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3,87

sur 1313 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Stephen King, je ne sais jamais ce que je vais découvrir : une pépite ou un livre à oublier.
Pour moi, la peau sur les os se trouve dans la deuxième catégorie.
Tout d'abord, il y a très peu d'actions ou de bouleversements dans l'intrigue.
En même temps, l'histoire était suffissament originale pour me donner envie de la lire mais a posteriori, elle se trouve être assez simpliste. le personnage maigrit à cause d' une malédiction gitane.
En dehors de cela, peu de d'éléments sont mis en place pour étoffer cette base.
La fin avec l'entrée d'un personnage a remonté un peu plus mon intèrêt.
Dommage, il a fallu 252 pages pour arriver à avoir un peu de mouvements.
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Un début assez génial, comme dans tous les Stephen King : une idée originale et plaisante.
Puis un milieu un peu mou, un peu longuet : beaucoup de longues explications et peu de rythme.
Mais heureusement une fin assez géniale et ouverte qui laisse le champ à plusieurs interprétations.

Donc au final un bon Stephen King, pas le plus impressionnant mais suffisamment original et divertissant pour valoir la lecture.
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Sorti sous le nom de Richard Bachman, La peau sur les os est le roman qui a valu à Stephen King de se voir démasqué, ce qui fait qu'on le trouve aussi publié sous son vrai nom, voire les deux.


Bill Halleck représente aux yeux du monde le parfait exemple de la réussite : un cabinet d'avocat florissant, du pognon, une résidence secondaire, une femme, une fille, le sentiment d'être au-dessus des lois et les relations qu'il faut pour passer entre les gouttes en cas de pépin. Même quand il se prend pour Pierre Palmade et provoque un accident mortel, no problemo, il en ressort blanchi, sans une tache sur sa réputation ni une once de remords.
Sauf que voilà, la victime était une gitane et son paternel lance une malédiction sur Billy, qui voit commence à maigrir de jour en jour…
On passera sur la vision archaïque, fantasmée et caricaturale des gitans dans ce bouquin qui les représente comme des marginaux biclassés sorciers-voleurs de poules, teigneux et violents, tout droit sortis d'une féérie du Moyen Âge (ou d'un discours romophobe). La finesse légendaire de Stephen King est ce qu'elle est : une légende. Comme le père Noël ou la petite souris.


Grande qualité de ce roman, il est court. À l'époque, dans les années 80, Stevie savait encore réfréner sa logorrhée et ne se croyait pas obligé de détailler sur un chapitre entier la biographie complète et dispensable d'un personnage ultra secondaire dont le destin était expédié en deux lignes à la fin dudit chapitre.
Au rang des bonnes idées, les titres de chapitre affichent le poids de Bill Halleck, obèse au début et qui s'étiole peu à peu suite à sa malédiction à raison de deux kilos par jour. Raccord avec la brièveté du roman, qui rend bien la notion de compte à rebours et de temps limité.
Mais…
Ce temps, Bill Halleck ne le met pas à profit. Et King pas beaucoup plus. Mis à part l'amaigrissement progressif, son personnage n'évolue pas du tout au cours du roman. Il était un trou du cul au début, il restera jusqu'à la dernière ligne, son ultime geste ne relevant en rien du remords mais d'une bête fuite de la réalité et de ses responsabilités.
Avant ça, à mi-parcours, quand il retrouve la trace des gitans, il ne cherche pas à s'excuser, proposer une compensation, faire acte de contrition, ni quoi que ce soit qui témoignerait d'une prise de conscience et de regrets. Non, dans un premier temps, il se dédouane de ses responsabilités et ensuite, il envoie des gangsters avec pour mission de foutre la trouille au campement tzigane. Et puis après, il prévoit de buter sa femme parce qu'on n'est plus à ça près.
Bill Halleck n'a rien d'un anti-héros, c'est juste un connard.
C'est là le gros défaut du bouquin : l'idée initiale était bonne, mais sans qu'il y ait de direction valable pour la suite. Une trajectoire rédemptrice aurait prêté le flanc à la critique d'une évolution hyper classique et déjà vue mille fois. le choix inverse de King fonctionne sur le plan de la narration et cadre avec la réalité où les Bill Halleck sont légion et se comporteraient à l'identique, mais ça ne marche pas côté lecteur. On n'éprouve ni empathie ni sympathie pour ce personnage détestable. À partir de là, King peut bien tenter ce qu'il veut, jamais le décompte des kilos et le supplice à petit feu vers une mort inéluctable ne donnent au destin d'Halleck un aspect tragique. S'il y a bien un suspense autour du y arrivera, y arrivera pas à se débarrasser de la malédiction, l'intensité dramatique pointe, elle, aux abonnés absents. Halleck n'en a rien à foutre de personne et par contrecoup, le lecteur s'en ballec d'Halleck.
Et on se retrouve au final avec un roman qui, s'il raconte une histoire, ne parle de rien, faute de thématique alors que la matière ne manquait pas autour de la justice, la vengeance, l'impunité, la responsabilité, la culpabilité, le remords, le rachat des fautes, etc. le choix de King de conserver tout du long intacte la personnalité d'Halleck tourne à vide, puisqu'il n'occasionne pas davantage de réflexion autour des comportements et mentalités de ceux qui se croient à l'abri de tout parce qu'ils ont une situation, du blé et des relations.
La toute fin du roman se tire une balle dans le pied. le genre de dénouement qui collerait dans une nouvelle à chute, beaucoup moins ici avec le glaive de l'injustice qui s'abat sur une victime innocente quand toutes les pages précédentes ne parlaient que de faire justice. Alors là aussi, ça fonctionne côté auteur en tant que mécanique d'écriture (une fin choc, un parallèle avec la mort de la gitane – autre victime innocente – au début), mais côté lecteur ce sujet m'a semblé peu convaincant, bancal, hors-sujet, contradictoire, rien que de l'esbrouffe d'auteur content de lui en croyant frapper fort alors qu'il ne met qu'un coup d'épée dans l'eau et plouf.


