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Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a une sacrée répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident grandement la police à résoudre des affaires criminelles.
Les intrigues se déroulent au tout début du XX ème siècle dans la campagne anglaise.
Dans ce quatrième volume (pas besoin d'avoir lu les précédents, les enquêtes sont indépendantes), nous allons assister aux toutes premières séances du cinématographe, une grande nouveauté pour l'époque, au point que certains y voient un instrument du diable.
Mais un à un les acteurs du film vont être assassinés.
Lady Hardcastle et Florence vont donc aider la police à faire toute la lumière sur cette effroyable affaire, d'autant que c'est justement chez lady Hardcastle que la petite troupe d'artistes logeait.
Ces enquêtes sont légères et bourrées d'humour, car lady Hardcastle et Florence ne se comportent pas du tout comme une lady et sa domestique sont censées le faire, l'une et l'autre sont des femmes indépendantes, intelligentes et avec beaucoup d'humour.
L'ambiance de la vie dans un petit village anglais au début du Xxeme siècle est particulièrement bien décrite et les enquêtes sont toujours agréables à lire, car ces deux femmes sont à la fois futées, en avance sur leur temps dans bien des domaines, irrévérencieuses et caustiques.
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Le cinématographe ? Mais qu'est-ce donc que cette invention diabolique où les images sont animées ? Ça marchera jamais, ce truc !

Hé oui, je me mets à la place des personnes, qui, en 1910, purent aller voir des petits spectacles en images animées, sans le son, bien entendu.

Pour certains bigots, puristes, peureux, ce devait être l'oeuvre du diable et un groupe de fanatiques de Dieu est bien décidé à faire interdire la diffusion d'un petit film parlant de sorcière.

Le plaisir de cette série de cosy mystery est en premier lieu dans les personnages principaux : deux femmes, une lady excentrique d'une quarantaine d'années et sa dame de compagnie (la trentaine), qui sont devenues de vieilles amies (pour nous aussi, ce sont des amies). Dans leurs dialogues aussi, croustillants, remplis d'humour, de verve et de réparties en tout genre.

Le côté petit village y est pour beaucoup aussi, dans le charme de ces romans. Esprit de clocher, mais pas trop, tout le monde se connaît, on est un peu superstitieux, on aime aller boire un verre au pub et colporter des ragots. Bref, ambiances petits villages anglais des années 1910.

Lorsqu'une troupe d'acteurs viennent loger chez lady Hardcastle et projettent leur petit film parlant de sorcière, c'est la levée de pancartes chez les puritains et l'amusement chez les autres. Et puis, les morts comment à se ramasser à la pelle ! Qui tue les acteurs du film ? Et pourquoi ?

Si certains détails, lors des meurtres, m'ont semblés un peu étrange, mon cerveau n'a jamais tilté ! Impossible de trouver qui était le meurtrier (ou la meurtrière), impossible de trouver le mobile et je me grattais encore la tête lorsque j'ai commencé à entrevoir le truc et à comprendre, mais pas à tout comprendre. Là, je me suis bien faite avoir et j'adore ça.

Une fois de plus, c'est un bon moment de passé avec ce duo d'enquêtrices atypiques, hors normes, amusantes, irrévérencieuses, toujours à l'affut d'un bon mot ou d'une réplique piquante.

L'action est lente, bien entendu, dans un cosy, on ne court pas, on prend le temps de vivre, de causer, de boire du thé, du café et de mener son enquête à son aise, tout en se grattant le crâne parce que notre Lady Hardcastle ne trouvait pas non plus la solution. Puis sa lanterne magique s'est éclairée…

