AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,82

sur 151 notes
Voici un livre surprenant entre comédie sociale, vie quotidienne et tracasseries habituelles ...
L'auteur y conte de petites scènes cocasses de la vie d'une femme ordinaire, revenue de tout , peut- être en attente de tout,.... , la cinquantaine qui expriment son état d'esprit .....
Elles commencent toutes par :" -Je suis le genre de fìlle ...."
La narratrice passe en revue les travaux ménagers, les courses notamment au Monoprix? , les relations avec les collégues, les SMS et les mails envoyés tard le soir, les relations mère- fìlle, l'hypocondrie eu long et en large ....., les relations avec son ex- mari, son adolescente de fìlle ....
Elle est accommodante, conciliante , tient les portes, sourit , dit " D'accord " , sans cesse, jusqu'à un certain point ....par lâcheté , fatigue, manque de confiance en elle ?
C'est une comédie humaine qui se livre à débusquer " les petits crimes de la vie ordinaire " comme l'écrivait Nathalie Sarraute, une guerre discrète et efficace livrée sur les apparences et les non- dits...Mais pour qui se prennent les autres ?
Je me suis lassée de cette lecture auto- dérisoire ravageuse qui finit par énerver même si on prend la narratrice en affection .
A la fin on a le coeur serré!
Elle a renoncé à l'amour mais n'en rêve t-elle pas ?
Je ne suis pas certaine d'avoir cerné correctement cet ouvrage .....

Commenter  J’apprécie          466
Juliette a cinquante ans, est divorcée et vit avec son adolescente de fille de 14 ans. Tout le monde connaît Juliette. Elle est le genre de fille à s'ennuyer comme un rat mort à une soirée, et trop boire parce qu'elle s'ennuie. Elle s'arrête pour tenir la porte, ne sait pas dire non, ment pour avoir la paix, se plaint pour ne pas paraître heureuse.

Vous vous reconnaissez ? Moi oui, complètement ! Et ce n'est pas fini.

Juliette est le genre de fille à subir ses collègues, ou le contraire malgré tous ses efforts pour s'intégrer. le genre de fille à s'énerver et se dire qu'elle va régler ses comptes avec une personne pas très sympa, écrire un mail ou texto qui fait des pages et le regretter au moment même où elle l'envoie.

Juliette peut perdre le contrôle et parler, parler, parler et se lamenter parce qu'elle ne peut revenir en arrière et se taire.

Elle ne peut empêcher les pensées bonnes ou mauvaises qui traversent son cerveau, alors elle met des rituels en place pour y échapper un tout petit peu.

C'est le genre de fille qui rêve ou plutôt cauchemarde sur son ex et lui donne un rendez-vous le lendemain pour lui en parler.

Mais si Juliette est ce genre de fille, il y a certainement une raison, une faille, une blessure, non ?

Juliette c'est peut-être un peu vous, un peu (beaucoup) moi.

C'est le genre d'histoire que j'apprécie, à l'apparence légère mais avec un message profond et authentique.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          372
Je suis le genre de fille qui s'est copieusement ennuyée à la lecture de ce livre…..

Je l'avais emprunté à une amie en pensant me détendre, mais mauvaise pioche : si certaines situations font (un peu) sourire, c'est l'ennui qui a prédominé.

Tous les petits chapitres commencent par « je suis le genre de fille » et narrent la vie d'une quadra, divorcée avec une fille adolescente. Il y a clairement des airs de Bridget Jones, l'héroïne étant gaffeuse, fumeuse, rêvant au prince charmant, capable de passer le we devant la téloche, etc…. La fin devient plus mélodramatique sur la relation mère-fille.

Tout cela est sans grand intérêt à mon sens. Ça aurait pu être très drôle mais non…et ce n'est pas vraiment émouvant non plus. Difficile de conserver l'intérêt au fil de la lecture car on n'aperçoit pas très bien ce qu'a voulu raconter l'auteure….Je passe mon tour.
Commenter  J’apprécie          262

