Le fléau, tome 1

Voici un livre vraiment spécial. (critique pour les deux tomes)

Plusieurs semaines après sa lecture je reste vraiment marqué par cet ouvrage de 1500 pages.

Cette histoire est vraiment très forte, on apprend à connaitre ces très nombreux personnages de manière extrêmement détaillée et c'est probablement ce qui rend cette lecture du premier tome un peu longue et difficile.

Trop de personnages, trop de détails, ça traîne en longueur... mais ne serait-ce pas justement ce point qui le rend finalement si spécial et si prenant une fois que l'histoire se développe, après la rencontre de mère Abigaël ?

Puis, dès le deuxième Tome, lorsque l'auteur passe d'une personnage à l'autre, on a l'impression de connaitre en détail la personnalité de chacun jusqu'à imaginer clairement la réaction qu'ils auront aux événements en cours.

Après le 1er tome je n'étais pas vraiment pressé de passer à la suite. Je manquais de courage pour m'embarquer à nouveau dans ce très long fleuve de lecture mais finalement ce 2ème tome a été avalé à grande vitesse car l'histoire avance, s'emballe, se déchaîne jusqu'au 300 dernières pages ou le suspens et la tension est à son comble.

Une fois terminé, oublié les longueurs du début, on ne peu que constater s'être plongé dans une aventure incroyable et inoubliable.

Une erreur de laboratoire. Conséquence atroce. Un virus se propage. Un drôle d'écho a cette pandémie qu'on a vécue. Parce que le monde sera touché. Faisant des morts de plus en plus nombreux. Un premier tome dense, fourni, incroyable. Comme toujours avec King. Des personnages travaillés, qu'on apprend à connaître, qu'on dirait être un ami, un parent, un proche. le monde tel qu'il est décrit est désolant. Un brin de fantastique, pour nous décrire la lutte entre le bien et le mal, entre la lumière et la noirceur. Une lecture immersive, incroyable. J'ai enchaîné direct avec l'écoute du tome 2, parce que je ne voulais pas sortir de cette atmosphère.

J'ai déjà lu, et dévoré, adoré, ce roman, il y a plus de 25 ans, et je suis sûre que plein de monde en a déjà fait l'éloge, alors ma critique se portera sur autre chose le concernant : une série TV. Étrange, non ? 😅 Mais il y a un lien, et pas des moindres !

Il s'agit de The Walking Dead. Pourquoi ? Et bien quand j'ai commencé à regarder cette série, lors du tout premier épisode, je me suis dit "C'est dingue, ça me rappelle un roman de Stephen King que j'ai adoré" mais impossible de me souvenir du titre.

Et bien il s'agit du Fléau !! Quel soulagement, 10 ans plus tard, de mettre un titre sur ce livre auquel j'ai pensé à de nombreuses reprises !!

Au début du livre, Nick se réveille en prison, au moment où le fléau se développe. Au début de la série, Rick, un policier, se réveille à l'hôpital alors que le drame a commencé à l'extérieur. Vous me suivez ? Vous les voyez tous les points en commun ? Je me suis souvent demandé si c'était un clin d'oeil de la production envers Stephen King, si vous avez la réponse n'hésitez pas à me le dire 😁

Bonnes lectures à vous !

En plus d'être un écrivain à l'immense talent, Stephen King serait-il visionnaire ?
Pour ceux qui ont lu ce livre pendant la crise sanitaire que nous traversons, je dirais... mauvaise idée.
Personnellement, l'ayant lu il y a fort longtemps, je n'ai pu m'empêcher d'établir quelques parallèles qui m'ont amenée à le survoler une nouvelle fois.
Il procure toujours le même frisson.
Bien entendu, l'angoisse est double à l'époque que nous traversons, parce qu'on se dit : et si jamais... ? On sait bien que tout peut arriver, même si pas forcément tel que décrit par Stephen King. Les moments d'insouciance sont-ils derrière nous à tout jamais ? L'histoire le dira...

