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4,02

sur 2803 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre intéressant comme un (très bon) reportage, mais pas forcément un indispensable non plus...

Il faut dire qu'il m'a parfois un peu fait penser à 'Sur la route' de Jack Kerouac, qui n'est de loin pas mon livre préféré. Ici, moins de transpiration, de petits larcins et de drogue, mais tout autant de détails sur la nourriture, les trajets et les discussions décousues de Chris qui s'autoproclame 'Superclochard'...

L'errance est plus âpre, très solitaire et finalement tragique. Il s'agit d'une bouleversante histoire vraie, mais le livre n'a déclenché chez moi aucune émotion, ou presque. Malgré les nombreux témoignages sur l'intelligence, le bon coeur et la volonté farouche de Chris, il est resté très abstrait pour moi, comme un héros théorique. Sauf peut-être dans l'épisode du rêve de sa mère ou quand une toute petite erreur cause le 'désastre' (je reprends son terme, et en l'occurence il n'exagère pas).

Du coup, c'est avant tout un beau et terrible reportage sur la jeunesse téméraire, l'appel de la nature et l'Alaska que j'ai lu. Un reportage 'into the wild' sans aucun doute, que j'ai trouvé riche par ses nombreux récits d'expéditions, intéressant par le portrait qu'il dresse de l'idéalisme un peu naïf et jusqu'au-boutiste (mais pas non plus benêt) de certains jeunes, et brillant par les nombreux sujets de réflexion qu'il propose et par sa construction habile.

On est bien loin du récit de voyage émouvant que j'imaginais. Peut-être est-ce mieux d'ailleurs, car Chris le secret n'aurait certainement pas apprécié que ses pensées et sentiments soient étalés aux yeux de tous...
Lu dans le cadre du challenge Récits de voyage de Chinook : http://www.lespassionsdechinouk.com/challenges/challenge-recit-de-voyage
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Autant l'avouer direct : je n'ai pas vu le fameux film de Sean Penn. Donc ma lecture ne fut en aucune façon parasitée ou influencée par la semble-t-il remarquable adaptation et d'éventuels paysages, visages, ou émotions.

Jon Krakauer n'a pas connu Chris McCandless dont il retrace l'histoire. Mais, ému par sa tragique fin, il a enquêté, a enfilé la panoplie d'Alex Supertramp, alias Chris, et parcouru le même périple. Il a recueilli sur sa route moult témoignages, de la famille aux amis en passant par les rencontres de fortune, pour comprendre l'incompréhensible.

Car que penser de ce pauvre Chris McCandless?
Mort de dénutrition à 24 ans en plein Alaska, seul au milieu de nulle part, dans un vieux bus désaffecté.
Est-ce un halluciné de plus en mal de sensations fortes? Ou juste un gamin inconscient et desorganisé, surconfiant en ses capacités? Ou peut-être simplement un doux rêveur fasciné par la nature et le grand air? Et pourquoi pas un type courageux, loin d'être idiot, baroudeur et libre de toute contrainte?

Pas si tordu le petiot en effet. Dégoûté de la civilisation moderne, il rêve de voyage, de communion ave la nature, de calme, de retour aux sources. Ses maîtres à penser: Thoreau, London et Tolstoï.
A peine diplômé, il prend alors bien vite la poudre d'escampette. Et taille la route.
Mini préparation pour maxi liberté.
Pour le meilleur et pour le pire.

Finalement ne pas avoir vu le film auparavant est peut-être un tort car j'ai souffert et lutté pour aller au bout du voyage. À en avoir des engelures et le livre qui me tombe des mains.
Ok l'histoire de ce garçon m'a touché, car pas cool de mourir si jeune et aussi tragiquement. Et je ne suis pas une pourriture sans coeur. Enfin pas que ça. Il peut même m'arriver de pleurer. Si si. Mais pas là.
Car j'ai détesté le style. Voilà inutile de tourner autour du pot, c'est dit. Beaucoup trop journalistique. Normal me direz-vous, c'était la volonté de Krakauer de relater du factuel et non d'en faire une douce romance. Oui mais quand même. Beaucoup trop d'anecdotes et de détails sans intérêt majeur fleurissent le récit et m'ont plongé du coup dans l'incapacité totale de ressentir un quelconque début d'émotion.
Dommage.

Mais malgré un bilan mitigé, aucun regret sur cette lecture : à découvrir et lire ne serait-ce que pour honorer la mémoire de ce jeune homme.
 
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Il y a toujours quelqu'un pour te rappeler que t'es un peu con sur tous les bords, le truc c'est que souvent t'y crois dur comme une envie pressante, et tu sais pourquoi ?