Chaque chapitre de ce court roman commence par " je suis le genre de fille qui..." . Cette fille, c'est Juliette, quadra, célibataire et mère d'une ado, qui se raconte telle qu'elle est. Comme moi, beaucoup de filles souriront et se reconnaîtront dans cet ėgrenage de petits problèmes existentiels.
Pour ma part, je suis aussi, comme cette Juliette, le genre de fille "très hypocondriaque", "qui se met à la place de l'autre", "à trainer chez Villeroy&Boch" , "qui ne supporte pas les phrases sur le bonheur", "à avoir rêvé toute sa vie à un anniversaire surprise", "à parler tout haut dans les toilettes", " pour qui faire des bagages est une activité à plein temps "
Alors oui, cest un peu bobo, car il y a pire comme problèmes, mais je suis le genre de fille à l'avoir trouvé amusant. Pas indispensable mais divertissant et parfois touchant.
Commenter  J’apprécie          211
J'abandonne la lecture de ce roman au bout d'une centaine de pages bien que cela ne soit pas du tout dans mes habitudes. Je n'arrive pas à accrocher suffisamment, j'ai l'impression de stagner et je m'ennuie considérablement alors que la lecture doit apporter du plaisir et de l'agrément.
Les chapitres qui comment tous par "Je suis le genre de fille" n'ont pour moi pas de lien entre eux, ce sont des morceaux d'une vie ordinaire sans grand intérêt pour moi. Il n'y a pas de continuité comme j'aime en trouver dans les livres que je lis, c'est un pêle-mêle pour moi, c'est décousu et en vrac.
Pourtant le résumé de la 4ème de couverture de ce roman que je ne connaissais pas et trouvé dans les rayons de la médiathèque de ma commune, m'avait bien plu…
Je préfère passer à un autre livre et ne pas perdre plus de temps avec celui-ci, il y a tellement d'autres livres que j'ai envie de découvrir.
Commenter  J’apprécie          201
Je suis le genre de fille...
Cette anaphore ressemble à du Delerm (fils), elle est pourtant empruntée à Mazarine Pingeot. Une phrase répétitive, neutre, qui cache tout un univers de drôlerie et de mélancolie.

Juliette c'est une fille qui me ressemble et dans laquelle nous sommes nombreuses à nous retrouver. Elle dit d'accord à tout pour ne pas déplaire, gère tant bien que mal son hypocondrie et ses angoisses, a une sacrée répartie mais seulement la nuit quand elle se remémore sa journée et tout ce qu'elle aurait dû dire.
Une héroïne attachante qui fume trop, bouffe mal, boit trop, parle mal. Une fille comme tant d'autres. L'autodérision en plus. Parce qu'elle est drôle Juliette.

Je me méfie toujours des romans qui ont pour objectif de faire rire. Je dois être du genre sinistre, la plupart du temps ça me laisse de marbre et pire, je trouve ça triste. Pour une fois, je suis d'accord : ce roman est drôle, parce que son personnage se joue d'elle-même. Et j'ai souri sous mon masque.
Mais ce genre de fille cache forcément quelque chose. L'humour est une politesse. Pour ne pas dire tout le mal-être, les émotions qui débordent. Juliette a une raison d'écrire tous ces chapitres sur sa vie. Je ne révèle rien de plus, juste dire que j'avais les larmes aux yeux à la fin de ma lecture.
Je suis ce genre de fille...
Commenter  J’apprécie          190
Le personnage principal de ce roman est une femme divorcée vivant seule avec sa fille en pleine adolescence…Nathalie Kuperman fait le portrait de cette femme et à travers elle de toutes celles qui se débattent comme elles peuvent dans un monde de plus en plus complexe, fait de multiples injonctions souvent contradictoires et qui ont bien souvent l'impression d'être à côté de la plaque. Chaque chapitre commence par cette expression « je suis le genre de fille » et il faut bien avouer qu'on se retrouve souvent (mais heureusement pas tout le temps !) dans cette catégorie ! Quelques exemples : « Je suis le genre de fille pour qui faire des bagages est une activité à plein-temps » ; « Je suis le genre de fille plutôt arrangeante (…)Je dis Oui, davantage pour ne pas bousculer mes habitudes que par conviction » ; « Je suis le genre de fille qui a beaucoup de mal à encaisser les narrations de week-ends prolongés ou de vacances de ses collègues » ; « Je suis le genre de fille qui se met à la place de l'autre » ; « Je suis le genre de fille qui ne peut plus entrer dans un supermarché sans paniquer à l'idée de remplir son caddie de produits provoquant des cancers en tous genres ». Une lecture agréable, piquante et des situations souvent très bien vues.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
Commenter  J’apprécie          130
Encore un coup de coeur pour cet étrange roman de Nathalie Kuperman dont je suis absolument fan de l'écriture à la fois drôle, sensible, mordante, intelligente. En ouvrant le livre, Juliette, la quarantaine bien sonnée, nous tombe dessus et sans retenue, nous déballe tout ce qu'elle a sur le coeur : l'impolitesse des gens au supermarché du coin, les prises de bec avec son adolescente de fille chérie, ses déconvenues amicales et sentimentales mais aussi ses failles, ses doutes, ses manques. Chaque chapitre démarre sur des chapeaux de roues par cette petite phrase de rien : « Je suis le genre de filles qui... » Et patiemment, le lecteur ramasse aux détours des phrases les petits morceaux pour reconstituer le puzzle de l'identité de cette drôle de fille au tempérament bien trempé, à la mauvaise foi assumée, à l'humour décapant et douée d'un certain sens critique. Noyé sous les flots de paroles de Juliette, on rit mais on est souvent touché en plein coeur par les émotions que l'on sent poindre au détour d'un sarcasme. Ce genre de fille c'est un peu, beaucoup, le genre de tellement de femmes qui s'y retrouveront - pour peu qu'elles soient un tant soit peu honnêtes avec elle-même ! Nathalie Kupperman nous inonde de ces 98% de nos vies qui sont occupées à des riens que l'on croit notre vie et qui malgré tout, nous définissent. Ce n'est que dans les dernières pages, qu'elle laisse enfin place à ces deux petits pourcents, ce tout petit espace où l'on cache la flamme qui brûle tout au fond de chaque être humain. Je termine bouleversée un livre qui nous dupe royalement pour mieux nous toucher en plein coeur dans les dernières pages. Un bien beau travail d'écriture et des passages jubilatoires que l'on ne peut s'empêcher de partager. J'espère vous avoir donner terriblement envie de lire cette belle romancière...
Commenter  J’apprécie          93

