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3,49

sur 976 notes
Ce thriller, cette épopée, cette course contre la montre pour sauver le monde m'a fait frissonner, m'a poussé à lire ces quelques centaines de pages en un temps record.

Comme à son habitude, Stephen King, dès les premières pages, prend le temps de nous présenter de fonds en combles les personnages principaux qui sont tellement différents des uns et des autres. Certains vont nous faire rire, d'autres vont nous faire pleurer...

Les éléments s'enchaînent avec une rapidité et une logique monstrueuse qui rendent la lecture intrigante et passionnante. L'atmosphère américaino-pesante, dans le sens où nous avons véritablement la sensation d'être en Amérique, mais des éléments viennent comme angoisser le lecteur, est très présente tout au long du récit. Et bien-sûr, cela reste un très grand plaisir de retrouver la ville de Derry.

Cependant, en termes d'épouvante, je n'ai pas reçu la dose que j'attendais après avoir lu la quatrième de couverture.

Malgré tout, cette lecture a été un véritable plaisir - je ne peux que vous la conseiller -, mais pas au point de devenir un coup de coeur.
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200 premières pages géniales et puis plus rien !
De S.kING il y a du bon et du mauvais et la c'est du mauvais, je me suis rarement autant ennuyé et pourtant tout avait très bien commencé. Au début, j'ai vraiment accroché : quatre personnages charismatiques, un passé mystérieux, c'etait même comique….. Jusqu'à ce que ça parte en n'importe quoi! Des extraterrestres télépathes, l'armée us de Rambo…et une fin in-ter-mi-na-ble, une course poursuite qui durent des centaines de pages!
Trop, beaucoup trop long!
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Je dois dire que Dreamcatcher est un des bouquins les plus barrés de son auteur. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans et à voir où il voulait en venir et j'ai eu au début un sentiment assez désagréable de fourre tout narratif un peu indigeste.

Toutefois, environ au 1/3 du livre, l'intrigue opère un virage que je trouve assez inattendu et qui nous offre des moments d'écriture vraiment intéressants sous la plume d'un King toujours aussi fort pour réussir à raconter ce qui semble impossible à l'être.

J'aurai aimé une écriture parfois plus fine et moins caricaturale dans ses personnages (je pense notamment au perso de Kurtz) et j'aurai aussi apprécié que King s'attarde moins sur certaines scènes que j'estime gratuitement gores voire frôlant le délire scatologique (je pense pas exagérer....), mais malgré ces défauts, la magie opère globalement.

Je ne sais pas ce que vaut l'adaptation cinématographique, même si j'en ai entendu beaucoup de mal, mais je n'imagine même pas la tâche ardue de réussir à adapter un ovni pareil.
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isbn:9782253151449
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Le meilleur cru de cette année 2001 pour Stephen King qui nous livre avec Dreamcatcher (l'attrape-rêves) un roman noir véritablement fantastique. L'histoire de ces quatre jeunes totalement délirante fantastique nous tient en haleine de bout en bout.
Adapté au grand écran, qui même à grand renforts d'effets spéciaux a rencontré peu de succès par Lawrence Kasdan sous le titre "Dreamcatcher, l'attrape-rêves"
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Quatre amis se retrouvent dans une cabane pour une partie de chasse automnale quand des événements inexplicables et inquiétants s'invitent à leur réunion annuelle.

King a écrit ce livre alors qu'il est dans un état de santé précaire et donc tout naturellement dans un état psychologique particulier.

Est-ce cela qui donne à ce roman un contenu particulier, assez curieux, pour ne pas dire bordélique ?

Dans Dreamcatcher, on trouve une invasion extraterrestre particulièrement vicieuse, des pouvoirs parapsychologiques, dont ceux d'un trisomique atteint d'un cancer, un militaire psychopathe...

L'un des ET, surnommé M.Gray tente d'entrer dans le psychisme d'un des protagonistes, ce qui donne lieu à des passages introspectifs...

Bref, tout cela sent un peu le délire fiévreux, mais pourquoi pas ?