Et bien parce que celui qui te rappelle à sa subjectivité : tu le fous bien souvent sur un putain de piédestal, bref quand tu prends l'humiliation en pleine gueule, bah tu deviens muet comme la timidité, t'y perds ta répartie d'enculé, qui bien sur reviendra se joindre à toi quand tout le monde aura fini de se marrer… du coup c'est trop tard t'a perdu un peu ton amour propre, t'es tout en rougeur, tu n'auras pas le ton qu'il faut, et le ridicule va te poursuivre un bout de honte.

La confiance en soi est une drôle de fantaisie, ya toujours une petite fragilité ou deux qui se planquent pour camoufler les unes ou deux autres fragilités que tu te névroses depuis souvent… en gros la vie après l'enfance, à force d'expériences et de maturité, t'y perds un peu de tes illusions : tes parents t'ont éduqué comme il semblait idéal, mais surtout un peu beaucoup à leur image, aussi subjective que l'objectivité elle-même, bafouillant quelques erreurs qu'il ne faudrait surtout pas reproduire…

Pourtant il semblerait que les adultes ne soient que des enfants sans illusion, des adolescents qui auraient perdus toute rébellion, l'ambition de la jeunesse se meurt bien souvent dans une reconnaissance de ses pairs avant tout, du coup soit on s'émancipe et on dit merde à maman, soit on reste enfermé dans le système qui nous câline d'une sécurité qui finira par devenir amère, soit les deux… Cette quête veine de sens, qui nous gangrène l'ennui à longueurs de réflexions : on bouquine de la philosophie, de la psychologie, de la sociologie, pour trouver un nombre de possibilités, de théories, de grands secrets, un mal vivre et non un mal être, on perd du temps à chercher, à se tortiller du cul sur nos canapés assoiffés d'abrutis…

Bah le héros lui, avec une vingtaine de piges bien engagée, il a dit merde à maman le petit veinard… Naïf, inconscient, immature ? Ah bon… je trouve ça plutôt couillu d'étaler son courage de rêveur dans la nature…

Alors aujourd'hui on est plus enclin pour ce genre d'expérience, on encouragerait même les jeunes à croquer le risque à pleine folie, c'est juste que lui ou d'autres l'avaient compris 30 ans plus tôt, et aujourd'hui les vieux que nous devenons regrettons d'être rentrer dans ce moule poli de la bien-pensance, dans ce système qui commence à perdre de sa glorieuse démesure, on nous a élevé comme des pompes à frics, car l'argent est synonyme d'une réussite à l'élite subjective, on apprend à aimer l'argent, à haïr la misère, on nous parle d'audace, de courage, de force de travail, pour réussir faut bosser corps et âme comme des vieux qui se perdent dans l'abondante désillusion d'une jeunesse au trépas, on a tous des rêves, des envies de bonheur, des envies d'ailleurs, alors qu'est-ce que l'on attend ?

"Bah de l'argent..".

La mort du héros de l'histoire fut tragique certes, mais réussite dans sa quête de sens, propre à ses convictions, quelquefois ça passe, des fois non…

