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Pablo et Mayssane sont voisins et amis depuis leur plus tendre enfance ; c'est avec Mayssane que Pablo a appris à marcher. Ils ont dix ou onze ans quand la fillette tombe malade : des bestioles sont en train de la ronger.
Pablo mobilise alors toute sa classe. Ils deviennent les Pirates, se rasent le crâne comme Maysanne qui a perdu ses cheveux, et tous les jours viennent jouer la pantomime dans son jardin, pour motiver leur copine, lui donner l'envie de combattre les bestioles et l'énergie pour survivre. Ils réussissent.
Pablo et Maysanne ont seize ans, sont au lycée. L'amitié est devenue amour. Mais les bestioles reviennent...

Magnifique roman sur les liens de l'enfance et la maladie ; ou l'inverse ? Forcément, l'intrigue rappelle "Nos étoiles contraires" de John Green (Pocket Jeunesse), mais l'écriture et la forme de la narration diffèrent totalement. Et Tristan Koëgel a su proposer un dénouement inattendu.
La forme de la narration d'abord, qui fait alterner deux points de vue : celui de Pablo, qui se confie à une fleur, une jacinthe, qu'il va déposer sur une tombe ; celui de Maysane, qui se confie au lecteur. Un double "Je", donc...
L'écriture ensuite, pleine de métaphores, d'allégories, d'allusions, ou les flash-back se fondent dans la réalité. Une écriture très poétique !
Vous ne rencontrerez évidemment pas tous les jours des Maysane et des Pablo au coin de la rue. Des relations d'enfance aussi fortes sont très rares. Encore plus quand elles se heurtent à la maladie...
L'auteur a su intégrer dans son récit quelques personnages secondaires, enfants et adultes, qui parfois deviennent presque principaux, et qui donnent du corps et de la profondeur au texte.
J'ai déjà dit beaucoup de bien de l'écriture. J'ajoute qu'elle est accessible à tous, ce qui est important pour un roman jeunesse. Je ne dirai pas que le roman se lit facilement. Il faut l'apprivoiser, comprendre la structure de la narration. Ensuite, tout coule comme de l'eau claire.
Un excellent roman Jeunesse, qui plaira sans doute également à de nombreux parents.

Je remercie Babelio et les éditions Didier Jeunesse de m'avoir permis de découvrir l'auteur et son très beau roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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" Il ne faut penser qu'à vivre, Mayssane, et à rien d'autre tant qu'on le peut" p 205.

Difficile de trouver les mots .. Pourquoi les mots de présentation de l'ouvrage sur babelio ne sont ils pas ceux de la 4 è de couverture ? je m'interroge ... les voici:

Pablo et Mayssane. Mayssane et Pablo.
Quand on est amis depuis l'enfance, on s'imagine
qu'on le restera pour toute la vie.
Quand on a ce lien si pur, cette capacité à s'évader....
Quand on a appris à jouer aux pirates,
que la vie n'est que rêves et fous rires...
Et puis, tout d'un coup, la maladie s'en mêle.
Il faudra apprendre à danser sur les toits.

Un roman étiquetté jeunesse mais détrompez vous il vous est également destiné à vous les plus grands et qui sait il vous donnera peut-être envie de danser sur les toits ou, si vous ne pouvez plus y monter, de regarder encore et encore le ciel et les étoiles avec vos yeux d'enfant.

Un immense merci aux éditions Didier jeunesse et à Babelio pour cette découverte lumineuse et émouvante.
Oups j'allais oublier merci pour le paquet de mouchoirs joint à l'envoi , on n'est jamais assez prévoyant.!!!





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Un paquet de mouchoirs à l'effigie de la couverture accompagnait le livre lorsque je l'ai reçu. Je remercie beaucoup Didier Jeunesse pour l'envoi du roman, et surtout, je trouve que ce goodies est une excellent idée. J'étais à deux doigts de l'ouvrir lors de ma lecture, en effet. Mais je ne l'ai pas fait (de justesse), et je ne suis pas mécontente de l'avoir préservé car je compte bien exposer ce livre au CDI avec le paquet de mouchoirs. Cela intriguera les élèves, j'en suis sûre....

Bravo pour le choix de la couverture, elle est vraiment belle, je suis fan. le titre aussi d'ailleurs.
Le livre aborde la thématique de la maladie. Mais quand elle touche un enfant, ce thème pourrait vite devenir lourd. Ici, ce n'est pas le cas. L'auteur ne fait pas parler les parents. Ce sont Mayssane et Pablo qui nous racontent l'histoire. Mayssane est tombée gravement malade alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Un cancer. Mais le mot ne sera employé que bien plus tard dans la vie des protagonistes. A 10 ans, on parle de bestioles. Et ces bestioles, on va les attaquer car on est des pirates.
Pablo c'est le voisin direct de Mayssane, le meilleur ami. Et quand on grandit, quid de cette amitié ? C'est un autre thème abordé par le roman, l'amitié fille-garçon et les sentiments amoureux.
Quand le roman commence, Pablo et Mayssane ont 16 ans. La maladie est revenue. Tour à tour, Pablo et Mayssane prennent la parole pour faire vivre au lecteur l'instant présent, mais aussi les joies et les peines, les instants de bonheur et de folie qu'ils ont vécus ensemble depuis leur naissance. La fin m'a étonnée, mais pour être honnête elle me satisfait.
Un joli roman.
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Court roman intense qui nous présente l'histoire de Pablo et Mayssane, deux voisins devenus inséparables, qui vont être confrontés à la fragilité de la vie. Les deux enfants grandissent ensemble, mais quand ils ont une dizaine d'années, Mayssane apprend qu'elle est malade : des « bestioles » s'en prennent à elle.
Pablo n'est pas décidé à les laisser gagner, et il redouble d'inventivité pour changer les idées de son amie pendant toute la durée du traitement, aidé par une bande de pirates attachants. Et Mayssane guérit. Les sentiments évoluent, l'amitié se transforme peu à peu en amour. Mais un jour, Mayssane découvre que les bestioles sont de retour…

