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4,06

sur 1200 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ma mère m'avait souvent parler de cette auteure qui a vécu presque l'entier de sa vie à Neuchâtel. Les mots sont simples mais violents. On apprend tout ce qui se passe de manière factuelle comme l'écrivent les jumeaux dans leur grand cahier. Sans émotions, il y a de la violence verbale ou physique, des viols, de la zoophilie, de la pédophilie, etc. mais très intéressant car surement que ceci s'est passé pendant la guerre. Il me tarde de lire les deux prochains tomes des jumeaux pour savoir ce qu'il advient d'eux.
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Nous suivons ici deux jeunes garçons livrés à eux mêmes alors que la guerre fait rage. Ils apprendront seuls, à surmonter les épreuves, à survivre, à se débrouiller...
J'ai vraiment aimé le style de ce roman, écrit sous forme de journal écrit par ces enfants. Tout y est décrit sans faux semblant, dénués de sentiments. Des passages parfois très crus, souvent cruels.
A quoi peuvent ils être amenés à faire pour survivre malgré tout.
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Encore un roman sur l'enfance innocente écrasée par la guerre. Oh les pôôvres petits !!!! Vont-ils réussir à survivre dans ce monde si cruel qui leur vole la naïveté de leur jeunesse ? Oh que oui ils vont survivre. Justement parce qu'ils n'ont pas de coeur, enfin pas comme tout le monde. Accrochez-vous à vos pages, car vous allez rentrer dans l'esprit de 2 enfants pas du tout recommandables. Ils sont effrayants par la froideur de leur raisonnement, la détermination de leurs décisions. Ils ne sont ni machiavéliques, ni charmeurs, ni calculateurs. Ils sont calmes, déterminés. Ils s'auto-éduquent pour être à la hauteur de la cruauté du monde. Parce que là ils ne sont franchement pas très bien tombés. Leur mère qui les largue sous prétexte de guerre, chez une grand-mère qui a le profil parfait de la sorcière. le voisinage un peu (très dérangé) avec une voisine portée sur la chose, et pourquoi pas en mode zoophilie. C'est peu banal. En plus elle est moche et répugnante. Plus que la plus moche des filles que vous ayez jamais croisée. Il y a aussi le curé qui ne dit pas non à tripoter sous les jupes, le soldat et la servante à tripoter dans les pantalons des garçons. Bref, tout le monde est porté sur la chose, mais on est dans le côté le plus obscur du romantisme…
Et ils se débrouillent pourtant les deux salopards !! Sans même y laisser une plume, ni leur âme. Si tenté qu'ils en aient une. Plein de gens meurent autour d'eux. Plein de gens ont faim ou froid autour d'eux, mais eux s'en sortent.
C'est un roman vraiment comme un uppercut. Une arridité sentimentale presque dérangeante. L'entrée dans l'esprit des jumeaux qui fonctionne comme un seul être est aussi assez malaisant.
Mais c'est fait avec une grande précision, jusqu'au bout. Parfois les auteurs décrivent l'innommable en le suggérant. Là on a projecteur en plein dessus et on ne peut pas passer à côté…

Alors faut-il le lire ? Oui !!! Je lirai les suivants, car c'est une trilogie, mais je vais faire une pause entre deux, parce que c'est vraiment choc. Parfois les auteurs décrivent l'innommable en le suggérant. Là on a projecteur en plein dessus et on ne peut pas passer à côté…
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En fait, je croyais lire le premier opus de la trilogie, et c'est la trilogie entière que j'ai avalé en 3 jours.
Que dire ? Troublant, puis beau et enfin déroutant.
Le premier volume est écrit si simplement, sans ambiguïté que la moindre singularité gicle de violence et de cruauté. C'est à la fois brutal et authentique.
Le deuxième volume est plus empathique, mêlant réflexion et partage.
Mais le troisième....je n'ai rien compris....suis je le seul ?
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C'est un collègue qui m'a prêté ce livre à un moment où je n'avais rien à faire et rien à lire. Ni la première ni la quatrième de couverture ne m'intéressaient: l'histoire de 2 enfants jumeaux confiés pendant la guerre à une grand-mère méchante, bof. Je me suis dit que ça allait être Vipèpre au poing version hongroise. En fait c'est très bien car c'est raconté à hauteur d'enfant, avec un mélange de naïveté et d'écriture plate. Ça m'a rappelé Annie Ernaux et le Petit Nicolas. Sauf que ce qui est raconté est particulièrement atroce et dérangeant. Les jumeaux sont donc déposés chez la Grand-mère (mi Thenardier mi Baba-Yaga) dans un village près de la frontière car la grande ville est sans cesse bombardée et manque de tout. En plus le père est prisonnier de guerre. D'emblée, on se demande s'il n'aurait pas mieux valu pour les enfants qu'ils crèvent de faim plutôt que de vivre dans des conditions hugoliennement sordides ça ce n'est pas seulement le foyer de la grand-mere qui est horrible, c'est tout le village: une communauté triste d'alcooliques pervers. Mais les enfants sont diablement intelligents et s'entraînent à survivre.
La question qui se pose est "pourquoi lire ça ?" Ce que j'ai particulièrement apprécié ce sont les portraits où, sous la crasse et la méchanceté brute perce l'humanité.
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Quel livre étrange !
Je ne sais même plus comment il m'est tombé entre les mains ! J'avais dû lire quelque chose à propos de l'auteur, je crois.
Enfin, je l'ai lu dans la journée, il est très petit à peine 170 pages. de courts chapitres de deux ou trois pages, toujours écrits à quatre mains, le « nous » est toujours le sujet.
