La Tour Sombre, Tome 4 : Magie et cristal

Aussi bien découragée par sa taille que par la lecture du tome précèdent (qui ne m'a pas emballée), c'est plutôt sceptique que j'ai débuté ma lecture.
Grand bien m'a pris, car Magie et cristal a su me relancer dans l'aventure.

Dans cet épisode, nous retrouvons le Ka-tet en bien mauvaise posture, c'est la suite directe du tome 3 et on continu à jouer aux devinettes. (Ce n'est pas la partie qui m'a le plus fait vibrer)
S'en vient ensuite le temps des confidences, de la palabre comme dirait Roland et pour parler, il va parler. Sur prêt de 600 pages, le pistolero va nous raconter son histoire et elle est passionnante.

Autant le début de lecture a été difficile, autant j'ai été captivé par la jeunesse de Roland. Stephen King nous entraine dans une aventure incroyable. Il y a de la magie, des combats, de l'humour, de l'amour. On s'enflamme pour la passion de Roland et Susan, on tremble face aux multiples pièges posés par les acolytes de l'homme de bien, on frissonne en compagnie de Rhea de Cöös et c'est explosif. On sent la pression monter, s'étirer, redescendre pour finalement reprendre de plus belle. Parce que finalement on sait que la fin de cette histoire sera tragique, parce que Roland on le suit déjà depuis 3 tomes et que il n'est pas devenu ce qu'il est en claquant des doigts.

Les personnages sont tous très bien dépeint. On rencontre enfin Cuthbert et Alain, et on comprend les liens qui unissent les 3 comparses. Il y a aussi Sheemie, tellement attachant ; Susan, la tentation de Roland ; Rhea, la méchante sorcière et encore bien d'autre. On vit avec le village, on connait les habitants, les habitudes de chacun. Cela m'a fait penser à un autre titre de l'auteur : Dome.

Mon seul regret en refermant ce livre est d'avoir la certitude de ne plus revoir grand nombre de ses personnages, j'ai apprécié passé du temps en leur compagnie et découvrir le passé de notre pistoleros.

Je continue la saga La tour Sombre de Stephen King avec cette fois-ci, Magie et Cristal, le tome 4, que je découvre totalement puisque je n'avais lu que les 3 premiers tomes. Il s'agit d'une énorme briquasse de 950 pages, dans la ré_édition J'ai Lu (retravaillée par l'auteur et re-traduite). J'ai fait essentiellement ma lecture en audiobook.

Dans ce 4ème tome, nous retrouvons Roland de Gilead et son ka-têt, toujours sur la route de la Tour Sombre. Au fur et à mesure des épreuves qu'ils traversent, ils obtiennent davantage d'informations et d'indices pour mener à bien leur quête. Désireux que ses compagnons comprennent mieux ce qui le motive, Roland va profiter d'un palabre autour du feu pour leur raconter une aventure qu'il a vécu adolescent et qui a profondément marqué le Pistolero qu'il est devenu…

Si je n'ai jamais caché mon amour pour les 3 premiers tomes de cette saga, je vous avoue que ma lecture de ce 4ème opus est plus mitigée. L'univers est toujours aussi incroyable, la plume de l'auteur toujours aussi narrative à souhait et j'aime toujours autant ce ka-têt et les liens qui unissent de plus en plus ses membres… Mais voilà, j'en ai eu bien trop peu dans cet énorme récit !

La majorité de cet ouvrage est consacrée à l'histoire que Roland conte sur son passé et son amour pour Susan et cela m'a paru bien trop long. Je sais que cette histoire est importante, pour mieux comprendre Roland et ses motivations et peut-être pour la suite de la saga mais j'aurais grandement apprécié 200 pages de moins. Mais nous connaissons tous le goût du détail, de la narration et des anecdotes de Stephen King ! Pour ma part, c'est que j'aime dans la King's Touch… Mais ce fut un peu too much pour moi ce coup-ci !