***

Deux enfants atypiques, soudés, qui croquent la vie à pleines dents, qui deviennent adolescents. Une relation exclusive, la maladie les soudant encore plus.
Deux voix qui alternent, tantôt Pablo, tantôt Mayssane, entre passé et présent. La narration n'est pas chronologique, ce qui peut dérouter, mais na pas été mon cas. Leur entourage, très présent, les parents, les amis, même la professeure de français, Mme Amari, et ses réflexions philosophiques.

Un texte qui sublime le bonheur fragile, la joie de vivre, en peu de mots et en peu de pages.
On pense à nos étoiles contraires, et à tous ces titres qui parlent de maladie et d'amour, mais Quand on dansait sur les toits frappe par sa poésie, sa philosophie. Un zeste de folie, beaucoup d'amour, c'est ce que partagent Pablo et Mayssane. On ressent leurs émotions, exacerbées : la peur de la mort, l'espoir, mais aussi la colère, l'impuissance. Tous ces thèmes sont évoqués avec sensibilité et délicatesse.

Une ode à la vie, un texte qui invite à regarder le ciel, et les étoiles, à croquer la vie à pleines dents, à danser sur les toits peut-être, à garder une âme d'enfant, capable de rire de tout.

Une très belle lecture !

***

#NetGalleyFrance #QuandOnDansaitSurLesToits
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Quand on dansait sur les toits” c'est l'histoire de Pablo et Mayssane que rien ne peut séparer. Amis depuis toujours, ils grandissent ensemble, tout près l'un de l'autre, même quand la maladie s'invite dans leur duo. Et si les insectes qui grignotent Mayssane étaient plus forts que leur amour ? Et si leur attachement l'un à l'autre était capable de tout combattre, même le roi des insectes ?

J'avais adoré le précédent roman de Tristan Koëgel que j'avais lu : “Je ne suis pas un monstre” qui mettait en avant des monstres de la mythologie tout en abordant une toute autre thématique (c'est un secret) avec beaucoup de poésie et de délicatesse dans la plume. Quand j'ai vu qu'il sortait un autre roman pour quasi la même tranche d'âge, je me suis jetée dessus ! On y retrouve la beauté, la poésie et la délicatesse de sa plume dans “quand on dansait sur les toits”, tout en parlant de maladie et d'une relation fusionnelle avec une horrible déchirure qui les secoue lors de la séparation.

Quand on dansait sur les toits
Nous alternons entre deux narrateurs car Pablo n'est pas le seul à nous raconter cette histoire, il y a aussi la version de Mayssane. Nous comprenons que Mayssane est partie sans savoir où : à l'hôpital, ailleurs ? Ou pire, est-elle décédée de sa maladie ? Avant de partir Pablo voulait lui offrir une plante qui n'a pas été coupée : une jacinthe en pot. Mais à ce moment Mayssane n'en a pas voulu car elle ressemblait à une crotte. Pablo a gardé la plante et la voit jour après jour grandir. Elle devient sa confidente. Il lui raconte son histoire avec Mayssane.
Nous découvrons leur relation qui débute depuis la plus tendre enfance. Une relation fusionnelle que nous savons destructrice si l'un d'eux venait à disparaître. Alors quand Pablo parle à sa fleur, lui qui s'est enfermé dans sa chambre après le départ de Mayssane, nous espérons au fond de nous que la jeune fille n'est pas partie pour toujours.

La plume de Tristan Koëgel
La plume de cet auteur fonctionne très bien dans “quand on dansait sur les toits” et participe activement à la puissance de cette histoire. J'ai été fascinée par sa capacité à tenir le lecteur sur les 226 pages du roman avec la description d'une relation entre deux adolescents, qui, au final, grandissent sous nos yeux.
Quand on dansait sur les toits” est une histoire touchante qui nous offre une sublime histoire d'amour et de vie. Même si la maladie s'invite deux fois et si cette relation est bien trop fusionnelle pour être saine. Il est difficile pour les autres de s'intégrer auprès d'eux. Ils sont des astres brillants autour desquels tournent d'autres étoiles. Et Tristan Koëgel use de la magie des mots pour nous le faire ressentir. Un auteur à découvrir.

