Shining

Voilà, j'ai enfin lu Shining, un monument de la littérature horrifique si je me fie aux critiques, l'un des romans les plus connus et les plus appréciés de Stephen King. Il traînait depuis plusieurs années dans ma PAL, j'attendais le bon moment pour le lire, je me suis dit que le mois d'octobre serait parfait.
Je connaissais quelque peu le synopsis, une famille isolée dans un hôtel fermé pour l'hiver, d'étranges phénomènes qui se produisent, le père devenant peu à peu fou, comme si l'hôtel le happait, essayait de le retenir. Et au milieu de tout ça, le petit Danny, enfant possédant le Don.
Je n'en attendais rien de particulier si ce n'est de passer un bon, voire très bon moment de lecture. Je ne pensais pas frissonner (d'ailleurs cela n'a pas été le cas) mais, en revanche, beaucoup apprécier ma lecture, j'aime en effet la prose de Stephen King, je trouve que c'est un conteur-né, il sait généralement m'emmener avec lui, même dans ses longueurs et ses digressions (et il en fait beaucoup). Mais ici, allez savoir pourquoi, ça n'a pas fonctionné.

Si j'ai beaucoup apprécié le démarrage du roman, ressentant très rapidement la tension, devinant que celle-ci allait monter crescendo, j'ai aussi très rapidement, hélas, décroché. En d'autres mots, je me suis ennuyée. Et j'en suis la première déçue (et surprise).
En effet, ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas réussi à retrouver dans Shining le ton, la forme, la plume, l'humour presque, que j'aime tant habituellement. Je ne peux même pas dire que ce n'est pas bon ou mal écrit, qu'il n'y a aucune densité ou profondeur dans ce roman, au contraire même, les personnages sont très bien décrits, notamment d'un point de vue psychologique, les situations sont très imagées, l'histoire avance comme elle le doit, même si je dois admettre que j'ai trouvé qu'il y avait quand même beaucoup de redondances dans la narration (plus que d'habitude?), ce qui fait qu'à un moment donné on tourne quand même en rond. Mais cela ne me gêne généralement pas chez cet auteur.
Non, vraiment, je n'ai pas grand chose à reprocher à Stephen King, il a fait du Stephen King. Je n'ai juste pas embarqué, adhéré à cette histoire, je n'ai pas été particulièrement intéressé par le sort des personnages (alors que le petit Danny Torrance a de quoi émouvoir). J'étais pressée de le terminer, heureuse de passer à autre chose.

En bref, un monument de la bibliographie du King qui a fait flop chez moi. Cela arrive, ce n'est pas bien grave.

Je n'avais pas relu ce roman depuis plus de 20 ans et c'est à l'occasion de la lecture d'une étude critique du film de Kubrick que j'ai eu envie de retourner à la source.

Une chose est certaine : quand on adore l'adaptation qu'en a faite Kubrick et qu'on l'a vue de nombreuses fois, la lecture du roman est forcément parasitée par les images du film. Ici malheureusement, ce phénomène vient plutôt desservir l'oeuvre littéraire, tant le film est d'une force et d'une richesse incroyables (il n'y a d'ailleurs que Stephen King lui-même pour ne pas mesurer le privilège d'avoir été adapté par un réalisateur de cette trempe... preuve en est l'infâme adaptation réalisée en 1997 sous forme de téléfilm, avec la bénédiction de l'auteur, qui souhaitait rendre justice à son roman "défiguré"... mais on s'éloigne du roman, là...).

J'ai lu ce roman très vite, mais j'avoue avoir ressenti des longueurs sur les cent dernières pages (il est de notoriété publique que King a du mal pour boucler ses fins, et "Shining" ne fait pas exception, à mon avis).

