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sur 2102 notes
Stephen King nous entraîne dans un monde où tout fout le camp, alors qu'une épidémie de grippe (appelée de différentes manières) frappe les Etats-Unis. Ce virus a, pour des raisons obscures, probablement fui d'un laboratoire. Une fois la situation posée, on suit de nombreux personnages, si nombreux au début que j'ai eu du mal à les cerner, et puis, au fil des pages, et des morts, le cercle se réduit et l'on retrouve une composante de la société. le personnage de Nick, ce sourd muet très courageux m'a semblé le plus intéressant. Pour chacun de ces personnages, une particularité, une faille dans leur existence qui permet de s'y attacher. L'objectif ici est de s'en sortir, et pour cela, tous les moyens sont bons. le mode de survie est souvent le même, quelques provisions, un moyen de locomotion et, plus important, une arme. Pour un texte publié en 1978, et dont l'action se déroule à l'été 1990, c'est troublant, d'autant que l'on retrouve les mêmes ingrédients que ceux qui nous ont été tristement familiers il y a quelques années, et particulièrement la diffusion de fausses informations à travers les médias, et pour finir la perte totale de contrôle face à une épidémie dévastatrice. La touche philosophique n'échappe pas au lecteur, car même si l'homme est un loup pour l'homme, (et l'arme dont chacun se dote en est la preuve), il est une autre urgence vitale, celle de retrouver ses semblables, même si pour cela il faut parcourir des kilomètres, pour ne pas finir seul. Bien que le livre emprunte au genre post apocalyptique (que j'apprécie mollement), avec sa horde de descriptions de cadavres rongés par les rats, j'ai trouvé l'ensemble très convaincant et riche de réflexions.
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Lu en VO la version non coupée de 1440 pages. le roman est qualifié d'horreur, je dirai plutôt qu'il est fantastique, certaines scènes relèvent du mystère et de l'au-delà mais cela s'arrête là.
Très bon livre bien écrit et bien rythmé, il n'y a que sur la fin que je note un passage un peu long mais je pense que c'est l'impatience de découvrir la suite qui me fait écrire ceci.
L'auteur décrit bien ses nombreux personnages, même ceux qui sont amenés à disparaitre, et il y en a un certain nombre !
Le super grippe qui entraine la presque extinction de la race humaine a pour origine une fuite dans un laboratoire américain. Les survivants s'organisent, deux camps vont s'affronter : le bien et le mal mais qui vaincra donc… ? La réponse n'est pas si évidente.
King a poussé loin la réflexion qui concerne la réorganisation de la société quand elle n'est plus. En effet, il ne s'agit pas ici de construire une société, mais d'en reconstruire une, sachant que tout a disparu : pas d'organisation qui permet de remettre en place un cadre politique et juridique pour favoriser le développement d'une économie, plus de pays, plus d'électricité ni de soins.
Les survivants se retrouvent face à eux-mêmes, avec les références du monde d'avant tout en étant dans l'incapacité de reconstruire en l'état (en tout cas dans l'immédiat). C'est un véritable défi car ils vont devoir acquérir de l'expérience pour pouvoir tout redévelopper.
Se pose aussi la question de la raison de vivre des êtres humains. Jusqu'ici, ils se reproduisaient et l'humanité avait une descendance assurée. Or, avec cette grippe, personne ne sait si les enfants conçus avant et après l'épidémie vivront. Que devient alors le sens de la vie des survivants et de ce qu'ils entreprennent s'ils sont voués à mourir sans avoir de successeurs?

Et le Mal incarné par RF, peut-on vraiment l'éradiquer ? Où commence-t-il ? Même dans la société des « gentils », la mise en place d'un service d'ordre digne de celui du terrible Flagg et l'équipement en armes de certains habitants semblent rassurer la population. A se demander si l'homme a besoin d'avoir peur ou de craindre pour pouvoir vivre en société ?

