Revival

Je ne suis pas parvenue à accrocher avec ce roman . . Je me suis forcée à le lire jusqu'au bout espérant qu'enfin j'allais un peu vibrer . Mais non rien pour exciter ma curiosité.. bref pour moi bien loin du niveau de ce celui dont Monsieur King nous a gratifié avec d'autres oeuvres

Etant une grande fan de Stephen King, je dois avouer que je n'ai pas su le finir.
Je n'ai pas accroché à l'intrigue.
Je m'y suis reprise à plusieurs fois pour le lire et j'avoue avoir abandonné.

Stephen King fait partie de ces auteurs qui ont changé ma vie de lecteur, avec des livres qui semblaient spécialement écrits pour moi et qui parlaient directement à mon petit coeur.
Alors forcément, à chaque nouveau roman, les attentes sont grandes. Et parfois, les déconvenues aussi.
J'ai fini péniblement Revival, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant été déçu par un Stephen King.
Je n'ai rencontré presque aucune accroche avec les personnages (bien que la lente et progressive transformation de Charles Jacobs et sa chute dans la folie soit intéressante à suivre en "arrière-plan"). le style (ou la traduction ?) à la première personne s'avère assez quelconque voire parfois maladroit, là où d'habitude sa plume fait toujours mouche sur moi.
Sans oublier des idées déjà creusées et en mieux dans ses précédentes oeuvres, des invocations à Lovecraft sans grande originalité, et une intrigue guère passionnante...
Par contre, King a su me cueillir à quelques rares moments de nostalgie sur l'enfance et l'adolescence, traités avec justesse et humanité, comme il sait si bien le faire. Mais c'est bien maigre.
Le roman n'est pas son pire, loin de là, mais n'a au final guère grand intérêt.

De quoi il se mêle ?
C'est la question que je me suis posé plusieurs fois durant ce roman.
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi Jamie, le personnage principal, avait une telle obsession envers Charles. Pas une obsession style "stalker" mais une obsession de nuire à ses recherches alors qu'il n'a pas réellement de raison de le faire.
Le révérend Charles Jacobs guérit le frère de Jamie, le sort de la drogue et lui trouve un boulot mais ce dernier vient farfouiller dans ce qui ne le regarde pas. Et on ne comprend jamais trop pourquoi. Certes, il a raison mais ses motivations sont très très vagues.
Mais ce qui fonctionne encore moins bien, c'est le personnage de Jamie lui-même. King a déjà eu des protagonistes peu intéressants (ceux de Bag of Bones et d'Insomnia viennent tout de suite en tête) mais alors ce musicos de troisième zone qui se shoote au crack tient la palme. Tout ce qui n'a trait qu'à lui est d'un inintérêt absolu et c'est 70% du bouquin. On attend avec impatience le retour de Charles Jacobs pour qu'il se passe enfin quelque chose qui retient l'attention et c'est ce qui, heureusement, arrive à chaque fois qu'il entre en scène. le roman aurait vraiment gagné à être écrit d'un autre point de vue.
Le fantastique appartient à la veine classique, il suffit de voir à quels auteurs les roman est dédié. King se débrouille très bien avec le thème et se permet quelques fausses pistes en jouant avec les attentes du lecteur.
La fin est extraordinaire pour un auteur souvent connu pour ne pas savoir comment terminer ses histoires.

J'ai un peu l'impression que Stephen King devrait s'arrêter maintenant avant de faire plus de bêtises. Forrest Gump l'a dit avant moi, choisir un King c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. J'ai l'impression quand ce moment je ne tombe que sur des mauvais. Revival avait tout pour être très bon, un élément principal fascinant (l'électricité), un bon personnage principal (j'aime beaucoup Jamie) et un scénario qui pouvait tenir la route, et pourtant non. Ça ne décolle pas, on n'a aucun frisson, je pouvais le lire la nuit sans que cela me dérange. Je crois que j'ai atteint le sommet de l'énervement avec cette histoire de réincarnation, c'est trop facile de se rattraper en copiant Frankenstein, je m'attendais à plus d'originalité de la part d'un auteur considéré comme un maitre du genre.

