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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Surement pas le meilleur de Stephen King...
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Du stephen King, donc un livre facile à lire, avec une langue fluide, mais pas mal de motifs de réflexions plus profondes que ne le suggèrerait une première lecture superficielle.
Réflexions à la fois sur l'environnement, mais sur la place accordée à la télé(réalité?) dans notre société, les inégalités raciales qui perdurent, etc.
Ce livre qui peut se lire très rapidement a le potentiel pour rester en mémoire longuement.
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"Running Man" est le deuxième roman dystopique que je lis de Richard Bachman. Je dis bien Richard Bachman car encore une fois, le maitre King nous bluffe avec une plume totalement différente de celle à laquelle il a habituée dans les livres écrits sous son vrai nom.

Toutefois, pour un roman de 250 pages, j'ai quand même eu du mal à le finir. Surement car il existe de nombreuses similitudes avec "Marche ou crève" ou "Fahrenheit 451", en tout cas dans le contexte : Jeu avec la mort au bout en cas d'échec, Régime totalitaire contrôlant les moyens de communication à travers le "Libertel", etc...
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Dans un futur proche dystopique, la société a dérivé, restant sur ses rails actuels, pour devenir assez sombre et cruel. Les classes sociales sont extrêmement marquées, et chacun se partage un quartier de ville, sans trop se mélanger. D'une part, la classe des « nantis » ou liés, qui gagnent des salaires en nouveaux dollars ; d'autre part, les pauvres, les crasseux, les « rebus » de la société, qui ne gagnent pas forcément un salaire (ou pas légalement) et qui, s'ils en ont la chance, mettent en danger leur santé pour de misérables anciens dollars qui valent largement moins que les nouveaux et qui n'ont pas court en dehors de Co-Op City, le quartier pauvre. Sans compter la pollution de l'air qui détruit la population des bas-fonds à petit feu.

Mais, dans cette obscurité alarmante, une lueur apparait... celle de la télévision (ici appelé Libertel) abrutissante et divertissante, outil d'aliénation et d'endoctrinement. Etant un instrument du « Réseau » (= l'Etat), le Libertel permet de (relativement) calmer les esprits, les détournant des vrais problèmes. « Panem et circenses » comme disait Juvénal. le must de ces « divertissements » consiste en des jeux assez... spéciaux, souvent mortels, qui permettent à ceux qui y participent de rêver une vie meilleure en cas de victoire. Et bien entendu, ce ne sont que des personnes d'une classe sociale bien précise qui s'y inscrivent. Je vous laisse deviner laquelle.

Ben Richards et l'un d'eux : un jeune homme proche de la trentaine, chômeur, ancien salarié près General Atomics, marié, père d'une miraculeuse petite fille atteinte de pneumonie. Miraculeuse car il était supposé être stérile à cause de son métier. Mais c'est pour elle qu'il décide de participer à ces jeux. Atteinte de pneumonie, elle risque de mourir à Co-Op City, les bons médecins n'étant pas disponibles dans ce quartier et étant très chers de l'autre côté.

Il décide donc de se rendre aux studio pour s'inscrire et sera proposé au plus terrible (et au plus apprécié du public) jeu : la Grande Traque. le but du jeu est simple : survivre 30 jours dans les rues pour récolter le prix d'un milliard de nouveaux dollars. Mais ce n'est pas si simple : des « Chasseurs » et les « Forces de l'ordre » sont à la poursuite du « participant » afin de l'exécuter et les citoyens donnant des informations à son sujet reçoivent une prime.

On suivra donc Ben Richards dans sa quête de vérité et de survie.

J'ai lu ce livre en une journée et je dois dire que c'est passé vite. Enfin... jusqu'à un certain point. C'est du Stephen King : c'est plutôt bien écrit, mais assez brouillon ou confus par moments.

Dès le départ, on est jeté dans un univers assez sombre sans trop comprendre mais au fil des pages, les détails obscurs s'éclairent plus ou moins bien. On comprend les dérives du Réseau, les tenants et les aboutissants d'à peu près tout le contexte même si le background n'est pas spécialement détaillé. Les idées sont très bonnes, un peu à la sauce d'Orwell et on ressent aussi un petit air de « Hunger Games » donc certaines scènes présentent une assez forte ressemblance avec « Running Man » (sans parler du contexte/de l'univers). C'est parfois assez troublant.

Si le début était intéressant et intriguant, avec de très bonnes idées, et si le milieu est intense, j'ai trouvé le reste assez mauvais. Ou du moins pas à mon goût. Plus ou moins à partir du moment où Richards se retrouve à l'aéroport, j'ai ressenti un manque d'originalité et une mise en scène à la manière des films d'actions hollywoodiens. Un peu trop convenu et sans trop d'idées intéressante comme on a pu en trouver au départ.