En bref, très bon roman qui défile vite malgré son épaisseur et laisse à réfléchir. Je conseille !
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Du grand art, comme à chaque fois avec mon maître de l'horreur.
Pas de sang, pas de viscères. Des morts, bien sûr, en pagaille et à profusion, des jeunes, des vieux, des femmes, des enfants, des animaux... Tout le monde y passe. Pourquoi ? Un fléau touche le monde. Tout le monde ou presque.
Nous suivons les aventures de quelques survivants. Seuls quelques-uns, dont nous avons tout le parcours, depuis leur apparition dans l'histoire jusqu'à... voir le tome 2, je suppose.
Nous sommes poussés dans les retranchements de l'horreur psychologique. Et si une maladie s'abattait subitement sur nous ? Et que l'on ne puisse rien y faire ? Voir tout le monde tomber comme des mouches ? Et nous, nous survivons, que ferions-nous ?
Serions-nous prêt à aider notre prochain, le seul rencontré, ou le pousserions-nous dans le ravin pour être sûr de survivre ?
Et cet homme en noir ? Que nous veut-il ? Pourquoi apparaît-il dans les rêves de tout le monde ?
J'ai suivi les aventures de Stu, Nick, Fran et Abygaël, la peur au ventre, en me disant souvent : mais non ! Mais pourquoi ? Pas lui !
... Et ce n'est que la première partie, parce qu'il y a le tome 2 où, on l'espère, nos héros vont s'en sortir, oui, mais à quel prix ? Et dans quel état ? Vont-il rencontrer pire que l'homme en noir ?
Oui, parce qu'il y a pire que l'homme en noir. Lisez, et vous comprendrez.
Lien : http://gracieuserobert.over-..
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Une mystérieuse grippe s'abat sur les Etats Unis, elle n'est pas ordinaire, elle tue 98% de la population.

Quelques personnes survivent, ils vont devoir choisir entre le bien et le mal. Certains rêvent de mère Abigaël, symbolique du bien, de Dieu. D'autres rêvent de l'homme noir, symbolique de mal, de Satan. Une bataille entre le bien et le mal va suivre. Qui va gagner?

On suit les aventures de Stu, de Frannie et d'autres qui vont suivre la voie du bien.
On suit également les évolutions des personnages comme Larry et Harold pour qui la quête d'eux même est une longue route semée d'embûches.

Tout est symbolique dans ce livre, il se lit facilement et comme d'habitude on se laisse prendre au piège du grand Stephen King !
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C'est l'été aux USA. Tout le monde ou presque profite des vacances. Pourtant un gros grain de sable va venir salement perturber les rouages de l'american way of life. Et oui, un accident survient au sein d'un labo de recherche gouvernemental sur les armes bactériologiques et virales. Les portes se referment un poil trop tardivement alors que l'alerte est donnée. Un soldat embarque sa petite famille en urgence et s'enfuit de la base secrète où avaient lieu les expériences : il pense pouvoir échapper au carnage. Mais la souche de cette grippe-A modifiée est virulente. le troufion n'a fait que démarrer une épidémie, qui deviendra pandémie, et qui laissera sur le carreau un peu plus de 9 habitants sur 10. Tic, tac, tic, tac, tic... le temps passe et l'épidémie prend de l'ampleur. Tout le monde tousse, tout le monde a de la fièvre. Tic, tac, tic, tac, tic, tac... le temps file et aucun vaccin n'est trouvé. Presque tout le monde crève étouffé dans son mucus, presque tout le monde s'éteint rongé par la fièvre. Les mises en quarantaine ? Inutiles ! Les mensonges du gouvernement ? Pas plus utiles, personne n'est dupe. le monde s'effondre très rapidement. On ne sait plus quoi faire des cadavres qui s'entassent. Tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic... de très rares personnes sont immunisées. Elles sont hantées par des rêves similaires : un champ de maïs vert où réside la doyenne américaine du nom d'Abigaël. Tic, tac, tic, tac... le rêve devient aussi un sacré cauchemar quand un homme sans visage surgit, les yeux du démon habillant son faciès ombrageux. Quel camp choisiront donc les habitants ayant survécu ? Sauront-ils trouver les ressources pour s'en sortir ?