Ce roman est - je pense - à resituer dans son contexte génétique. L'auteur n'a jamais caché son souhait de faire du neuf avec du vieux, si bien qu'après avoir rafraîchi le thème des vampires avec "Salem", il a croisé ici, son intérêt pour les enfants aux pouvoirs psychiques avec la thématique des demeures hantées.
Tout un chacun jugera s'il y est parvenu ou pas. Pour ma part, je n'ai pas été très emballé.
Je ne suis pas d'accord avec certaines des critiques visibles sur Babelio où d'aucuns hurlent au déferlement de violence, d'humeurs corporelles excessivement répandues pour susciter une épouvante facile et frelatée (on n'a pas dû lire le même bouquin...).
A ceux là, j'aurais envie de dire qu'en termes d'horreur graphique, on lit bien pire dans de simples et nombreux polars ou thrillers contemporains.

Il y aurait bien plus à dire sur le développement psychologique des personnages qui s'avère souvent dans "Shining" être un frein au bon rythme de la lecture, quand il ne vient pas alourdir le récit (mais ça, c'est propre à l'auteur et faut le prendre comme il est, et éventuellement apprendre à sauter des paragraphes ou des pages quand on le sent arriver avec ses gros sabots).

Pour conclure : tentative de renouvellement du thème de la maison hantée, ça peut le faire et c'est le côté louable de l'opération. C'est saupoudré d'une pincée de déterminisme familial à la Zola (l'alcoolisme du père de Jack qui entraîne les maltraitances subies par Jack étant enfant, que ce dernier répercute de façon inconsciente sur son fils Danny) et je dis "pourquoi pas ?". On mixe avec l'enfant solitaire détenteur (comme Carrie et Charlie) d'un Don psychique mal vécu.
Ça ne donne pas - à mon humble avis - un roman transcendant et j''en suis à me demander ce qu'il en serait resté dans les mémoires s'il n'y avait pas eu l'adaptation que l'on connaît...

Au long de ma lecture, j'ai sans cesse dû me remémorer que ce livre avait été écrit en 1977. En effet, je retrouvais certaines choses que Stephen King utilisa dans d'autres romans. Cela veut dire que «Shining» est, en quelque sorte, l'un des précurseurs de tout le fantastique de l'auteur. le connaissant un peu, je savais que certaines choses seraient à surveiller. Par exemple, dès que j'ai entendu parler de guêpes, je me suis dit qu'elles allaient jouer un rôle important. À ce sujet, Stephen King parvient très bien à effrayer le lecteur rien que par sa narration de piqûres d'insectes. Je les entendais bourdonner à mes oreilles...!

D'autres choses concernant le fantastique m'ont paru prévisibles. Par exemple, lorsque l'auteur présente ses personnages, puis que d'étranges phénomènes commencent à apparaître, on se doute de qui sera touché, et de qui va basculer du côté sombre. Il y a aussi des mots ou des phrases récurrents: «redrum» («tromal» en français).
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N'ayant jamais été trop fan de Stephen King j'ai laissé traîner se livre un moment mais après avoir vu revu et lu ready player one je me suis dit aller pourquoi pas un classique...

On suis la famille de Jack un ancien alcoolique repenti ancien prof déchu et écrivain sans talent, wendy une gourde, et Danny un gosse possèdent un pseudo don de prescience qui se retrouve garde d'un hôtel au milieu de nul part pour l'hiver, mais voilà cette hôtel est hanté... tintintin....

ça commence comme un synopsis de série Z.... ba en même temps... on en est pas très loin... le livre est long, trop long pour ce qu'il a à dire, les personnages sont caricaturaux au possible, la pire étant Wendy qui franchement est proche du néant intellectuelle... on se croirait dans scary moovie tellement pas un choix n'est réfléchie... Dannie quant à lui est un gamin de 5 an 1/2 qui oscille entre l'enfant geignard et le sur douer ce qui il faut bien l'avouer est très bien rendu avec une certaine dualité entre l'amour paternelle et la connaissance du danger qui devrait l'inciter à fuir quand on le lui propose. C'est d'ailleurs lui qui sauve le livre, Jack est sans trop d'intérêt, et les autres personnages plus secondaire Halloran, l'hôtel (qui devait être le protagoniste principal )... sont fade et juste en déco...
Dans l'ensemble j'ai trouver ça long un Huis clôt version horrifique aurais pu faire vibrer mais ça retombe vite a plat faute au longueur, a incompréhension des différent choix des protagonistes...
Alors peut être qu'il y a 20 ans se livre a pu faire vibrer parce que le premier du genre, ou alors vraiment je ne suis pas la personne cible mais ce sera probablement le dernier King que je lirais tant l'ennuie m'a gagné... désolé au Fan de la première heure pourtant fort nombreux...