Ce qui m'a un peu gêné en revanche, c'est quelque chose de récurent chez cet auteur, les détails sur l'american way of life qui délayent un peu le récit.

J'ai lu ce roman il y a presque vingt ans, et j'ai le souvenir d'une lecture plaisante, malgré les réserves émises ci-dessus.

Je vais peut-être tenter une relecture pour confirmer ou pas ma première impression...
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Dreamcatcher est le roman de Stephen King pour lequel j'aurais le plus de difficulté à commenter. Il me semble qu'il est le plus abouti. Peut-être je m'avance ; je suis loin d'avoir lu toute l'oeuvre de cet écrivain américain adaptée au cinéma. Dans ce roman, Stephen King écrit sur l'essence, la nature de la réalité. Est-ce que le rêve serait une alternative à l'expérience de l'être ?
Ici encore, l'histoire raconte une amitié entre gamins dans la ville du Maine : Derry. Quatre adolescents à la sortie des cours, qui sur le chemin sauvent la vie de Duddits, un garçon attardé. Il est malmené par trois garçons de l'équipe de football.
Les évènements présents se déroulent lors d'une partie de chasse et alternent avec les souvenirs des protagonistes. L'évènement déclencheur est leur rencontre avec Duddits dans un terrain vague à Derry. Duddits est spécial. Il y a Beaver, Pete, Jonesy et Henry. Lors de cette partie de chasse dans les montagnes du Maine, Ils font une rencontre du troisième type. Des êtres sans bouche, télépathes. Leur vaisseau s'est abîmé sur les terres gelées américaines. L'armée a été dépêchée sur les lieux pour circonscrire le territoire et exterminer toutes formes de vie. La force de ses extraterrestres est leur mental. Ils sont télépathes ; Ils peuvent pénétrer vos souvenirs et vous forcer à agir contre votre volonté. L'un d'eux s'échappe de la zone contrôlée par les militaires. Mr Gray s'est emparé du corps de Jonesy. Ce dernier s'est réfugié dans une pièce aménagée de son esprit. Son esprit est une sorte de hangar où tous ses souvenirs sont conservés dans des cartons. Il a réussi à transporter certains cartons dans la petit pièce qui se transforme au fur et à mesure de l'intrigue. Beaver et Pete sont morts. Duddits a ressenti leur supplice, leur destruction violemment. Et malgré la leucémie qui l'affaiblit, Duddits attend la venue d'Henry. Ce dernier s'est échappé du centre de rétention où il était parqué avec l'aide d'un militaire chevronné. Henry, Duddits, Mr Gray suivent la ligne. Les extraterrestres transportent avec eux des maladies comme le byrus, des genres de filaments rosés, voire rouges ou des bactéries qui se nourrissent de corps vivants pour grandir. L'autorité militaire est représentée par Kutz, un haut gradé de l'armée de l'air, qui en a trop vu, trop fait. C'est un homme exalté, féroce, dérangé, dangereux. Une course poursuite sur les routes enneigées du Maine s'engage entre Jonesy et Mr Gray, Henry et Owen Underhill, militaire de carrière qui a fait défection, Kutz, son aide de camps et son chauffeur Freddy.
Il y a peut-être un peu trop de personnages. Les péripéties sont nombreuses, très peu de temps mort. Ce roman dessine l'état d'esprit de Stephen King. Il était assez perturbé.
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Un titre de King efficace, à l'ambiance bien campée et aux personnages bien incarnés.

J'ai adoré l'ambiance neigeuse et l'amitié qui relie les 5 personnages principaux. J'ai éprouvé énormément d'empathie pour Beaver, Pete, Henry et Jonesy, sans oublier Duddits : leur relation est extrêmement touchante et suffisamment fondée pour qu'on y croie, et qu'on soit déchiré par les drames qui émaillent leur parcours.

Si je trouve ce texte moins novateur et mémorable que "Shining", par exemple, je lui reconnais une certaine puissance horrifique, une horreur organique, nauséabonde, qui remue les tripes.