Le Fléau est un très long roman post-apocalyptique, teinté de mysticisme et d'horreur, dont les deux tomes de l'intégrale pèsent au bas mot 1500 pages en cumulé. Cette édition intégrale regroupe/condense les trois tomes originaux, et propose certains ajouts oubliés à l'époque de la première impression pour des raisons principalement économiques. Voici donc le premier volume de cette nouvelle intégrale, qui nous permet de plonger dans un roman choral où l'on suit alternativement les parcours de protagonistes divers et variés : il y a Fran, qui un polichinelle dans le tiroir, et qui se retrouve à devoir partager son existence avec le fils pour le moins farfelu de ses voisins ; il y a Larry, un musicien quelque peu perturbé qui n'aura pas pu profiter de sa célébrité naissante ; il y a Stuart qui devient un cobaye pour les agents gouvernementaux qui veulent étudier son immunité ; il y a aussi Lloyd, un vandale perché qui se retrouve à attendre la mort tout seul, oublié dans sa cellule exiguë ; il y a également le gentil Nick, sourd et muet de naissance, qui s'est fait lâchement agresser par un groupe de gros bras débiles ; et il y en a encore beaucoup d'autres, comme La Poubelle et sa fascination pour le feu, ou bien cet étrange et très flippant Flagg qui sème le chaos partout où il passe
et qui semble pouvoir manger votre âme si vous ne vous en méfiez pas.

N'y allons pas par quatre chemins : le Fléau (T1) est une merveille d'écriture. Stephen King nous trimballe dans une Amérique en proie à la peur et à l'effondrement. Il nous fait jongler d'un protagoniste à l'autre avec maestria. On suit le parcours de tous les personnages avec fascination, tant les pensées qui les traversent, les émotions qui les habitent, et le monde qui les entoure, sont décrits avec précision, cohérence, justesse. Cet auteur que nous connaissons probablement tous, au moins de nom, révèle encore une fois toute l'ampleur de son talent. Chaque histoire est prenante. Chaque destinée est symbolique. le moindre petit détail a son importance. Il manie l'humour (très) noir avec jubilation, et sait nous émouvoir lorsque le besoin s'en fait ressentir. Les scènes d'action sont nombreuses et bien ficelées. Les questionnements introspectifs ne le sont pas moins. le rythme est plutôt soutenu, mais les pauses sont pourtant relativement nombreuses et apportent leur lot de détails utiles. On s'attache au personnages. On vibre avec eux. On a peur avec eux. On est en colère avec eux. On veut s'en sortir, tout comme eux. Il y a des étapes de grande tristesse, de grande solitude, des espoirs ténus qui vont grandissant ou qui s'arrêtent net, des actes de bravoure, des rencontres pas jolies jolies là où d'autres sont plus salvatrices.
Et puis il y a des scènes grandioses. Vraiment. La traversée du tunnel pour sortir de New-York. L'attente interminable dans le couloir de la mort. La fuite du labo à la recherche de la liberté. Les chocs psychologiques quand l'esprit prend finalement conscience de la réalité sordide qui est devenue le quotidien. L'immense tristesse de voir des gens super chouettes mourir comme des animaux, rongés par la maladie.

Et si la plupart des chapitres sont dédiés aux aventures individuelles de chaque protagoniste, King déploie également son talent en consacrant certains passages aux événements dans leur globalité. En nous racontant, telles de courtes dépêches, les tranches de vie et de mort d'individus "random" lors de la diffusion du virus, lors d'épisodes de rébellion, ou de tentatives de survie post pandémie. le King de l'horreur et du suspense nous raccorde aux épreuves que traversent les plus anonymes d'entre les anonymes. On a l'impression d'y être. Et l'on comprend bien que si les USA échappent de peu à une véritable guerre civile, c'est bien parce que le virus tue trop vite et en trop grand nombre les citoyens de cet immense pays.

En tout cas, le Fléau est un livre très particulier à lire après avoir connu l'épisode Covid-19, c'est vraiment perturbant. Certaines séquences résonnent très fortement avec ce que l'on a traversé ces dernières années, même si le virus du Fléau est évidemment bien plus léthal que celui auquel nous avons pu être confrontés. Et si Stephen King n'est pas tendre avec les individus lambda, il n'est pas moins critique à l'égard du gouvernement et de ses mensonges.

J'en termine en précisant qu'au delà du côté post-apocalyptique réaliste admirable que Stephen King a su créer, l'auteur a également doté son oeuvre d'un côté quasi Biblique avec deux camps prêts à s'affronter : l'éternelle bataille du Bien contre le Mal. On retrouve aussi des sujets et des profils types de l'écrivain : le démon incarné prêt à tout vous donner en échange de votre âme, l'écrivain raté, l'artiste célèbre en souffrance, le condamné à mort, le Maine, l'incompréhension entre le monde citadin et celui de la campagne, le souffre-douleur simple d'esprit, etc...

