenter de rattacher des histoires bien éloignées et de rallonger un roman qui aurait super avec 200 pages de moins!
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Ce roman aurait mérité une meilleure note de ma part si il n'avait pas été une suite de Shining, une suite complètement raté selon moi. J'aurais bien vu l'hôtel retapé complètement avec le fantôme de Jack Torrance en seigneur et maître. J'adhère difficilement à cette idée préconçue de Stephen King que si on a eu un père alcoolique on le devient forcément. Mon père l'était et c'est pas pour cela que je suis porter sur la bouteille. Toutefois si on fait abstraction de cela, a savoir une suite foiré et une conclusion attife sur l'hérédité, ce roman est sans doute un des plus percutant du King. le rythme très soutenu nous donne la soif d'avancer encore et encore dans l'histoire. Je dois avouer que l'idée de se tourner vers les gens du voyage pour incarner les grands méchants nous prends rapidement aux tripes. Dommage d'avoir mis une femme complètement névrosée à leur tête car on comprend rapidement qu'elle fera vraiment pas le poids face à Danny à la fin du livre. L'histoire aurait pus gagné en grandeur si les gens du voyage auraient été tzigane plutôt que des pecnots des grand chemins. Car ce sont bien eux les pecnots et pas les humains. Même si ce roman à plein de failles il n'en reste pas moins addictif, et cela grâce à sa grande noirceur. Depuis le Fléau je n'avais plus lu un livre aussi sombre du king. Mais certains auteurs se perdent à force des années, c'est le cas ici. Stephen King est brillant par sa plume mais avec les années son style s'essouffle par moment. Après tout il est humain comme nous tous et on ne le remercia jamais de nous mettre en garde sur la noirceur que les humains on tous en eux.
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