En cette période trouble où le masque, la distanciation sociale (que je pratique depuis plusieurs années) et le gel hydroalcoolique sont devenus nos compagnons de route du moment, il me fallait calmer cette angoisse sourde et anxiogène qui sévissait en moi suite à la distribution continue d'informations et de nouvelles aussi étouffantes que mon appartement les après-midi de canicule, Il me fallait me rafraîchir, trouver quelque chose pour m'apaiser. Ne plus penser pendant un instant au Covid19 se trouvant au tournant. Non, il fallait que je me calme. Et quoi de mieux que de vouloir lire le fléau de Stephen King en cette période, Certains diront que cette aliénation doit sûrement être un symptôme et voudront me dénoncer, mais c'est trop tard ! le tracing est en place, toi qui est arrivé jusque ici.

Les librairies et les bibliothèques étant fermées, la tâche allait être difficile de me les dégotter. Finalement, j'ai réussi à me les procurer sur le net, mais pas chez l'ennemi des librairies indépendantes. Mes livres sont arrivés à bon port.

Tout ce blabla de mise en scène pour dire que le fléau est probablement le meilleur livre à lire quand on souffre d'angoisse covidienne ou pas si on est déjà atteint de plein de TOC. Lire comment se propage un virus, voir les symptômes sur les personnages et les regarder perdre leur souffle avant le néant. J'ai beaucoup aimé comment Stephen King gère sa plume pour créer ce décors apocalyptique qui sous une touffeur incroyable ne fait qu'augmenter l'instinct de survie et de conservation. Si j'ai aimé le style, je dois toutefois lui reprocher quelques longueurs inutiles dans les descriptions et actions des personnages même si cela le rend encore plus vrais que nature. Rien de mieux que cela pour y foutre encore plus de pression en sortant de chez soi. J'espère que Stu sera là quand j'irai faire mes courses.

J'ai beaucoup aimé cette quête, la psychologie des personnages ainsi que les émotions qui les lient, les cygnes blancs, les cygnes noirs et les cygnes blancs avec des plumes noires, rien de dichotomique pour le coup et puis il y a cette manière de les faire converger vers un point bien précis avec des questionnements, des réactions, des émotions qui sont ciblées à chacun des personnages. Les paysages désolés en arrière plan surlignent la solitude et le désespoir ou le courage face à l'inconnu. L'axe narrative mise tout sur l'incertitude et la pandémie qui se balance comme une épée de Damoclès sur la tête des protagonistes. La création de groupes montre comment chacun y fait face à sa manière et comment les scissions apparaissent et pour le coup, je trouve que King a bien saisi l'essence (coucou LaPoubelle).

Bref, un avis qui ne parle que de mes ressentis. Je suis en train de lire le tome 2 qui m'épuise déjà beaucoup. Faut dire que je fais des cauchemars écoeurants en ce moment. Cet oeil... Brrrrr.

L'histoire pourrait se passer maintenant. Dans un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine, un virus mortel s'échappe à cause d'une mauvaise manipulation. Très vite la maladie mortelle se répend à travers tout le continent, faisant des millions de victimes. Les quelques survivants se regroupent, et racontent. le fléau ressemble étrangement à la fièvre d'Ebola qui elle se répend d'un continent à l'autre à l'heure où j'écris ma critique.

Voici un livre vraiment spécial. (critique pour les deux tomes)

Plusieurs semaines après sa lecture je reste vraiment marqué par cet ouvrage de 1500 pages.

Cette histoire est vraiment très forte, on apprend à connaitre ces très nombreux personnages de manière extrêmement détaillée et c'est probablement ce qui rend cette lecture du premier tome un peu longue et difficile.

Trop de personnages, trop de détails, ça traîne en longueur... mais ne serait-ce pas justement ce point qui le rend finalement si spécial et si prenant une fois que l'histoire se développe, après la rencontre de mère Abigaël ?

Puis, dès le deuxième Tome, lorsque l'auteur passe d'un personnage à l'autre, on a l'impression de connaitre en détail la personnalité de chacun jusqu'à imaginer clairement la réaction qu'ils auront aux événements en cours.

Après le 1er tome j'étais pas vraiment pressé de passer à la suite. Je manquais de courage pour m'embarquer à nouveau dans ce très long fleuve de lecture mais finalement ce 2ème tome a été avalé à grande vitesse car l'histoire avance, s'emballe, se déchaîne jusqu'au 300 dernières pages ou le suspens et la tension est à son comble.