Le Fléau (T1) est un grand livre, oui mesdames, oui messieurs !
Il n'est pourtant pas le préféré de son auteur, qui s'étonne encore de l'immense succès de cette longue et éreintante aventure à propos de laquelle de nombreux fans le questionnent encore aujourd'hui. Je ne peux pas les critiquer, je suis moi-même monté dans le train.


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On est en pleine deuxième vague du Covid. Et depuis que j'ai le Fléau dans ma bibliothèque (plusieurs années), j'ai attendu que le livre me choisisse. Voici chose faite. En pleine pandémie, j'ai ouvert le pavé. Et j'ai retrouvé le style King. La narration, la profondeur des personnages et des actions. Et l'horreur, évidemment. Pas de pitié, jamais. Et c'est assez intéressant de mettre en parallèle sa vision de l'époque avec cet événement de 2020 qui nous plombe le moral, la santé et l'économie.
Lecture anxiogène, encore plus à l'heure actuelle. Mais quand on plonge dans le Fléau, impossible de le lâcher... le tome 2 m'attend, je prends ma respiration (masquée), et je reviens (ou pas...).
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A l'heure où un certain virus vient bouleverser toute la planète, il est bon de se rappeler que certains auteurs avaient écrit bien des années auparavant des scénarios similaires (presque prophétiques diraient certains). Bien sûr, le monde n'est pas à ce niveau de létalité et de chaos mais cette histoire donne à réfléchir.
Quinze ans de cela, je lisais ce livre et je l'adorais. Quinze ans après, je retrouve les mêmes sensations, d'autant plus que je l'ai lu dans la version longue c'est-à-dire avec quatre cent pages de plus.
Que se passe-t-il lorsqu'un virus mortel quitte par erreur le laboratoire secret où il a été fabriqué ? Cette vilaine épidémie de grippe se transforme peu à peu en véritable cauchemar car peu d'individus en réchappent. le monde bascule dans l'apocalypse. Certaines scènes sont terribles, froides, incisives mais en même temps si cruellement réalistes. Je pense que si cette situation devait arriver, les gens se comporteraient ainsi : les mensonges du gouvernement pour étouffer l'affaire, la fuite éperdue, les cadavres qui jonchent les villes, l'odeur de putréfaction qui plane dans l'air, l'incompréhension et la peur qui taraude les survivants etc.
Une fois l'épidémie passée, il reste une poignée de gens mais l'auteur, dès le début, nous a doucement introduit les personnages principaux que nous allons suivre durant cette histoire. Ils vont se retrouver petit à petit, d'abord parce que la solitude est insupportable et aussi parce qu'ils sont guidés par une vision. S'unir contre une menace, celle de l'Homme noir qui profite du chaos pour asseoir un pouvoir maléfique.
Ce récit se déploie lentement, avec une abondance de détails qui pourrait ennuyer ceux qui ne sont pas familiers avec l'écriture de Stephen King. Pour ma part, j'aime le rythme qu'il emploie pour planter le décor, pour nous faire découvrir les principaux protagonistes, pour nous emmener vers cet affrontement entre le bien et le mal. Cette maladie étant totalement aléatoire, ceux qui restent sont des hommes et des femmes comme vous ou moi : des gens ordinaires, avec leurs qualités, leurs peurs, leurs doutes et leurs faiblesses.
Il y a beaucoup de personnages, de noms et de lieux mais au fur et à mesure, on finit par les connaître et s'attacher à eux : Stu Redman, Fran Goldsmith, Larry Underwood, Nick Andros, Glen Bateman (etc.) vont devenir familiers, un peu comme des voisins sympathiques (ou pas) qu'on croise dès qu'on ouvre le livre, un peu comme une deuxième vie qui s'offre à nous par magie. J'ai vécu cette lecture comme un moment de pause, comme une parenthèse où je pouvais entrer dans un autre monde bien plus effrayant, bien plus sinistre mais en même temps quelle aventure !
Le style d'écriture est fluide mais il y a quand même quelques longueurs, beaucoup de marques citées et des détails superflus. Les péripéties s'enchaînent lentement car l'auteur prend son temps. Ici, ce n'est pas la fin qui compte mais la route parcourue !
Pour conclure, c'est un gros pavé que je recommande aux fans de Stephen King et aux amateurs de science-fiction mélangé avec du fantastique.