J'ai été moins convaincue la la structure du texte, hachée par des flash-backs, se perdant en circonvolutions sur le moindre personnage et suscitant une certaine confusion pour le lecteur. Je n'ai pas réussi à avaler les 900 pages d'une traite, je dirais qu'il y a un vrai ventre mou entre le premier et le deuxième tiers du livre.

Petite réserve également sur la surabondance de référence aux excréments, aux pets, aux rots... que j'ai trouvé trop présents, et donc moins efficaces en matière d'outils d'effroi.

Il n'empêche que Stephen King s'impose ici aussi comme un maître de l'horreur et que si les défauts de rythme m'ont empêché de profiter de cette oeuvre dans de bonnes conditions, je ne peux que reconnaître la capacité de l'auteur à ne négliger aucun de nos sens, aucun de nos instincts, qu'il vient à chaque fois titiller pour créer une sensation de malaise qui nous suit jusqu'à l'épilogue.
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Pete, Henry, Jonesy et Beaver font des prouts dans une cabane au fond des bois. Ces quatre garçons dans le vent vont se trouver confrontés à une menace extraterrestre…
Bienvenue dans Dreamcatcher, une histoire qui prend aux tripes. À sa façon particulière…


Après un grave accident qui a failli l'envoyer ad patres, l'increvable Stephen King passe sa convalescence à pondre Dreamcatcher. Pas une bonne idée, il aurait mieux fait de se reposer – ce qui est le but d'une convalescence, dommage d'avoir perdu ce détail de vue. La douleur (dont King parle dans ses remerciements en fin d'ouvrage) et les antidouleurs (dont il ne dit pas un mot) ont pesé de façon perceptible sur l'écriture de ce roman. Certains passages hors sol, où les personnages rêvent pour ne pas dire qu'ils délirent à plein tube, sentent bon les opioïdes. Alors, Stevie, je lui jette pas la pierre, parce que je sais ce que c'est, étant moi-même sujet à des douleurs lombaires chroniques assez aiguës pour devoir taper dans le haut de la pharmacopée, bien au-dessus du gentil paracétamol. Par contre, son erreur, c'est d'avoir voulu aller contre la douleur et les médocs, sans avoir l'humilité de reconnaître que quand on est défoncé, on peut pas bosser, en tout cas pas bien.
Voilà ce qui arrive quand on pèche par orgueil, on accouche de Dreamcatcher. Et Dreamcatcher, il est tout pourri comme livre. Et le film aussi d'ailleurs.


Près de 900 pages en poche, dont une grosse moitié pourrait dégager sans qu'on y perde quoi que ce soit.
Le démarrage est long, au-delà de toute mesure, d'autant plus qu'il ne sert à rien. Une info, dans un roman, doit être utile. Elle doit nourrir le texte, apporter quelque chose à l'intrigue, aux personnages, à l'univers et/ou à l'ambiance. Sinon elle n'a pas lieu d'être. Aussi simple que ça.
Or, ici, King tire à la ligne. Il met en scène une bande de quatre potes d'enfance lors de leur partie de chasse annuelle. le premier tiers du roman va consister pour l'essentiel à nous déballer leur biographie dont la plupart des éléments n'ont aucune utilité. Ça ne sert à rien de pondre des chapitres entiers de détails censés construire les personnages et leurs relations si en contrepartie tu perds l'intérêt du lecteur, assommé par la quantité d'informations, surtout quand ces dernières relèvent en majorité du hors-sujet. Prendre son temps pour installer ses protagonistes, créer une attente chez le lecteur en différant le moment où tu entres dans ton sujet, ces procédés ne fonctionnent que jusqu'au moment où le lecteur se demande : “quand est-ce que ça va démarrer ?” et là, ça doit démarrer, dès le mot suivant. Pas cent cinquante pages plus tard.
Tout ce blabla introductif interminable a d'autant moins de raison d'être que King nous ressort une tambouille qu'on connaît : la bande de copains, le rapport à l'enfance, le secret qui les lie et qu'ils traînent depuis des années, les forêts du Maine, les allusions aux autres oeuvres de l'univers étendu de Stevie… du déjà vu délayé et étiré à l'envi.