J'ai mis beaucoup de temps à finir ce livre,je l'ai trouvé long et l'histoire redondante. J'ai deviné rapidement ce qui allait enfin se produire. Moi qui mets un point d'honneur à persévérer dans maliste de lecture des classiques, je me serai bien passée de celle-ci. Je regrette de l'avoir emprunté.

Jack Torrance vient d'être remercié,victime de son alcoolisme et de sa violence il doit quitter son travail d'enseignent.
Écrivain à ses heures il devient gardien d'un hôtel en montagne qui n'est ouvert qu'en saison estivale.Son travail consiste juste à surveiller et entretenir l'hôtel.
Isolés de tous, sa femme Wendy espère ainsi que son mari va se reprendre en main et redevenir l'homme aimant des premiers jours.Cet homme qu'elle a voulu quitter bien des fois mais sans succès.
Mais les lieux vont se révéler bien plus hostiles et c'est surtout pour Danny leur enfant de cinq ans qui va en faire les l'auberge cache des secrets que seul Danny peut ressentir.
📚 Un flop total pour ce thriller,je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire 🥺c'est le deuxième livre de l'auteur que je lis et franchement un autre attend dans ma pal et je ne sais pas si je vais réitérer.
Je pense que cela manque d'action de rapidité j'aime pas cette lenteur qui me perd très facilement.
Peut-etre le côté trop fantastique ! enfin bref je ne vais pas m'étaler sur cet avis très négatif.

Bienvenue à l'Overlook Palace ! Admirez sa grandeur, son prestige, et son cadre sublime. Peut être que vous entendrez des voix, aurez des visions et aurez une envie irrépressible de boire et de tuer vos proches mais ne vous inquiétez pas. le palace vous connait, le palace vous parle et peut être que le palace vous a choisi...

Le début du roman m'a beaucoup plue. L'histoire se met en place de façon très prenante, les thèmes sont vraiment très intéressants : la famille, la culpabilité, l'alcoolisme, le poids des erreurs passées... Jack est un personnage, au début, rongé par la culpabilité d'avoir été violent avec son fils, et qui est partagé entre l'amour qu'il pense ressentir pour sa famille et ses ambitions littéraires et son envie de vivre une vie "hors norme". Wendy, elle, est constamment inquiète, n'arrive pas à pardonner à son mari et se montrera suspicieuse tout au long du roman. Sa relation pas très saine avec sa mère la hante également. Danny, lui, veut voir ses parents heureux, a une peur panique qu'ils divorcent et est très anxieux à cause aussi de ses visions. Cette dynamique des relations familiales m'a intéressée.
J'ai beaucoup apprécié l'ampleur narrative donnée au palace qui est un véritable personnage du livre. L'ambiance est inquiétante, la tension monte petit à petit et l'alternance des points de vue des personnages rend très bien compte des différences de ressenti et de compréhension sur leur environnement.

Malgré tout, je n'ai pas aimé ce roman. Je l'ai trouvé très long, redondant et les réactions des personnages parfois incohérentes ce qui m'a sortie du récit plusieurs fois. Je n'ai pas accroché aux aspects fantastiques du texte. J'ai levé plusieurs fois les yeux au ciel, et je me suis beaucoup ennuyée...
Mais je retenterai avec "Misery" qui me tente énormément !