Sans être devin, m'est avis que le cinématographe va faire le buzz… Un jour !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La dynamique du duo maîtresse/servante fonctionne toujours bien. D'ailleurs dans ce tome 4, on apprend plus en détail leurs aventures avec l'apparition d'un ennemi qu'elles croyaient mort... mais ce n'est pas la base de l'intrigue et l'on reste sur notre faim: dans une aventure ultérieure peut-être en saurons-nous plus sur celui-ci. Si l'aspect policier ne m'a pas convaincue, j'ai bien aimé l'ambiance de petit village qui se dégage de cet opus.
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4ème opus des aventures de Lady Hardcastle et de sa minuscule mais redoutable servante galloise Flo.
Cette fois-ci, la passion de notre lady arrive à domicile en la personne de 4 acteurs et réalisateur de cinématographe. Tout pourrait être pour le mieux si très vite chaque invité n'était assassiné dans des circonstances proches du film qu'ils présentent, le tout sur fond de superstition et de sorcellerie.
Comme toujours, l'humour est très présent dans cette enquête et ces deux drôles de dames prennent la vie avec bonne humeur malgré les cadavres qui parsèment leur chemin. J'apprécie ce décalage entre la lady très comme il faut en apparence pleine de flegme anglais et leurs capacités déductives, offensives, et leur débrouillardise.
J'ai également trouvé très agréable d'en apprendre plus sur le passé de nos deux héroïnes, leur rencontre et les circonstances du décès de Lord Hardcastle. Ces révélations interviennent après plusieurs tomes d'allusions voilées et préfigurent le ou les prochains livres.
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Mais quel plaisir de retrouver nos deux drôles de dames, Lady Hardcastle et Florence Armstrong ! Toujours aussi percutantes avec leur élégance, leur classe, leur excentricité, leur verve pleine d'humour et leur incroyable efficacité à résoudre une affaire.
Cette fois, nous entrons dans le domaine du cinéma de 1910. Pour Halloween, ou plus exactement pour la nuit de Guy Fawkes, le cinq novembre, une séance de cinéma est prévue au village de Littleton Coterell : un film d'horreur va être projeté. La séance aura beaucoup de succès, mais le scénario macabre qui s'enchainera après sera nettement moins goûté par le public qui verra là diablerie et sorcellerie.
En effet, les gens du cinéma, le réalisateur et trois acteurs, vont loger chez Lady Hardcastle, mais l'un d'entre eux sera tué selon le scénario du film, les uns après les autres, les acteurs sont visés par un tueur.
Je n'ai rien vu venir, ni le mobile, ni le dénouement qui fut une excellente surprise ! Cette enquête est un petit régal à déguster avec un thé de qualité (on ne manque jamais de thé dans les enquêtes de Lady Hardcastle !)
Au cours du récit, le passé chinois de Lady Hardcastle et de Florence Armstrong nous est dévoilé, et j'ai fort apprécié ce bonus dans l'histoire.
En fin de tome, une allusion à la prochaine enquête : départ pour l'Ecosse !
Cette saga de cosy-mysteries entre définitivement dans mes séries préférées.
Si vous ne connaissez pas encore Lady Hardcastle et Flo, qu'attendez-vous ?

Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Je les aime bien moi, cette lady et sa dame de compagnie (un terme qui regroupe diverses fonctions allant de gouvernante à presque amie) qui vivent tranquillement dans un petit village anglais du début du siècle passé.
Elles sont drôles, généreuses, futées, un brin irrévérencieuses.
Elles n'ont peur de rien et semblent avoir un intuition plus développée que les pauvres policiers de la localité.

J'étais donc très enthousiaste de les retrouver pour cette nouvelle enquête.
Est-ce le fait que j'ai lu une grosse partie de ce roman installée au jardin et que j'ai été distraite par le pépiement des oiseaux, mais le fait est que j'ai eu un mal fou à entrer dans cette histoire.
Je l'ai trouvée longue et un brin ennuyeuse.

Certes, on en apprend plus sur la rencontre entre les deux détectives amateurs, mais j'ai trouvé que pour une fois il y avait plus de bla bla que d'action.
Le récit est un peu brouillon, moins drôle que d'habitude, moins prenant surtout.

J'ai terminé le roman en me disant qu'une relecture et des modifications n'auraient pas été inutiles.

J'ai peur de me plonger dans le tome 5 des aventures de ces dames pourtant charmantes.
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Meurtres sur grand écran est le quatrième tome des enquêtes de Lady Hardcastle et de sa dame de compagnie Florence Armstrong. Deux enquêtrices de choc et une série cosy que j'aime beaucoup.

Ce duo qui manie l'humour anglais et l'ironie comme personne est assez détonant dans cette Angleterre du début du XXè siècle. Très modernes, ces héroïnes utilisent leurs petites cellules grises pour l'aînée, ses poings et sa maîtrise des arts martiaux pour la cadette et vont devoir mobiliser une bonne dose d'astuces et de crochets du droit si elles veulent pouvoir savourer le brandy de la victoire !

Les deux protagonistes sont très attachantes et il me tarde de poursuivre leurs aventures, heureusement pour moi sept tomes sont parus à ce jour, de quoi me promettre de chouettes heures de lectures, si ils sont tous de cet acabit.

Ce quatrième tome contient tout ce que j'attends du cosy mystery : un roman policier douillet avec une intrigue à la campagne, au sein d'une communauté réduite, où les ragots vont bon train et mettent en scène des enquêteurs attachants. Une histoire à déguster avec une tasse de thé et quelques scones, of course my dear.

L'intrigue policière est bien construite avec des meurtres, des séances de cinématographe, une légende, des fausses pistes et des suspects à foison, bien malin qui saura démêler l'écheveau ! le récit s'arcboute autour d'une invention qui n'en est qu'à ses balbutiements et qui, soit enchante, soit terrorise les foules.

Une fois encore, je n'ai pas réussi à trouver le fin mot de l'histoire et bien malin celui ou celle qui saura y arriver car l'auteur nous a mitonné une histoire bien tordue. T.E Kinsey sait décidément très bien mener son enquête et son suspens jusqu'au bout et ça c'est un très bon point !

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Lady Hardcastle et sa dame de compagnie restent pareilles à elles-mêmes, toujours prêtes à boire un coup et à mener des enquêtes. On se laisse prendre par le roman même si il y a quelques incohérences. Un roman distrayant et agréable avec des héroïnes qui ont du tempérament.
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