A plus les copains
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Comment transformer un fait-divers malheureux en mythe ? Et attention : un mythe, un vrai ; pas une fiction fantasmatique, genre regarde maman, je saute par la fenêtre avec la couverture du lit qui me transforme en Superman. C'est que Krakauer a une sacrée responsabilité : la liste est longue des jeunes gens qui ont disparu in the wild wild North. Il fait donc de Chris McCandless un héros tragique, qui suscite admiration, terreur et pitié, avec la catharsis ad hoc : admirable d'avoir refusé la confortable vie bourgeoise qui lui était échue, pitoyable d'avoir agonisé seul de longues journées durant, terrifiant de nous jeter au visage la faiblesse de notre condition humaine. Comme dans le théâtre grec, Krakauer convoque le choeur de ceux qui ont rencontré McCandless et tend à la société américaine un miroir qui l'accuse avant de la disculper. Oui, elle est matérialiste et individualiste, mais ses enfants sont des idéalistes forgés à l'aune de ses valeurs et si la Nature, Dieu tout-puissant, a mouché l'ubris du jeune homme, il ne s'apprêtait pas moins à regagner le giron familial. Bref, le livre refermé, le lecteur, bien qu'ému par le sort de McCandless, ne se précipitera pas sur les routes de l'Alaska, même avec un livre de botanique dans son sac à dos. Krakauer nous a mis en garde : non, il n'a pas confondu H. mackenzii et H. alpinum ! Mais s'il a bien mangé la pomme de terre comestible, il a commis l'erreur d'en ingérer les graines qui deviennent toxiques dès lors que "le corps ne produit pas suffisamment de molécules de glucose ou d'aminoacide."
Et toc.
Me voilà bien purgée de mes désirs inciviques.
Krakauer a su (lui) bien doser poison (la révolte adolescente) et contre-poison (non seulement la mort et le chagrin des proches mais aussi la mauvaise renommée qui s'attache aux disparus et daube sans scrupule leur vanité inconséquente). Argument éthique à l'appui, d'ailleurs : il est lui-même un aventurier plus que passable, on le croira donc volontiers s'il nous suggère que rien ne vaut l'amour des proches (d'ailleurs Jack London a eu une vie beaucoup plus pathétique et sédentaire que ses écrits pourraient le laisser penser : il ne faut pas écouter les écrivains alcoolos qui feignent d'être des modèles de contre-culture, nous rappelle opportunément Krakauer).
Bref, c'est de la belle ouvrage. Alex McCandless est un mythe américain, et, grâce à ce livre, la cape qui l'enveloppe est la bannière américaine.
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Je vois que le titre de cet ouvrage était précédemment "Voyage au bout de la solitude", personnellement je le trouve mieux adapté que "Into the wild". N'ayant pas vu le film, mais sachant qu'il était question de grands espaces, je m'attendais à une course initiatique à travers des paysages extraordinaires...hors ce n'est absolument pas le coeur de ce livre qui, je m'en suis rendue compte en cours de route, est la biographie de Christopher McCandless.
Il est certainement difficile de rédiger, même romancée, la biographie de quelqu'un qui n'est plus, et je pense que je suis passée à côté du personnage. J'ai beau chercher, à part à la toute fin, je n'ai ressenti aucune empathie pour lui, j'ai rarement saisi où il voulait en venir et sa quête m'a semblé floue, quand bien même j'ai parfois moi aussi envie de revenir à la nature.
Mais mon coeur de maman doit certainement saigner en imaginant l'horreur de ces années sans savoir, et je crois que je n'arrive pas à lui pardonner cette quête de solitude, presque un déni de l'autre.
Cela peut passer pour du jugement, et c'en est probablement, mais on ne maîtrise pas ses émotions lorsqu'on lit, et je n'ai pas aimé Chris.
Néanmoins, je pense que sa vie ne peut laisser personne indifférent, et elle a suscité en moi beaucoup de questionnements.
Un livre étrange, qu'il faut lire, même si on ne l'aime pas. (et qui est très très bien documenté, saluons le travail de Jon Krakauer)
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Jon Krakauer avait rapidement abordé le phénomène Christopher Johnson McCandless lors de la rédaction d'un article pour un journal. Ce n'était pas suffisant. Christopher Johnson McCandless a fini par rattraper Jon Krakauer après ce papier de pigiste qui n'avait pas suffi à épuiser le sujet. L'enquête entreprise sur l'itinérance brutale, folle et solitaire d'un jeune homme de bonne famille promis au plus brillant des avenirs avait déchaîné les passions des lecteurs et Jon Krakauer se sentait de plus en plus proche de ce jeune homme avec qui il partageait certaines aspirations et certaines valeurs.


Approfondissant ses recherches et après avoir recueilli une quantité plus dense d'informations, Jon Krakauer revient sur l'enfance et l'adolescence de Christopher Johnson McCandless et sur les raisons de sa quête en Alaska. Version moderne d'un Léon Tolstoï, Jack London ou Henry David Thoreau, le jeune homme féru de littérature n'était pas qu'un rêveur insouciant –le livre semblait au contraire lui avoir explosé à la figure au sens le plus concret du terme et comme l'écrivait John Menlove Edwards : « J'ai grandi avec un corps plein d'énergie mais aussi avec un esprit tendu et insatisfait qui désirait quelque chose de plus, quelque chose de tangible. Il recherchait passionnément la réalité, comme si elle n'était pas là ». Christopher Johnson McCandless est parti pour l'Alaska, la nature, l'aventure et la pureté du sentiment originel, mais il est aussi parti contre la société, les valeurs matérialistes et l'individualisme. Ses lettres, les traces de son journal intime et son mode de vie en témoignent.