Bien sûr je vais en dire quelques mots même s'il est extrêmement difficile de l'évoquer sans en dévoiler le contenu.
Alors si vous ne voulez pas en savoir plus, même s'il n'y a pas de suspens, laissez là votre lecture.
C'est un genre de conte, macabre, certes, horrible, peut-être, noir à coup sûr, mais un conte quand même.
Comment s'en sortir en temps de guerre, (nous sommes ici quelque part entre Hongrie, Slovaquie et Pologne, ce n'est pas dit) comment supporter l'insupportable quand on a dix ans ? Une enfance perdue, écrasée par la folie des hommes. Des enfants pas si chérubins que çà…
Des gosses livrés à eux-mêmes ou presque avec pour seul exemple la cupidité, l'avarice, la luxure, la perversion, la dépravation.
Et encore j'édulcore !
Ils sont ce que sont les adultes en temps de guerre. Ici, cela nous tombe dessus alors qu'on pensait suivre les aventures de deux Tom Sawyer de l'Est.
Comment l'auteure fait-elle pour qu'on ne puisse lâcher la lecture des aventures de ces deux horribles jumeaux, je ne sais.
Ils sont froids, cruels et amoraux , ne sont pas sympathiques, ni attendrissants, ni amusants, et encore moins attirants.
Mais l'époque non plus.
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La méchanceté pousse jusqu'au sadisme, et c'est justement le thème de ce récit terrifiant où la pornographie se révèle crasse, et met en scène la séparation de la mère totalement démunie, confiant ses deux jeunes garçons à la garde de la grand-mère maternelle, durant la seconde guerre mondiale; tous les liens étaient rompus depuis très longtemps. Les enfants découvrent pour la première fois l'existence de l'aïeule et sa dureté maligne révélant la haine et la méchanceté des hommes. Elle leur fournit les mêmes armes de défense que les siennes; afin qu'ils puissent apprendre à survivre au jour le jour dans l'enfer de la guerre...L'enfant n'est méchant que parce que il est faible, et c'est justement cette faiblesse qui est exploitée pour sauver la peau des deux frères, en les rendant plus forts.
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Dans un pays indéterminé ravagé par la guerre, des jumeaux sont abandonnés par leur mère à la campagne chez une grand-mère qui ne veut pas d'eux. Livrés à eux-mêmes dans un monde hostile, ils ne suivent aucune règle et sont dépourvus de morale. Un écrit simple et dur qui m'a donné envie de découvrir le prochain tome de cette trilogie.
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Les chapitres ne dépassent pas les 4 pages. Un récit court, direct, choquant. La destinée de deux enfants délaissés par leur mère, chez leur grand-mère surnommé La sorcière par les habitants du village. Devant se débrouiller par eux-même pour survivre, ils grandissent sans amour, sans aide, sans humanité.
167 pages dans un village inconnu, à la lisière de deux pays en pleine guerre. Entre les perdants, les libérés, les morts, la voisine nymphomane, la grand-mère effroyable, la mère absente, les deux garçons déploient des techniques d'apprentissages & d'éducation. Ils survivent à défaut de vivre vraiment. Ils sont livrés à eux-même. Lé récit prend des tournures dérangeantes plus d'une fois, mais gardent toujours son cap : démontrer la cruauté des Hommes. La générosité pointe le bout de son nez parfois, mais est vite mise à mal. le final, déroutant, laisse une ouverture pour une suite. En espérant que le récit suivant ne se répète pas. Cru, froid, perturbant, efficace.
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On m'avait prévenu que ce livre était dur, c'est d'ailleurs ce qui m'avait intriguée, mais je ne pensais pas que ce serait le plus dur que j'ai eu à lire de ma vie. L'auteure semble pointer ici toutes les déviances humaines, les plus ignobles, elle a condensé ce qu'il y a de pire en l'Homme : pédophilie, zoophilie, urophilie, violences/maltraitance physique et psychologie, lâcheté... et j'en passe. Tous les adultes de ce roman en font les frais, pas un seul n'est fiable, les deux jumeaux que l'on "suit" n'ont aucun modèle de personne éthique ou morale. Parlons-en d'ailleurs de ces jumeaux... Deux petits garçons qu'il est impossible de distinguer l'un de l'autre, des enfants froids, d'une grande intelligence qui ne semblent former qu'un tout au long du récit. On les voit devenir au fil du roman le fruit de cette perversion, ils s'éduquent eux-mêmes, développent leurs propres codes moraux pour le moins douteux, mais comment se construire sainement quand on a personne pour nous montrer le bon chemin ?
Tout ceci sur fond de guerre, ce qui permet évidemment de mettre en exergue les atrocités humaines que l'autrice s'emploie à dénoncer. Cette lecture retourne, met mal à l'aise. Elle est servie par une écriture dépouillée, incisive, qui se veut volontairement froide. Les chapitres sont courts, ordonnés par "thématiques". On a l'impression que toutes les atrocités que subissent, font ou auxquelles assistent les jumeaux sont banalisées, elles sont racontées avec un tel sang froid, une telle distance que le lecteur se voit obligé de réfléchir à sa lecture, d'y réagir. Cela rend encore plus dérangeant la lecture, le lecteur se place presque comme un "voyeur", le récit étant en fait la retranscription que les jumeaux font de leur vie dans un grand cahier. À la fin de la lecture on se demande comment on a fait pour tenir jusqu'au bout, et pourtant on ne peut s'empêcher de vouloir lire la suite pour savoir comment ces enfants vont évoluer.
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