Une fois terminé, oublié les longueurs du début, on ne peu que constater s'être plongé dans une aventure incroyable et inoubliable.

Le Fléau, enfin, ma seconde lecture d'un Stephen King, il y a quelque temps je m'étais lancée dans la lecture de « Dôme », je n'ai pas été déçue, bien au contraire et je m'étais promise que je m'attaquerai « le Fléau » cet été et bien c'est fait pour le tome 1 (le second tome est déjà commencé !!!).
Alors parlons de ce premier opus, j'ai adoré !!! moi qui m'étais faite une idée sur Stephen King, qu'il était inaccessible et que ces bouquins étaient compliqués à lire... ppff et bien je reviens sur les préjugés et j'efface tout.

Dans ce premier tome Stephen King met du temps à planter ses personnages et le démarrage est peut-être un peu long car il y a beaucoup de personnages, tout comme dans Dôme, mais ils s'éliminent au fur à mesure du temps, de plus la maladie progresse assez vite. Seul une poignée de personnages ressort de l'histoire et puisqu'ils survient on va les suivent pendant un petit temps.
J'ai adoré Larry Underwood le chanteur qui vient de sortir un 45t, Lucy Swann, Harnold Lauder, Stu Redman, Frannie qui est en enceinte, Glen Bateman, La Poubelle, ils sont tous différent, tous on leur caractère et tous on eu une vie avant la catastrophe et tous vont souffrir, ils ont tous leurs peurs, leurs psychoses qu'ils vont devoir surmonter, ça va passer ou ça va casser, ils ont tous perdu un être cher voir toute leur famille... Ah j'oubliai, Kojak le chien !!!
Ce premier tome commence réellement à bouger à la moitié mais il n'y a pas de passage lent, ça va vite.

Qui est l'homme noir ??? pourquoi rêvent-ils toutes et tous de ça ??? C'est ce que je n'ai pas aimé, le seul point noir que j'ai ressenti et qui va continuer dans le seconde tome, c'est cette touche surnaturelle qui n'était pas indispensable. Enfin peut-être que tout va s'éclaircir dans ce second tome...
Ce qui me dérange un peu, aussi, c'est le fait qu'il y ait trop de similitudes avec « Dôme » j'ai trouvé pas mal de ressemblances et j'ai trouvé que la structure du livre était très identique...

Dans un monde futur post-apocalyptique on pourrait rapprocher ce livre l'histoire de "La route" de Cormac McCarthy. Par rapport à La route, ici c'est un virus mortel qui c'est répandu tellement vite que les gens n'ont réalisé que trop tard et puis qu'auraient-ils pu faire ??? Certainement rien de plus...

J'avais déjà lu ce livre il y a deux ou trois ans mais je tenais à le relire. En effet, je l'avais dévoré la première fois et dans ma précipitation je n'avais pas fait attention à tout.

Ce livre est fabuleux. C'est sans doute celui que je préfère de Stephen King. Comme toujours King mélange une description précise des USA, des personnages fouillés, une dimension fantastique et il faut bien l'avouer, le mélange est réussi.
Certaines scènes sont mythiques pour moi, le tunnel avec Larry, la dispute avec la mère de Fran et d'autres encore qu'il faut mieux ne pas citer pour ne rien dévoiler de l'intrigue.

La fin du premier tome est peut-être un peu plus molle que le reste, on attend un peu qu'une partie de l'intrigue se finisse pour passer à une autre étape.

Et pour ne pas changer des habitudes, Stephen King parvient très facilement à nous horrifier, dégoûter et même révolter. Certaines pages sont juste assez ecoeurantes pour rester formidables. Il n'y a jamais de surenchère et après chaque passage morbide, on a le droit à un passage justificateur du style "Je vous l'avais bien dit ...". L'auteur joue avec nos nerfs et on aime ça !

Pour résumer, un livre à lire absolument puisqu'il contient tout ce qu'on aime de l'auteur, du plus horrible au plus formidable.

Un cauchemar sur terre qui m'avait vraiment happé et subjugué lors de ma lecture adolescente.
Très long mais très prenant