Je suis le genre de fille est un roman dans lequel
Nathalie Kuperman met en scène une héroïne qui nous parle à la première personne du singulier. J'ai trouvé facile de m'identifier à elle sur certains points, parce qu'elle traverse les mêmes choses du quotidien auxquelles on peut être confronté.e.s : la queue dans un supermarché, un conflit avec ses enfants, l'hypocrisie, le questionnement de soi-même, la pression des normes de la société…
Chaque chapitre débute par la même phrase, «
je suis le genre de fille », à partir de laquelle l'autrice aborde une thématique différente. S'enchaînent donc une trentaine de chapitres dans lesquels on apprend à connaître cette héroïne, qui au fond, pourrait tout aussi bien être nous. On la suit à travers son monologue, ses questionnements, ses réflexions.
Si au début, je me suis prêtée au jeu en lisant avec plaisir les états d'âme du personnage principal, je me suis cependant vite essoufflée. le ton, qui se veut parfois humoristique, parfois caustique, garde la base d'une longue plainte monocorde. Je trouve ça vraiment dommage parce qu'à la fin, j'en ai eu presque marre.
Je ressors donc assez mitigée de cette lecture, incapable de dire si je l'ai appréciée ou non. le début commençait bien, mais à la moitié, je me suis ennuyée.
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