Après Docteur sleep, je m'étais dit que le grand Stephen King semblait enfin de retour, peut-être pas l'exceptionnel de Ca ou Shinning, mais du très bon tout de même.
Avec Revival je ne vous cacherai pas que j'ai été particulièrement déçue.
Par le rythme du roman. L'histoire est lente à démarrer et à s'installer vraiment, et le récit souffre de redites et de longueurs, n'arrivant jamais à sortir d'une certaine torpeur. J'ai d'ailleurs failli arrêter là ma lecture à plusieurs reprises (une première pour un King me concernant !).
Par le personnage central, Jamie, qui ressemble bien trop à Danny (autre personnage de S King, pour ceux qui ne connaissent pas) sans en avoir l'intérêt, et qui manque sérieusement d'énergie (sans vouloir jouer avec les mots…) et de profondeur. « Pauvre petit drogué » (ou ex drogué), ai-je passé mon temps à penser tandis qu'il s'épanchait durant des pages sur sa vie et ses addictions…
Par l'histoire elle-même, sans surprise (dès le début les divers digressions dévoilent tout ou presque), sans relief non plus. Où est le sens du suspense, de la tension, de la (mauvaise) surprise, de l'angoisse que King maitrisait si bien ? Là jamais on ne tremble vraiment, jamais on ne craint quoi que ce soit pour les personnages, et jamais on n'est surpris par un rebondissement ou un autre, tout étant bien trop prévisible et annoncé !
Pourtant certaines pistes à peine effleurées auraient mérité d'être développées : la religiosité que certains mettent partout, les phénomènes de foule liés au fanatisme, la manipulation mentale par de pseudo gourous, les relations entre science et croyance, entre religion et médias aussi…. Et bien d'autres encore, évoquées mais jamais vraiment utilisées et mises en avant.
Trop de lenteurs, de longueurs, d'à peu près, de thèmes survolés à mon gout, et qui font que je ne vous recommande pas ce roman ! Mais il ne s'agit que de mon avis bien sûr !

Lien : http://desmotssurunepage.ekl..

Stephen King et moi, c'est un peu comme si nous entretenions une relation épistolaire, des fois on s'aime, parfois on se déchire.. Avec son titre Revival en l'occurrence, on se déchire.
Bien qu'étant plein de contenu, ce livre en manque cruellement, entre les ellipses que King nous propose, les chapitres totalement hétéroclites les uns avec les autres, on SE PERD (et on à la tête remplie de questions).
J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre, et pourtant je suis une inconditionnelle du Maître en la matière mais là.. Ne parlons pas de cette fin totalement absurde. Je suis déçue pour cette fois Stephen, mais je compte sur toi pour me reconquérir au prochain ! :-)

Rien qui vous fera cette fois dres­ser les che­veux sur la tête. Si “revi­val” il doit y avoir, qu'on le trouve alors rapi­de­ment dans les pro­chains écrits du “maître King” !
Lien : http://www.lelitteraire.com/..

On va dire que c'est moi qui suis hermétique à ce genre d'histoire.

Pas accroché du tout.

 Je ne sais pas par où commencer, et pourtant je n'ai pas envie de laisser un long commentaire. Au début j'aime, puis après je m'ennuie, puis ça repart, et après c'est lent, boh moi j'ai beau adoré la bonne musique, "les conneries en mi" m'ont soûlée. Il y a des parties trop longues pour pas grand chose de plus dans la présentation des personnages qui se fait tout le long vu qu'ils évoluent. Après, ce livre fini, j'y repense encore, c'est bien que j'ai dû le trouver bien quelque part! J'aime bien les moments où ils sont tous les deux surtout, les moments de Revival. Et la fin, doit être très personnelle à Mr King, du coup quand on s' imagine déjà la sienne, on ne sent pas d'accord ni à l'aise avec, mais je prends sa vision de la chose , comme si c'était un ami qui me la racontait autour d'un verre.