On ressent toutefois assez clairement la critique faite par l'auteur sur l'évolution de la société et de ses dérives et exagérations ainsi que sur sa propension à nourrir l'esprit de la population d'absurdités et d'inutilités au travers de la télévision (entre autres) au détriment de la connaissance plus ou moins exacte que l'on peut acquérir au travers des livres. Cette mise en comparaison entre les livres et la télévision est assez nette dans l'ouvrage mais aurait, selon moi, mérité un tout petit peu plus de traitement.

Une petite citation qui résume le message : « Ils nous ont donné le Libertel pour que le peuple crève tranquillement, sans faire d'histoires. le Libertel nous tue. Pendant qu'on regarde leurs tours de passe-passe, on est aveugle au reste. »

En bref, j'ai aimé jusqu'à quelques pages de la fin où j'ai commencé à légèrement m'ennuyer. Un livre à lire, surtout si on aime les dystopies comme « 1984 », avec de bonnes idées et un plaisir de lecture presque complet ; mais qui ne restera pas forcément gravé dans la mémoire.

Hiroyuko.
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Dans ce roman très court et très intense, nous suivons Ben Richards, un jeune homme qui va s'engager dans l'émission télévisée mortelle appelée "La Grande Traque". Pendant trente jours, il doit essayer d'échapper aux "chasseurs" qui le poursuivent dans le but de le tuer, et à la population qui le dénoncera pour toucher de l'argent. Ben Richards joue sa vie dans le seul but de gagner de l'argent pour soigner sa petite fille malade. Nous allons suivre cet homme désespéré dans un futur assez proche du notre, en Amérique.

Le synopsis m'intéressait énormément. Il faut savoir que, depuis des années (vers l'école primaire), je ne regarde pratiquement plus la télévision. J'entends par là que je ne regarde pas d'émissions, de films ou de séries à la télé (je me contente de regarder ce qui m'intéresse en streaming ou en DVD). Je ne sais pas d'où c'est venu, puisque ça dure depuis pas mal de temps. C'est probablement toutes les publicités qui m'ont insupportée. Et ensuite, les émissions que je juge pour la plupart abrutissantes (mais j'admets qu'il m'arrive de temps à autre, quand je suis chez mes parents, de regarder l'émission sur les maisons d'hôtes, ou bien de me laisser tenter de temps à autre par une émission, en replay, vraiment une idiote où on va suivre des cas sociaux se disputer face caméra). Pour vous dire, le câble TNT de la télé dans ma chambre chez mes parents est resté cassé durant des mois, et maintenant que je vis en couple, nous n'allumons pour ainsi dire jamais le petit écran (sauf, encore une fois, pour regarder des DVD).

Tout cela pour vous dire que je suis plus ou moins une anti-télé. Et que je vis tellement mieux sans. Que je ne serais pas forcément surprise qu'un jour une émission comme La Grande Traque fasse son apparition (en tous cas, aux Etats-Unis). Que je n'aime pas cette sensation d'être manipulée et prise pour une idiote. Je préfère choisir moi-même comment j'occupe mon temps libre et ce que je regarde, sans être parasitée par toujours plus de pubs pour nous vendre toujours plus de trucs.

Mais je m'égare, et je dois avoir agacé la plupart d'entre vous. Je ne suis pas en train de critiquer celles et ceux qui regardent la télé - vous faites bien ce que vous voulez - mais bel et bien la télé en elle-même. (Enfin, plutôt les programmes qui sont proposés et cette publicité qui déborde de partout). Et là, Stephen King a écrit un livre pour critiquer la télévision et le système américain. Génial !

Seulement... je n'ai que moyennement aimé ma lecture. J'ai trouvé que c'était un peu trop gros (même si l'idée de base est très intéressante), Il parle pourtant de choses très intéressantes : du monde qui sépare les riches des pauvres, de la télévision qui nous montre ce qu'elle veut bien nous montrer, des conséquences liées à la pollution que nous créons, etc. Mais j'ai trouvé certaines choses, comme la prise d'otage, bien trop prévisibles. J'ai trouvé dommage que l'histoire de la pollution de l'air ne soit pas plus développée, également.

C'est tout de même un roman très intéressant ou Stephen King nous livre, une fois de plus, une véritable critique sur l'Amérique. J'applaudis des deux mains pour l'idée, même si le fonds n'est pas suffisamment travaillé à mon goût et que le livre reste trop court.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Alors comment vous dire… je ne l'ai pas lâchée! Trop absorbée par cette histoire, et intriguée par ce personnage un brin sadique et quelque peu antipathique sur les bords. On ne l'aime pas forcement en tout cas personnellement je ne l'ai pas aimé mais on a pitié de lui et de son sort. Une histoire de télé-réalité terriblement cruelle, en gros c'est marche ou crève enfin là en l'occurrence c'est court et fuit ou crève ; avec un compte à rebours : 100 jours, plus tu tiens longtemps et plus tu gagnes d'argent.

