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EAN : 9782848781129
238 pages
In Octavo (04/04/2011)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Cette sorte de "main courante" fait suite au très beau témoignage que l'auteur fait dans son premier livre "Liberté sous caution".

Il y a la misère dont on hérite qui nous poursuit toute notre vie, et celle dans laquelle on tombe, suite à un accident de la vie, comme ce fut le cas de Georges Krausz, il y a vingt ans déjà, suite à la chute imprévisible de son salaire.
Après avoir obtenu un plan de surendettement en 2000, dont la durée prévue ét... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cher Monsieur Krausz,



J'étais ravie de recevoir votre livre en participant au concours « Masse critique » de Babélio. Je voulais en même temps, et avec vous, participer à un autre concours : « la lettre à l'écrivain ». Mais voilà…. J'avais beau réfléchir je ne voyais pas comment faire. Il faut dire que j'avais le choix entre la plus belle lettre d'amour, celle à un jeune auteur, la plus critique ou la plus décalée. Je passerais sur les deux premières sans vouloir vous offenser, bien que rien ne soit impossible dans le monde de l'écriture. Je ne pouvais me permettre de critiquer, en effet plus qu'un témoignage votre histoire est une souffrance et j'ai trop de respect envers mes semblables pour pouvoir le faire. Il me restait la plus décalée…. Alors j'ai choisi de ne pas participer au concours mais de vous écrire quand même.



Le récit de votre combat sera bien utile pour les gens qui connaissent une situation de surendettement. Les textes de lois, la chronologie de vos procès et de vos batailles représentent l'espoir, la ténacité, la rage de vivre !



Les organismes et fonctionnaires que vous avez côtoyés ne pensent pas à gérer un dossier de façon individuelle. Il nous faut rentrer dans les cases sous menace de longueur où il faut beaucoup de patience envers eux.



J'ai senti votre douleur, surtout envers votre épouse, votre reine, que vous avez toujours voulu protéger, un peu comme à l'ancien temps dans une modernité qui peut être vous dépassait. En toute connaissance de cause je peux vous dire qu'un rêveur gère mieux un budget qu'un matheux dépassé. Dommage…. Mais là encore vous avez fait du mieux que vous pouviez.



Alors que le combat était perdu d'avance, vous avez agi et tenu bon jusqu'au bout et pour cela je vous admire, ne connaissant pas grand monde qui le ferait.



Une cause équitable est celle où l'on se bat individuellement pour une globalité de l'injustice et vous l'avez bien compris.



Soyez heureux avec votre épouse, vos enfants et petits enfants, profitez maintenant de la vie, vous le méritez !



Le « reste à vivre » restera longtemps dans ma mémoire…. Votre livre est à découvrir !


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Georges Krausz nous raconte, parfois avec humour, l'enfer dans lequel l'a plongé le surendettement. Un récit cynique et complet qui ne laisse pas indifférent. Des rouages complexes de l'administration à la détresse des victimes broyées dans cette machine infernale, l'auteur n'oublie rien. le lecteur est le témoin privilégié du drame qui se noue le long des pages. Un ouvrage très instructif, à la fois informatif et immersif.
Attention, toute ressemblance avec une ou des personnes existantes ne serait pas une pure coÏncidence !
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Quel est le thème central de ce livre ?
Faire découvrir aux lecteurs les pièges tendus par notre Société , l’accroissement de ce fléau qui touche désormais toutes les classes sociales – le surendettement résultant d’un accident de la vie, et plus de deux millions de victimes. Face à cette pandémie, l’inadaptation des procédures proposées aux citoyens défaillants :
Mon invraisemblable odyssée digne des récits kafkaïens, mes tribulations solitaires face à l’indifférence et l’immobilisme de nos élus malgré leurs homélies pontifiantes, leurs promesses mirifiques non tenues – Les propos aux antipodes de la réalité.

Une nouvelle forme d’injustice : la discrimination sociale généralisée à l’encontre des surendettés imposables – Les atypiques, les inclassables, les oubliés de notre système, puisque non répertories sur la liste officielle des vrais RMIstes, qui eux, peuvent prétendre aux aides accordées prévues pour les plus démunis.
Alors qu’un bénéficiaire de plan conventionnel, peu importe ses ressources apparentes, dispose d’un statut social de précarité reconnu par notre Justice :
Il ne dispose en principe que de cette obole de survie, dénommée reste à vivre, dont le montant tutoie le RMI, et souvent beaucoup moins. Mais il ne peut bénéficier d’aucune aide, puisque jugé sur les apparences trompeuses de ses ressources fiscales. Il conserve les devoirs mais n’a plus les droits…

J'aimerais faire partager en priorité avec mes lecteurs cette réflexion :

Serait-ce une utopie de concevoir une société plus solidaire et fraternelle où l’indifférence et la discrimination n’auraient plus droit de cité, privilégiant parfois, si c’est humainement nécessaire la légitimité à la légalité, lorsque la loi est mal appliquée ?

Inadéquation, complexité, lenteur de la procédure d’exception en matière de surendettement face à des justiciables défaillants, sans ressources, perdus dans les arguties et les subtilités de la justice incompréhensible pour ces non initiés.
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Inadapté et obsolète, le système actuel permet à nos fonctionnaires d’adopter régulièrement, en toute bonne conscience, des positions inéquitables et pratiquer en toute légalité, en l’absence de textes adaptés, la discrimination généralisée devenue une habitude…
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Et vous oubliez tous les surendettés non identifiés, galérant la plupart depuis des mois, voire des années en cachette. Certains par honte, d’autres par manque de courage repoussent l’extrême et humiliante décision de déposer un dossier de surendettement. C’est pourtant la seule solution qu’il leur reste.
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Des lois touffues, sans les moyens prévus qui les accompagnent, faites pour être détournées, transgressées par les riches, mal appliquées pour les pauvres qui, lorsqu’ils tentent de se rebiffer ou d’appeler à l’aide, doivent supporter l’affront d’un silence méprisant, de l’indifférence, ou bien se contenter d’une réponse digne des adeptes de la langue de bois…
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Il est plus facile aux Riches de planquer leur fortune sous le chaud soleil des paradis fiscaux,qu'aux Pauvres d'étaler leur misère sous la glaciale indifférence de la Société.
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