Jon Krakauer s'autorise une interprétation qu'il croise avec des textes littéraires et documentaires qui font écho aux lectures de Christopher Johnson McCandless et en s'autorisant un rapprochement avec sa propre expérience d'itinérance sauvage et solitaire. Si Christopher Johnson McCandless est mort en Alaska, Jon Krakauer a également failli mourir en haute montagne. Cette proximité d'expérience, ce mélange de fierté et de honte d'avoir survécu là où d'autres sont allés jusqu'au bout de leur démarche en y succombant, lancent à Jon Krakauer la tentation de projeter ses sentiments sur la figure de Christopher Johnson McCandless. La dernière partie du livre se conclut ainsi en acte moralisateur contestable, mais ne vient heureusement pas affaiblir les réflexions des pages précédentes.
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Oui je connaissais l'histoire d'Alex Supertramp (alias Chris ou Alex Mc Candless dans le livre), non ne n'avais pas vu l'excellent film a priori de Sean Penn, oui j'avais vu un reportage sur Arte assez émouvant sur cette aventure extrême, oui certaines critiques lues sur Babelio m'avaient donné l'envie de découvrir le récit de Jon Krakauer.
Autant le dire immédiatement, je n'ai pas retrouvé l'émotion ressentie à la découverte du reportage voire même à la lecture de certaines critiques.
Certes l'auteur, journaliste de métier, nous prévient dès le début : il n'a pas connu Mc Candless mais va décider de suivre ses traces après sa mort, fasciné qu'il a été par l'expérience jusqu'au boutiste du garçon. le récit est précis, très détaillé, du début à la fin du voyage voire trop détaillé. Je veux dire par là que le niveau de précisions et le nombres de renvois au journal et aux lecture de Mc Candless, cassent l'intensité du drame qui se construit petit à petit.
Il n'en reste pas moins que ce roman a pour lui de mettre en lumière tout ce qui a conduit un homme à aller au bout d'un impossible idéal, le pourquoi des rejets de plus en plus nombreux d'une certaine forme de société de consommation.
Ouvrage intéressant à prendre non pas comme un roman mais comme un témoignage.
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L'histoire de Christhopher McCandless en est une d'errance et de grands espaces. Jon Krakauer nous amène sur les traces de ce jeune homme à travers une Amérique sauvage, exaltante. Le reporter, à la manière d'un détective, nous rapporte les chemins entrepris, les gens rencontrés, les difficultés assumées par notre aventurier. Partir en abandonnant tout derrière soi n'est pas le désir de tous. Sacrifier tout pour vivre en communion avec la nature, pour obéir à un idéal de pureté demande un certain ascétisme. Vingt-quatre ans et être face à son destin…c'est tôt…
J'ai lu ce récit comme une enquête et en trouvant McCandless d'un courage extrême, d'une liberté presque dangereuse et d'une solitude inouïe. L'Alaska m'a apparue comme un territoire d'une beauté ancestrale ; partir, demain ? de cette manière ? Ouf ! Non ! Pas pour moi.
J'ai aimé être une observatrice extérieure de cette expérience, de sentir le vent sur mes épaules, de regarder les paysages lumineux et sylvestres s'étendre jusqu'aux rivières…Mais, j'étais contente de me retrouver, le soir, avec un verre de vin, protégée, en sécurité et en admirant le désir de certains de mettre tout de côté et de vivre autrement.
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En 1992, un jeune homme du nom de Christopher McCandless était découvert mort d'inanition dans un désert glacé d'Alaska. Il était allé au bout de son rêve, et même un peu plus loin.
Into the wild met les pieds dans ses traces laissées dans la poudreuse d'Alaska, et dans celles de quelques autres rêveurs tout aussi respectables : Everett Ruess et Carl McCunn auraient pu inspirer le même livre, ils connurent le même enthousiasme, la même mort.
Interrogeant la famille, les amis, des témoins, plongeant dans son propre vécu, John Krakauer retrace, analyse, et réhabilite s'il en est besoin, Christopher McCandless, ce funambule qui marchait sur un fil cassé, mort de l'arrogance de la jeunesse. Ce jeune homme épris de Jack London et de Tolstoï ne pouvait trouver plus beau tombeau que celui écrit ici.
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En 1992, Chris McCandless est retrouvé mort de faim dans un vieux bus abandonné en Alaska. Lorsque ce fait divers fait l'objet d'un reportage dans un magazine, il suscite une énorme vague d'intérêt. On trouve l'aventure de ce jeune homme qui a tout quitté pour vivre une vie nomade en harmonie totale avec la nature tantôt inspirante, tantôt stupide et inconsciente.

Un intérêt tel que l'auteur du reportage décide d'approfondir son enquête. Qui était vraiment ce Chris McCandless?

Into the wild est une oeuvre qui s'approche plus du documentaire que d'une prose fictionnelle. Krakauer, sur base des documents laissés par McCandless et des entretiens qu'il aura avec ceux qui l'ont cotoyé durant son voyage, nous laisse entrapercevoir le personnage qu'était McCandless. Un jeune homme intelligent, ayant brillamment réussi ses études, promis à un bel avenir, mais qui décide de tout plaquer pour partir sur les routes. Il fera des rencontres, passant quelques mois ici ou là, mais en ayant toujours cette idée de partir pour l'Alaska et s'isoler du reste de l'humanité. Rêve qui lui sera fatal.

Si le livre retrace bien le parcours de McCandless, s'il parvient bien à cerner sa personnalité, il lui manque néanmoins ce côté poétique et spirituel qu'une telle aventure porte en elle. Un bon travail journalistique donc auquel il manque la petite touche artistique pour se sentir véritablement aux côté de McCandless dans son ultime voyage.
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