J'ai adoré l'univers complètement tordu que Stephen King a réussi à créer, il plante rapidement le décor et installe l'histoire tout naturellement et suffisamment rapidement pour qu'on comprenne le contexte. En bref : ce fut mon premier Stephen King, il m'a séduite et d'autres suivront
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Je continue mon marathon King et mon choix s'est porté sur Running man.
Je l'avais vu, pas lu...

Alors je savais que le film ne portait d'adaptation que le nom mais surprise, le livre se rapproche quand même dangereusement du" prix du danger" d'Yves Boisset lui même inspiré d'une nouvelle de Robert Sheckley.

Même si de King, Bachman pour le coup, j'ai lu de meilleures oeuvres, je dois avouer que je m'y suis laissé prendre... Cette histoire de compte à rebours n'y est sans doute pas etrangère.

Et pourtant, vraiment Ben Richards m'a été plutôt antipathique alors que je comprenais vraiment ses motivations.Les personnages sont creusés en profondeur, chose que j'apprécie énormément chez King. Cela reste captivant, haletant avec une fin explosive qui aurait pu être un poil mieux tout de même.

Mais encore une fois ce qui me choque le plus, c'est la capacité d'anticipation de King.... Me demande quand même si il n'aurait pas une DeLorean planquée dans son garage....

Un futur, ultra pollué, individualiste, où l'écart et les antagonismes entres pauvres et riches se creusent, où on contrôle les masses avec la télé... Hum hum, je pense qu'on a franchi la ligne de départ vers cette destination.

En bref, un bon bouquin, que j'ai trouvé moins coup de poing que "Marche ou crève"
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Livre intéressant, agréable a lire, mais l'auteur peut faire beaucoup mieux.
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Ca faisait (trop) longtemps que j'entendais parler de Running Man.
Avec les Battle Royale, 1984 et autres dérives sociétales menant à une sur-surveillance de la société, à la délation, et à la violence exacerbée, ce titre est véritablement un classique. Mais n'a-t-il pas pris un coup de vieux ?
Disons que c'est un Stephen King, donc la mise en scène est un prétexte à autre chose : ici parler de l'omnipotence des médias, de la nature humaine, et de la pollution... Donc que les décors (très épurés comme d'habitude), et tous les objets sentent les années 80 à plein nez même dans leur représentation naïve du futur, ce n'est pas un problème. Peut-être même que ça sert à nous montrer notre impact à très court terme sur notre environnement. Par contre, si l'histoire prend bien et monte en crescendo avec un final explosif, je ne peux m'empêcher de penser que tout ça n'est pas bien novateur, même pour l'époque... C'est une dystopie très classique, sans grande surprise, et pas aussi haletante sur la durée que ce que l'on aurait pu croire. (Clairement, il y a un gros creux au milieu qui me laisse penser que King avait son idée de départ, sa vision de la fin, et il a bien fallu remplir !). Alors quoi ? Je suis peut-être très rude (clairement je le suis !), mais même pour 1982 je m'attendais à "plus". Peut-être parce que pour une fois King n'a pas voulu partir complètement dans la psychose et la paranoïa (là il aurait tout à fait pu) voulait se concentrer sur l'essentiel ? Disons simplement qu'aujourd'hui il est impossible de penser que les "riches" puissent ignorer le phénomène de pollution là ou les "pauvres" en ont pleine conscience. Je n'ai pas le recul nécessaire pour savoir si c'était plus crédible il y a 30 ans mais aujourd'hui Running Man apporte un divertissement tout à fait solide, mais j'ai du mal à voir pourquoi c'est un "classique" ? La traitement du contrôle des foules et des valeurs morales est excellent, mais je garde le sentiment que si Running Man est réussi, j'ai vu mieux ailleurs.
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« Running Man » est un roman futuriste se déroulant en 2025. . J'ai trouvé les 50 premières pages laborieuses, longues et ennuyantes. L'action est donc longue à se mettre en place. Pourtant, elles sont introductives afin de connaitre le personnage principal : Ben Richards. J'ai vraiment eu du mal à me plonger dedans mais à partir du moment où Ben se présente au Libertel pour participer à un des nombreux jeux, les pages se tournent rapidement, présentant successivement les nombreux tests auxquels Ben doit d'abord faire face afin de savoir s'il est apte ou non à faire parti des candidats.

Malheureusement, je n'ai pas autant été emballée que je ne le pensais même si j'ai apprécié le livre globalement &surtout le retournement de situation à la fin. Beaucoup de choses ont manqué à ma lecture pour aimer davantage cette dystopie.

Cependant, j'ai apprécié le style de Stephen King même si c'est assez cru, du moins, dans ce roman ci. Ben est assez vulgaire, il ne mâche pas ses mots mais à coté de ça, le personnage est très bien développé : intelligent, drôle, surprenant. Il a vraiment bien mené le jeu et c'est un des points forts de ce roman.
Lien : http://my-little-anchor.blog..
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