Stephen King
Shining




Quatrième de couverture :


Jack Torrance n'imaginait sans doute pas ce qui l'attendrait le jour où il décida de postuler pour ce boulot de gardien. Il s'agissait de veiller à l'entretien de l'Overlook, un grand hôtel du Colorado, pendant la saison d'hiver, une fois l'établissement fermé à la clientèle. Il s'y installerait avec sa femme Wendy et leur jeune fils, Danny. Et dès lors, ils seraient coupés du monde…
Un isolement dont Jack a bien besoin, lui qui s'apprête à écrire un nouveau livre. Mais un isolement qui a vite raison de sa santé mentale. Il faut dire que le palace semble « possédé », pour avoir été le théâtre d'événements dramatiques et de morts violentes. Et Danny, qui a des talents de médium, ressent bien vite le danger que les fantômes du passé font peser sur sa famille…
Mais cela suffit-il à justifier la soudaine folie meurtrière de Jack ?
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Coucou mes assoiffés voici une chronique pour laquelle tous les fans de Stephen King vont me maudire ! Vous l'aurez compris, je l'espère, j'exagère mais à peine….

C'est grâce au "book'inosaure", (le club de lecture super sympa dont je fais partie) que j'ai enfin sauté le pas et que je me suis plongée dans un des livres de cet auteur mythique (la trentaine passée, il était plus que temps !). Je dois avouer que sans ce club je serais, très certainement, encore en train de tergiverser et d'essayer de trouver le courage de m'y coller. Car pour moi Stephen King est associé à mes plus grandes frayeurs, celles que j'ai eu adolescente en visionnant les films tirés de ses romans. Et je n'aime pas être terrifiée, ce n'est pas le genre d'émotion que je souhaite ressentir. D'ailleurs, petite parenthèse, "Ca" et "Carrie" si vous passez par ici je vous maudis pour toutes les nuits blanches et les cauchemars que vous avez générés.

Mais quitte à tenter le coup, j'étais contente que cela soit avec "Shining" que j'envisageais, allez savoir pourquoi, comme un "thriller psychologique". J'avais dû être influencée par des extraits de la performance de Jack Nicholson (je n'avais pas encore vu le film à ce moment-là !)

Seulement on est loin, mais alors à des années lumières, de la montée en folie que je m'étais imaginée.

Alors certes, l'auteur prend le temps de dérouler son histoire et d'installer un climat de malaise qui va crescendo, se voulant clairement angoissant. Il nous plonge dans un huis clos qui aurait pu très facilement m'embarquer. Sauf qu'avec moi cela n'a pas fonctionné (Sorry !). J'ai trouvé ça long et fastidieux à lire car je ne me suis laissée happer (et encore, pas totalement !) qu'arrivée aux 50 dernières pages (quand on sait que le livre en compte plus de 500, c'est dommage)

Je n'ai pas non plus été convaincue par la trame principale : le coup de l'hôtel qui petit à petit prend possession de l'un des personnages le transformant en tueur, bof ! En plus, j'ai trouvé certains personnages assez fades et insipides au point de vouloir les secouer pour les réveiller.

Vous devez vous demander pourquoi j'ai persisté dans une lecture qui ne m'emballait pas ! D'abord, car je déteste abandonner un livre en cours de chemin. Je pense que jusqu'à la dernière ligne l'auteur peut nous surprendre et renverser la tendance.

Ensuite, car Stephen King a une plume géniale permettant de rendre tout le reste digeste. J'ai donc poursuivi ma lecture persuadé que j'allais finir par me faire happer par son histoire.

Alors voilà, mes assoiffés entre "Shining" et moi, ça ne l'a pas fait ! Mais je vais laisser une deuxième chance à Stephen King de me convertir parce que je me dis que je suis peut-être tout simplement passée à côté. J'étais en pleine lecture de ce roman durant le tristement célèbre week-end du 13 novembre. Et comme tout le monde en France je me suis retrouvée figée d'angoisse devant l'horreur de la réalité qui avait frappé à nos portes. Face à ça le roman de Stephen King c'était de la guimauve. L'ai-je lu au mauvais moment ? Peut-être ou peut-être pas, car même avant cela j'avais du mal.

Ce livre plein de promesse n'a pas su me séduire. Je me suis retrouvée face à un huis clos maladif où l'action peinée à se mettre en place.
Lien : http://magalitdeslivres.e-mo..

Cette histoire d'hôtel hanté, d'isolement et de folie ne m'a pas enchantée, même si je sais que plusieurs trouvent que c'est un véritable classique du genre.