Les deux tiers suivants souffriront du même travers logorrhéique. Les personnages rêvent beaucoup, souvent, ils passent aussi beaucoup de temps enfermés dans leur propre tête. Avec pour résultat des envolées oniriques sous acide, des passages à la fois imbitables, ennuyeux, inintéressants, inutiles… On sent bien l'influence des médocs sur l'écriture. Et encore, c'est presque pas la faute de King. La vraie question est surtout : pourquoi son éditeur n'a réalisé aucune direction littéraire sur le texte ? Ouais bon, il aurait fallu retravailler la totalité du manuscrit, mais ça n'empêche, c'est son boulot d'éditeur. Après, c'est sûr, pourquoi se casser la tête quand on sait que le bouquin se vendra sur le seul nom de l'auteur, peu importe qu'il soit bon ou mauvais ?
Sauf que c'est pas avec ce genre de raisonnement que tu gagnes des nouveaux lecteurs et tu risques même d'en perdre d'anciens à force de te laisser pousser un poil dans la main à faire pâlir Raiponce de jalousie. Perso, les King, avant les années 2000, je les achetais et lisais tous. Passé quelques déceptions (Dreamcatcher, justement, Cellulaire, Peur bleue…), j'ai arrêté les frais. Sur l'ensemble de ses titres publiés ces vingt dernières années, la moitié, je les ai pas, et la moitié que j'ai, c'est pour l'essentiel des bouquins qu'on m'a offerts (et sur lesquels je ne me suis pas précipité pour les lire). Ite missa est.


À part raconter la vie de ses protagonistes, Dreamcatcher essaye (et loupe le coche) de t'embarquer dans une histoire d'invasion extraterrestre. Après le fleuve des Tommyknockers, est-ce que King avait encore besoin d'écrire sur le sujet, pas sûr.
Ces aliens présentent une particularité, censée constituer le sel du roman pour se borner à n'en être que les selles. Plutôt qu'une infection à base de morsure, piqûre, ingestion ou fécondation, ils se glissent dans ton cul. Cette infestation comme on n'en croise pas tous les jours donne lieu à d'incroyables et pléthoriques séances de pets. On n'avait pas vu ça depuis La soupe aux choux. Et ça ne manquait à personne.
Dreamcatcher relèverait de la comédie ou de la parodie, on se dirait pourquoi pas. On sait les Américains friands d'humour pétomane et scatologique, omniprésent dans les teen movies (American Pie, Sex Acadmy, American Party…). Moi, la scatologie, je suis bon client. Pour peu que ce soit bien fait (i.e. certains passages de Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit). Là, on a juste droit à des gros prouts qui sentent très, très fort. À tous les niveaux, ce roman pue du cul. C'est même marqué dedans.
Ce détail mis à part, les extraterrestres de Dreamcatcher n'ont rien de spécial. D'énièmes vilains aliens lancés dans une énième invasion de la Terre.
Leur méthode peu commune pour prendre leurs quartiers chez leur hôte pourrait être exploitée au-delà du pipi-caca-prout. Elle ne le sera pas, ne restant qu'au stade de l'anecdotique et du pittoresque. Pourtant, avec quatre bonshommes, entre mecs, à la chasse, soit un contexte plein de testostérone, un creusement thématique pouvait être développé autour de la virilité et du rapport des hommes à leur trou du cul, ce sacro-saint sanctuaire impénétrable sous peine d'y laisser son identité masculine. Y avait de quoi dire sur l'angoisse masculine de la pénétration anale qui te ravalerait au rang de sous-homme, héritée d'une éducation de genre qui n'a aucun sens, une pure construction culturelle foireuse. Alors non, à la place on aura des concours de pets. Des hommes, des vrais. Un auteur, un bon. Ou pas…