Remercions Mazarine Pingeot dont l'accroche :«  Je suis le genre de fille » destinée à un atelier d'écriture, a suscité chez Nathalie Kuperman (1) le déclic pour poursuivre ce jeu littéraire. Juliette, son héroïne, décline son autoportrait en 33 chapitres, y glissant une bonne dose d'autodérision. On la suit chez des amis, à la campagne, au Franprix, à la machine à café (avec ses collègues dont les récits de voyages l'insupportent) ou chez elle. On plonge dans ses pensées. Elle nourrit de la honte, de la culpabilité, des regrets. Elle laisse entrevoir sa relation conflictuelle avec sa fille ado ,ses amours tumultueuses , ses tentatives vaines de recomposer sa vie. La date d'Halloween convoque le souvenir de ses parents défunts, occasion de redire à sa mère tout son amour. Des situations cocasses, des rebondissements. le comble, elle se projette vieille , criblée de rides, faisant son «  one woman show » et enfin capable de séduire. L'auteure a su relever , avec brio, le défi pour nous offrir un divertissant roman, transpirant la solitude, tour à tour drôle,touchant,trash, ancré dans le quotidien, où chacun peut s'identifier. Ne serait-ce quand Juliette s'arme de courage pour faire sa valise !

(1) Dans le numéro 58 de Décapage, retrouvez la panoplie littéraire de Nathalie Kuperman : son bureau, sa bibliothèque, ses poèmes, ses romans.
Commenter  J’apprécie          90
« Je suis le genre de fille » de Nathalie Kuperman est une suite de saynètes, illustrant la vie et les états d'âme d'une femme (mûre) d'aujourd'hui – tous les chapitres, sauf le dernier, commençant par les mots ‘je suis le genre de fille'. Alors je me suis mise au diapason, car moi aussi, ‘je suis le genre de fille' bien capable de commencer toutes mes phrases par ‘ je suis le genre de fille'. Et toc.
« Je suis le genre de fille » passe en revue un peu tout ce qui fait le quotidien de bon nombre de femmes : les courses, les travaux ménagers, les relations avec les amis, les collègues, les enfants, les ex, et puis, l'usage du téléphone, le départ en vacances, l'hypocondrie ; elle se démène entre ses fêlures intérieures et les tracas minuscules, manque terriblement de confiance en elle, bref, elle ne respire pas vraiment la sérénité.
Je suis le genre de fille qui aime bien les trucs un peu intellos ou ardus, et autant vous dire que ce n'est pas le cas de ce roman; mais comme je suis le genre de fille qui adore lire Gala chez le coiffeur, j'avoue que je me suis bien souvent identifiée à cette femme si fragile et désemparée face aux évènements dérisoires de la vie quotidienne, si sensible aux remarques d'autrui. Je suis le genre de fille qui va au bout des choses et je dois vous avouer que la fin de ce roman en apparence tout léger m'a émue et troublée. Je suis le genre de fille qui a une mère et des filles et un ex-mari, alors forcément, cette histoire qui n'est pas la mienne me renvoie un écho lointain de ma vie : indéniablement on ressent de l'empathie et même de l'affection pour ce « genre de fille ». Pour la suite, cliquez sur le lien
Lien : https://bit.ly/2H0xlp2
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (367) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5263 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}