Il réalisa, avec la force d'une révélation, qu'il fallait avoir connu l'emprisonnement pour apprécier pleinement la liberté.
Tel un somnambule, Luke traversa la pièce jusqu'au lit qui n'était pas le sien. Il s'allongea, appuya sa tête sur l'oreiller qui n'était pas le sien, et contempla le mur vide, sans fenêtre. Aucun point, là non plus. Même s'il ignorait à quoi ils ressemblaient. Il songea : je veux ma maman. Cette pensée brisa ses dernières résistances. Il lâcha le sachet de glace, plaqua ses mains sur ses yeux et se mit à pleurer. L'observaient-ils ? Écoutaient-ils ses sanglots ? Peu importe. Il s'en fichait.
Continue à regarder droit devant, ordonna le Dr Evans. Si tu tournes la tête une seule fois, Brandon te colle une gifle. Si tu recommences, il t’envoie une décharge électrique.
Pense à ton oreille, se dit-il. Pense aux éraflures dans ton dos. Pense à la douleur et tu oublieras combien tu as faim et soif.
Les petits détails font les grandes histoires.
ll n'avait que douze ans et savait que son experience du monde était limitée, mais il était sûr d'une chose : quand quelqu'un vous disait «Aie confiance », il mentait effrontément.
Dans l'obscurité, toutes les ombres disparaissent.
Vous savez, Jamieson, cette vie qu’on croit mener, elle n’existe pas. Ce n’est qu’un théâtre d’ombres. Et en ce qui me concerne, je ne serai pas mécontent quand les lumières s’éteindront. Dans l’obscurité, toutes les ombres disparaissent.
Vous savez, cette vie qu'on croit mener, elle n'existe pas. Ce n'est qu'un théâtre d'ombres. En ce qui me concerne, je ne serai pas mécontent quand les lumières s'éteindront. Dans l'obscurité, toutes les ombres disparaissent.
Si tu fais ce qu'on te demande, tu verras réapparaître le soleil. Aie confiance.