Pas grand-chose à sauver de cette histoire d'alien qui abonde en scènes téléphonées. La version rectale D E.T. veut infester la zone à grande échelle en se répandant dans un réservoir d'eau. La méthode se tient, même si pas originale. À partir de là, course poursuite pour savoir si les méchants atteindront leur but, si les gentils parviendront à les arrêter. Enjeux vus et revus… Y arrivera, y arrivera pas ? Suspens qui n'en est pas un, on se doute bien que la Terre sera sauvée in extremis, comme à chaque fois. Là-dessus, habituelle course contre la montre pour savoir si l'hôte survivra assez longtemps pour que son locataire atteigne l'objectif. Tout aussi habituelle, la lutte mentale entre l'infecté et son parasite qui se bagarrent pour la possession du territoire. Un corps pour deux, sûr qu'ils doivent se sentir à l'étroit.
Encore une petite couche de cliché par-dessus avec les éternels militaires qui sont là parce que c'est écrit dans le scénario. Caricaturaux au possible avec leur credo “tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens”, la palme revenant au colonel Kurtz. Oui, mêmes nom et grade que celui d'Apocalypse Now, film inspiré d'Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad. Seul change le prénom, Abraham, à la symbolique évidente (très biblique, Sodome et Gomorrhe, sacrifice d'Isaac, tout ça, tout ça). Sauf qu'il est bien difficile pour King de se réclamer d'un héritage aussi prestigieux après le festival pétomane dont il nous a gratifiés à travers sa chevauchée gastrique des valkyries, quelque part entre Au cul des ténèbres et Analpocalypse Now. Tu peux pas placer la barre aussi haut quand tu as le cul bas, dirait Fidel Castro.


Dreamcatcher essaye d'être un peu tout à la fois : Alien, Rencontres du troisième type, X-Files, The Hidden, Stargate (pour les symbiotes Goa'uld), The Thing (pour la parano du qui est qui) ou encore L'invasion des profanateurs (moins la dimension politique, donc une coquille vide). À force de vouloir être partout, le roman ne va nulle part. Il pioche ici et là des idées, des références, qu'il se contente d'aligner. Tout est déjà vu, rien n'est creusé. On sort de ces 900 pages avec une question : mais ça parlait de quoi au fait ?
On aura beau chercher, jamais on ne trouvera dans ce texte le moindre semblant de début d'amorce d'embryon de fond qui rattraperait le récit pas bien folichon. Pas de thématique, pas de questionnement, pas de réflexion, Dreamcatcher est creux comme un trou de balle.


Quant au film adapté du roman, il a pour seule qualité d'être fidèle à son matériau d'origine en lui restant très proche. Il est donc tout aussi nase. Un chouïa pire, quand même, en faisant de Duddits, le pote trisomique du quatuor pétomane, un extraterrestre. Comme pour dire qu'un handicapé, au fond, c'est pas un vrai être humain. Avec en prime la petite touche homophobe, qui était absente du livre, consistant à modifier le surnom de Mister Gray du vilain E.T. en Mister Gay – et aussi bien la prononciation, l'intonation et le contexte de certains emplois (i.e. “Mister Gay, go away” lors de l'affrontement final, tout un programme…) ne laissent planer aucun doute sur la connotation d'insulte.


Sur papier comme à l'écran, l'attrape-rêves de King aura capté ce qui se fait de pire en matière de cauchemar. Bavard mais vide, brouillon, grossier dans tous les sens du terme, vulgaire, chiant comme pas permis, il mériterait, plutôt que figurer dans une bibliothèque, de rejoindre les missiles Stinger de Rambo III. le colonel Trautman vous dira où ils sont cachés...
Lien : https://unkapart.fr/dreamcat..
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Une bande de copains assiste à des évènements surnaturel dans une forêt reculée du Nord américain.
J'ai beaucoup apprécié les personnages et les liens qui les unissent, cela permet à cette histoire extraordinaire de bien se développer. Certaines scènes sont vraiment captivantes (je pense aux chapitre consacré au personnage de Jonesy notamment et à ce qu'il va lui arriver. Un des livres les plus fort et les plus touchants de King. L'invasion extraterrestre n'est pour moi qu'un background à une amitié fusionnelle magnifique.
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