L'audiobook m'a aidée à tenir bon et je peux ainsi continuer sereinement la saga ! Il s'agit du dernier tome de la saga lu par Jacques Frantz (malheureusement décédé), un excellent acteur mais je dois avouer que parfois, c'était un peu trop surjoué !
J'ai déjà enchainé avec le tome 4,5, La Clé des Vents, avec un nouveau lecteur qui est également très bon !

Mon épisode préféré de cette saga, notamment grâce à la partie sur la jeunesse de Roland et son grand amour, Susan, ce passé trouble avec des histoires de famille, dans la campagne américaine, dans une société sclérosée par la coutume et des normes barbares.

Ce 4e tome était celui que j'attendais le plus et qui, bizarrement, ne m'a pas plu comme je le pensais. Ca fait donc 3 tomes qu'on découvre petit à petit Roland mais on ne connait presque rien de son passé. J'avais donc hâte de savoir ce qui l'avait conduit là. Quand enfin arrive le moment d'un gros flash-back… je m'ennuie. C'est fou d'attendre quelque chose avec une telle impatience et de mettre plusieurs semaines à lire ce retour en arrière. 900 pages de flash-back tout de même. J'avais hâte que l'histoire de base reprenne, qu'on avance enfin dans cette quête de la tour sombre. C'était un Stephen King dans un Stephen King, l'inception à la King. Je ne comprends pas trop pourquoi j'ai eu du mal avec cette partie, même si pour moi, elle tombait un peu comme un cheveu dans la soupe.

Donc un tout petit peu de l'histoire présente au début, un tout petit peu à la fin, et beaucoup de passé. Je vais entamer le 4e tome et demi, qui est aussi un flash-back, mais qui a le mérite d'être tout petit, ce qui soulagera mes pauvres bras de maintenir des briques pareilles en l'air pour les lire.

Un tome étrange, qui marque un stop dans la progression du ka-tet. En effet, un immense flash-back va être l'occasion, enfin, de découvrir le passé de Roland. Un amour perdu est au coeur de cette longue narration aux allures de récit initiatique, parenthèse tout à fait édifiante et bien loin de l'ambiance du reste du récit !

Il s'agissait d'un gros morceau ! le plus gros volume des aventures du pistolero ... j'ai un peu lambiné, je l'avoue, j'ai trouvé certains passages un peu longs, d'autres un peu délirants et j'ai fini pas les lire « en travers « ...
Par contre quel bonheur de lire la jeunesse de Roland et son histoire d'amour avec Susan : une excellente partie de ce roman (la principale )...
J'attaque de ce pas la clé des vents ....

Inutile, je crois, de refaire le résumé de l'intrigue de ce roman hybride, dont la plus grande partie est prise par le récit rétrospectif fait par Roland de son premier amour. D'autres ont raconté l'histoire mieux que moi, à commencer par l'auteur lui-même. Je viens de relire ce volume avec plaisir, débarrassé du désir de connaître la fin. Quand on relit, on peut prendre son temps et choisir ses épisodes, sans craindre d'en manquer un, et se livrer au plaisir des retrouvailles avec les personnages et les situations. le début, dans la ville ruinée de Ludd, m'a plus marqué qu'à la première lecture, plus même que le concours d'énigmes haletant avec le train fou. Bien sûr, c'est la triste histoire de Susan, de la jeunesse tragique et des amours de Roland qui gagne à être relue, revue, savourée et revécue, grâce à l'intensité du récit et à son art. Dans le vaste mélange de styles et de genres auquel se livre King, il faut rappeler aussi le procédé picaresque du "road-movie", où les voyageurs se racontent leur histoire aux haltes entre les étapes. Cela ajoute à notre plaisir que de retrouver sous une forme inattendue Lazarillo, Gil Blas ou Jacques le Fataliste.

