Simples contes des collines

Dix-huit short stories, pour apprécier Kipling et son immense talent de conteur.
Dans ces histoires, c'est l'Inde coloniale des contreforts de l'Himmalaya qui prend vie: Celle de la domination anglaise à la fin du 19e siècle.
Fonctionnaires et soldats britanniques forment cette société coloniale où dominent l'ennui et le désoeuvrement... Y naissent et s'y forment quelques complots, drames et quiproquos dans lesquels certains protagonistes perdent la vie ou gagnent en expériences et sagesse.
Qu'on ne s'y méprenne pas: ces Simples contes des collines ressortent d'anecdotes sur une micro-société anglaise d'une époque déjà lointaine et révolue. C'est ce qui fait leur parfum délicieusement suranné.

A lire par petites touches.
Dans l'édition Nelson cela rajoute au plaisir.

http://www.scribd.com/doc/2234269/Simples-Contes-des-Collines-Rudyard-Kipling

voici un lien vers le texte numérisé, il s'agit d'une des (peut être de la) premières traductions.

A lire absolument dans le premier volume des oeuvres de Kipling dans la Pléiade: le recueil y figure dans son intégralité (quarante contes et non dix-huit). Cela vaut la peine: la verve caustique de Kipling s'y déploie à plein, décrivant sans concession - mais avec beaucoup d'humour - cette Inde coloniale qu'il connaissait si bien, ces Anglo-Indiens (les colons anglais) dont il met en évidence les ridicules et le pathétique. Qui a dit que Kipling était un chantre de l'empire britannique? L'entreprise coloniale nous apparaît sous sa plume comme ce qu'elle a dû être: une vaste mascarade, tragiquement grotesque.