Revival

Un début plutôt long et ennuyeux,trop de détails.
Vers les 2/3 du livre l 'histoire commence enfin à être plus intéressante ;on avance, mais rebelote vers la fin ... je m'ennuie ,je veux en finir avec ce livre et vite ,je saute des lignes pour accélérer les blah,blah,blah pour ne rien dire .En bref je n'ai pas aimé et je suis déçue surtout de la part de Stephen KING ,qui parfois nous donnes beaucoup de détails, mais toujours dans le but de planter le décore pour construire l'histoire mais là non c'est à mourir d'ennui.
Bref ,tout était réuni pour avoir un bon livre mais là le délire est trop ridicule voir grotesque. Dommage.

Stephen King... S'il est bien un auteur qui accompagne depuis toujours mon parcours de lecteur, c'est bien lui... Mon "cinquième emploi" à moi, je me plaîs à penser...(!) Celui qui disparaît quelque temps de mon univers littéraire, puis qui réapparaît toujours à un moment donné, pour dernièrement d'heureuses retrouvailles ( "22/11/63", "Mr Mercedes"), ou parfois de moins réjouissantes ("Joyland")...

Là, cette nouvelle rencontre a été d'un excellent cru, assurément !

Stephen King nous plonge à nouveau dans cette Amérique qu'il aime tant narrer et partager : celle de son enfance, des sixties, du rock, des liens familiaux forts, de l'amitié, et de cette innocence qui nous quitte tout à coup, encore gamins, au lendemain d'un drame terrible qui peut survenir à tout moment et changer à jamais le cours de nos vies...

C'est ce qui arrive au jeune Jamie Morton, héros de ce roman qui se lie d'amitié, tout gosse, pour un révérend attachant et étrangement féru d'électricité : Charles Jacobs.

Ces deux-là se quittent, se retrouvent, pour se perdre à nouveau de vue au fil des années de leurs vies respectives, et de façon plus ou moins heureuse...

Je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue. Mais on tient là un excellent King : un récit passionnant de bout en bout, fort, avec des personnages terriblement attachants, et un final qui ne nous déçoit pas, quand on est fan du "Maître" comme je le suis...! Réflexion sur la foi, hommage à d'illustres auteurs fantastiques comme Lovecraft ou Shelley, on y trouve forcément son compte au final... J'ai véritablement adhéré !

"Seulement parfois, quelqu'un qui n'entre dans aucune de ces catégories fait irruption dans votre vie. C'est le Joker, qui au fil des années sort du jeu à intervalles irréguliers, souvent en temps de crise. Au cinéma, on appelle ce genre de personnage le cinquième emploi, ou l'élément perturbateur."
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Revival est un excellent roman de Stephen King, un coup de coeur dont je devrais me souvenir longtemps !
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Revival n'est malheureusement pas du même tonneau que son ainé. Les personnages sont bien moins attachants et l'auteur ne m'a pas emporté dans un torrent émotionnel comme cela fut le cas avec Joyland.

Il y a tout de même de belles réussites. La scène où le révérend guérit le frère de Jamie est captivante et celle du drame que va vivre Jacob est saisissante.

Voilà pour les 3 premiers quart du roman. Parlons maintenant des 100 dernières pages.

C'est à la fin du livre que Stephen King tiendra ses promesses. Là, il invoque le Frankenstein de Shelley ou le Herbert West Réanimateur de Lovecraft. C'est bourré de clins d'oeil. L'auteur s'amusera même à utiliser le vocabulaire cher à l'auteur de Providence.

On se régale, on frissonne, on écarquille les yeux dans ce final palpitant.



Si je devais comparer Revival à l'électricité, cela serait un courant alternatif. Il y a de fortes oscillations. J'ai parfois été à la limite de m'ennuyer, et d'autre fois j'ai été happé dans l'univers du King.
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