Un bon concept, un développement maladroit et voilà comment ce qui aurait pu être une excellente nouvelle a tourné au roman pas mauvais mais pas transcendant non plus. La peau sur les os se laisse lire et pas beaucoup plus. Peut mieux faire.
Lien : https://unkapart.fr/la-peau-..
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Bill Halleck est un avocat très riche, heureux dans son mariage avec Heidi, et leur vie avec leur fille de 14 ans, Linda. L'homme pèse plus de 110 kilos et ne se pose pas vraiment la question d'un régime pour autant. Seulement, il va un jour écraser une vieille tsigane avec sa voiture - parce qu'il était distrait, comme ce sera expliqué dans le roman - et ne va écoper que d'une toute petite peine, par principe, tandis que les gitans sont expulsés de la ville. Mais bientôt, il va se rendre compte que ces derniers ont lancé une malédiction sur lui : il va perdre du poids, jusqu'à en devenir très maigre...

Sous le nom de Richard Bachman, Stephen King explore et utilise les légendes tsiganes et le fameux "mauvais oeil" en nous faisant vivre le cauchemar que vit Bill. En effet, l'auteur nous donne précisément le poids que l'homme pèse, au fur et à mesure des chapitres. Est-ce qu'il y aurait pas quelque part une critique de cette société qui veut nous pousser à être toujours plus mince ? C'est possible.

En tous cas, j'y ai vu une véritable critique de la façon dont les populations traitent les gitans, le racisme quasi-permanent envers ces personnes, et les préjugés qui peuvent courir sur eux, et j'ai bien aimé cet aspect-là du livre. Stephen King a pour habitude de dénoncer, et c'est ce qui me plaît.

J'étais très prise dans le roman, voulant découvrir ce qui allait arriver à Bill, me demandant jusqu'où il allait perdre du poids, s'il allait en mourir... J'éprouvais à la fois de la pitié pour le personnage, mais au fond de moi, je me disais que les gitans avaient voulu faire justice eux-mêmes et que je pouvais les comprendre - sans pour autant approuver. de plus, l'avocat n'attire pas la sympathie, il est plutôt antipathique.

J'ai beaucoup aimé la façon dont les choses étaient menées, même si je n'ai pas forcément compris les choix du héros, et je voulais absolument découvrir le fin mot de l'histoire. Cependant, j'ai trouvé certains passages un peu longs. Malgré cela, c'est un livre plein de suspense et avec une morale très intéressante.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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[...] "La peau sur les os" est un Stephen King qui se laisse lire et un Richard Bachman un peu différent des autres puisqu'il bascule totalement dans le fantastique et l'horrifique. C'est loin d'être mon préféré car j'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire mais je dois avouer que j'ai beaucoup tremblé pour Billy Halleck.
Lien : http://les-lectures-de-mina...
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Je viens de me rendre compte que soit je n'ai jamais lu de roman d'horreur, soit ils ne me font pas peur. Ils sont plaisants à lire mais surtout divertissant.
J'ai bien aimé ma lecture mais sans plus. On sait bien avant le milieu du livre que Bill va s'en prendre à sa femme. Et quand on explique le concept de la tourte, on comprend aussi tout de suite que sa fille va être impliquée. Mes personnages préférés étaient Ginelli, le gangster de New-York, ainsi que les gitans. Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage principal.
Voilà je ne pense pas relire ce roman un jour, je trouve que d'autre Stephen King sont bien plus prenant et me donne plus envie de les relire que celui-ci qui est prévisible pendant pratiquement toute sa durée.
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Le livre m'a emballé jusqu'à la vengeance de Billy Halleck, le malheureux héros. Là, j'ai un peu décroché (trop d'invraisemblances ?). Cependant, il faut reconnaître que l'idée de départ (la malédiction du vieux gitan) est originale. La fin du roman est cruelle. L'auteur y fait preuve d'un cynisme inhabituel.
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Le livre est vraiment mieux que le film, plus nuancé. Je trouve qu'il n'y a pas ici les longueurs habituelles. Et les malédictions sont vraiment bien décrites, on croirait les voir.
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Malgré des idées superbement trouvées, l'histoire n'a pas réussi à me tenir en haleine pourtant, le synopsis de ce récit était une des oeuvres de Stephen King que j'avais le plus envie de découvrir.

L'histoire raconte la descente en enfer d'un sale type qui a tué une gitane et qui après avoir été jugé par un système judiciaire plus que coulant en sa faveur se fera maudire par le patriarche de ce groupe.

Notre héros en fort embonpoint se fera maudire avec ce simple mot "maigri "ce qui près une légère euphorie du as ça ressente perte de poids le fera vite déchanter et cherchera une solution pour sortir de cette spirale infernale.

Il est Difficile d'être compatissant envers ce protagoniste peu héroïque...
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Je ne peux pas dire que j'ai aimé, ni que ça m'a déplu. J'en sors très mitigé avec l'impression d'avoir lu un texte qui aurait pu se contenter d'être une nouvelle et non un roman. Ça se lit, plutôt bien, mais ça ne m'a jamais interpellé ni embarqué. Dommage, l'idée était bonne. En revanche, la fin, quoique attendue, m'a bien plu.
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