On peut gloser sur le fait qu'il ne s'agit après tout que d'un épisode de transition, mais en faisant une pause dans la Quête afin de nous raconter un moment-clef de la jeunesse de Roland, Stephen King nous fait vivre une aventure passionnelle et enlevée pleine de bruit et de fureur, de la violence, du sang, du sexe, des vengeances amères et d'âpres combats. Roland n'a jamais été aussi héroïque.
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Roland, Eddie, Susannah, Jake et Ote sont lancés à pleine vitesse dans un train suicidaire. Leur seule chance de survie est de se livrer à un petit jeu fatal de devinettes. Au terminus, le ka-tet aura changé de monde, une fois encore. « Nous voilà tout près de la fin de l'Entre-Deux-Mondes et tout près du commencement du Monde Ultime. La première grande étape de notre quête est terminée. » (p. 97) Momentanément détourné du Sentier du Rayon, le groupe doit prendre le temps de s'arrêter et d'écouter le récit de Roland.

Le pistolero aux yeux de glace porte depuis des décennies de multiples chagrins. le plus douloureux d'entre eux est celui qui concerne Susan Delgado, son premier et unique amour. « Comme toute drogue, le premier et parfait amour n'intéresse vraiment que ceux qui en sont prisonniers. Et comme toute drogue dure qui rend accro, le premier et parfait amour est dangereux. » (p. 443) Alors qu'il avait à peine 14 ans, peu après avoir réussi l'épreuve d'initiation qui fit de lui un pistolero, Roland dut s'éloigner de Gilead avec ses amis Cuthbert et Alain. Missionnés pour une banale mission de recensement dans une baronnie des Terres Extérieures, les trois jeunes gens découvrent rapidement un complot qui menace l'Affiliation. À sa tête, John Farson prévoit de détruire l'équilibre du monde. « John Farson n'est qu'un méchant fétu de paille dans la meule de mauvaiseté des temps présents. » (p. 268) Pour les trois amis, cet exil loin de Gilead est la fin de l'enfance.

Quel plaisir de découvrir le passé de Roland ! Stephen King a écrit ce tome 26 ans après le précédent, mais il a prouvé qu'il maîtrisait son récit et qu'il ne lançait aucune piste sans la suivre. Entre boule de cristal et don de shining, on retrouve l'homme en noir et on entend parler du Roi Cramoisi. Les descriptions de l'étrange univers de Roland et de ses camarades précisent une histoire tourmentée : une catastrophe nucléaire semble avoir supplicié le monde d'avant. le Vieux Peuple qui a disparu maîtrisait le pétrole et l'électricité. Ainsi, l'intrigue se déroulerait probablement quelques générations après notre temps, ou du moins après le temps d'écriture de l'histoire. Vous qui lisez ce cycle fantastique, prenez garde aux tramées, ces zones où l'univers laisse apparaître sa structure.

Au début de ma lecture de ce quatrième volume, j'ai été momentanément déstabilisée : en effet, le traducteur a changé et il ne reprend pas certains termes des anciens tomes. Autre surprise, les feuillets illustrés insérés au centre du volume. Chaque page est un tableau très onirique qui renvoie aux scènes du roman. Cette parenthèse colorée est à la fois une respiration et un repère. Je n'ai pas boudé mon plaisir tout au long de ce quatrième tome ! Me voilà à mi-parcours du cycle de la Tour sombre et j'ai hâte de poursuivre ma lecture sur le Sentier du Rayon !

Voilà, j'ai enfin fini le livre. Enfin car il est long et lent. C'est l'histoire de Roland, de son départ (après être devenu Pistolero) à son retour à Gilead. Nous apprenons plus de la personnalité de ses deux amis, Alain et Cuthbert. Nous connaissons maintenant l'histoire d'amour entre Susan et Roland. Nous apprenons que l'issue de cette passion n'est pas la seule raison de son amertume.
Tout en apprenant et comprenant plein de chose, je n'ai malgré tout pas "accroché". Peut-être simplement parce que c'est une histoire d'amour...
Parce que peut-être je trouve Roland très jeune, 14 ans, et j'ai du mal à concevoir que même si on vit une grande passion à cet âge, on ne puisse plus aimer après.
Évidemment en savoir plus sur le passé de Roland était nécessaire mais pour moi pas autant de détail.
Et j'espère malgré tout, que nous en serons plus dans un autre tome ce qui est arrivé à Alain et Cuthbert ainsi qu'à Sheemie.