Le conseil de la bibliothécaire : “Quand on dansait sur les toits” est un roman ado à partir de 14 ans (environ.) A travers la maladie et la séparation c'est bien une ode à la vie que nous offre Tristan Koëgel. Je le conseillerai sans doute aux bons lecteurs pour apprécier au mieux l'histoire et pour l'accessibilité de l'écriture.
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Un amour pur. Intense. Peut-être parce que c'est le premier et parce que Pablo et Mayssane se connaissent depuis toujours. Voisins dès la naissance et inséparables, leur parcours de vie est évident : des jeux d'enfants à une amitié sincère, l'amour fou coulait de source. Mais peut-être que cette histoire est aussi intense car Mayssane est malade. Un cancer à 10 ans qui ne fait pas peur à Pablo, il se bat avec elle et pour elle. de la rémission à l'angoisse d'une rechute, il sera toujours là. Ils vivent, découvrent, profitent et aiment plus que tout regarder les étoiles allongés sur les toits. Une merveilleuse histoire qui invite à se saisir de l'instant présent et de toutes ces petites choses qu'on oublie dans nos vies à mille à l'heure. 
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Pablo et Mayssane sont voisins et se connaissent depuis qu'ils sont tout-petits. A onze ans, Mayssane est tombée très malade et Pablo s'est battu à ses côtés pour l'aider à surmonter cette terrible épreuve. Quelques années plus tard, ils sont de nouveau confrontés à la maladie.

Un beau roman jeunesse, Pablo et Mayssane sont des personnages très attachants… On les admire et on les envie un peu : pour leur capacité à affronter la maladie, et pour leur grande amitié qui se mue en belle histoire d'amour. Pablo fait preuve de pugnacité, trouve des parades pour contrer « les bestioles », le mal qui ronge son amie. Mayssane fait preuve de maturité, de résilience. J'ai apprécié cette lecture, une jolie parenthèse avant de retourner à mes autres lectures, plus dans l'esprit Halloween !
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Merci à Babelio et à Didier Jeunesse pour cette proposition de lecture en vue de la rencontre auteur. Merci aussi à Tristan Koëgel de l'avoir écrit.
C'est un petit bijou de poésie qui nous laisse à la limite des larmes et de l'éclat de rire. Les protagonistes vivent au fil des pages et nous dévoilent leur ressenti en réussissant à nous accorder à leur point de vue. C'est tout de même étrange cette façon qu'ont les livres d'apparaître à un moment particulier de votre vie. Je regardais la série "Les bracelets rouges" il y a peu et les bestioles prolifèrent autour de nous comme les fleurs de Jacinthe, en paquets.
Ils sont courageux ces enfants.
Alors le coeur bat au rythme des révélations et même si la narration n'est pas chronologique, ce n'est pas grave, il faut se laisser porter par les vagues, mettre les souvenirs de côté en attendant d'en avoir besoin pour comprendre ou pour reprendre sa respiration.
Un livre relativement léger sur un sujet assez grave, pour éviter de se prendre une claque parce qu'il n'est pas nécessaire d'être assommé, parce qu'il faut vivre sans la peur de l'attente, ou l'attente dans la peur. Il était temps que la boite de Pandore soit refermée.
Max, Inès, Mme Amari et Jacinthe sont aussi importants que Pablo et Mayssane, les uns sont là quand les autres tombent. Ils se soutiennent même sans le savoir, chacun leur tour.
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C'est l'histoire de Pablo, jeune garçon amoureux de Mayssane, son amie d'enfance, sa petite amie… malade du cancer. L'urgence de vivre va vite prendre le pas dès l'annonce de la maladie.

Les chapitres alternent les points de vue, Mayssane ou Pablo. Ce sont deux dialogues intimes. C'est ultra prenant et poignant. C'est beau, émouvant… Évidemment que ce roman rappelle que chaque jour compte mais ça n'a pas besoin d'être parfait. Les souvenirs se créent dans la simplicité et la sincérité de l'instant.

C'est un roman pour ado mais il est à lire à tout âge. Et puis vous aurez noté la beauté du titre et de la couv…

C'est un énorme coup de coeur
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Pablo et Maysanne se connaissent depuis leur naissance, ils sont devenus inséparables dans les bons moments, mais aussi et surtout dans les moins bons. Quand Maysanne est tombée malade la première fois, Pablo a tout fait pour l'aider à vaincre la maladie, alors pourquoi pas une deuxième fois?

💀 Il s'agit d'un roman très poétique sur le sujet assez difficile qu'est la maladie et la récidive. Quand Maysanne tombe malade la première fois, elle n'a que 11 ans, les enfants ont donc une autre vision de cette maladie et inventent un jeu de pirates pour la faire partir. J'ai trouvé cela tellement bien écrit et juste. La vision des enfants est tellement plus belle.
💀 La relation de Maysanne et Pablo est aussi très belle. Ils sont inséparables mais j'ai été dérangée par leur âge. Ils avaient des discussions assez poussées pour de si jeunes enfants, cela m'a un peu perturbée. Je les imaginais plus vieux.
💀 Certains passages m'ont paru longs également mais cela n'empêche pas que j'ai apprécié cette lecture.
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