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Je ne suis pas du genre à me faire avoir deux fois de suite, je me suis donc coupée de toutes critiques rapportant au Fléau.
C'est donc en toute impartialité que j'ai plongé au coeur de l'Enfer post-apocalyptique de la Grande Faucheuse avec Stu, Frannie, Larry, Nick, Glen le long des routes jalonnées des corps des victimes de la grippe.
Une lutte du Bien contre le Mal, un début qui part sur les chapeaux de roues (appréciable quand on connaît les démarrages parfois longs de King), les personnages parfois ambigus mais tous hauts en couleurs, de tous horizons, attachants ou détestables, une description comme si on y était, une fin sans réel happy end dans le pur style de King.
Un petit bijou, dont la lecture est sublimée par le visionnage de la mini-série !
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Très bon roman.
Une épidémie catastrophique de grippe mortelle, cela peut changer beaucoup de choses à l'humanité.
Dans ce scénario catastrophique, l'auteur nous fait vivre des moments épouvantables, tout en mettant en scène des personnages attachants ; c'est pourquoi, un suspense insoutenable se met en place et que l'on ne va pas arrêter la lecture de ce livre. Malgré les scènes d'horreur, la solitude forcée, la mort qui rode ... , on veut absolument savoir ce que vont devenir les malheureux survivants.
En conclusion, il faut avoir le coeur bien accroché pour poursuivre cette lecture mais il me tarde de lire la suite adin d'avoir des réponses à mes nombreuses questions.
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Fidèle à ses habitudes, Stephen King nous offre encore un énorme pavé et comme souvent avec ses romans, au début est écrit une préface en deux parties sur son avis sur le fait que le Fléau soit réédité en version longue. Ça c'est vraiment quelque chose que j'apprécie, de lire les commentaires de l'auteur lui-même avant de lire l'histoire. Voilà une énième histoire de virus qui efface l'humanité (si vous le lisez aujourd'hui, bien sûr, puisqu'il est sorti en 1978) mais attention, cette fois il n'est pas question de zombies ou autres formes bizarroïdes qui peuplent la planète. Il vous faudra une bonne mémoire car il y à un nombre impressionnant de personnages. Et ils sont tous attachants et variés. Personne ne se ressemble, tout le monde est bien différent de l'autre. Qui dit beaucoup de personnages ne veut pas forcément dire qu'ils sont peu développés, ce n'est pas le cas, ici présent. Stephen King détail de fond en comble ses survivants.  Avec près de 1600 pages, l'auteur à une sacrée marge pour écrire une histoire bien longue et complète. le début prend bien son temps. On découvre nos survivants pour apprendre à les connaitre car on sera avec eux un bon bout de temps. Certains chapitres changent du fait qu'on nous montre encore plein d'autres protagonistes dans toute l'Amérique dans de courts paragraphes mais comme ça on ne vit pas uniquement la vie des "héros" qui sont en premier plan dans l'histoire. On assiste à la fin de l'humanité de tout le pays. Et aussi avec l'armée qui manipule les médias pour cacher la vérité aux derniers rescapé(e)s, de leurs faire croire qu'il s'agit d'un simple virus qui va être détruit dans peu de temps alors qu'ils savent très bien que c'est loin d'être la vérité. le côté "virus" est une histoire qui peut être totalement réelle dans notre monde et qui pourrait très bien se passer un jour en vrai mais il y à quand même une dose de fantastique dans le récit. Les gens font tous les deux mêmes rêves : un où ils rencontrent un homme Noir sans visage avec d'étranges pouvoirs, comme le diable en personne et le deuxième rêve où on est plus dans le paradis avec la Mère Abigaël, une dame de 108 ans, l'une des plus vielles du pays, où les gens se sentent en sécurité en sa compagnie et qu'ils doivent tous allés la rejoindre. Comme une quête. Et comme on est dans du King, l'histoire est très détaillée. Beaucoup de descriptifs. Avec en complément quelques illustrations en noir et blanc. Pour un premier tome, c'est du très bon ! Savoir qu'il reste encore la moitié à lire avec le tome 2 et ses 790 pages, il va s'en passer des événements ! 
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