Je suis le genre de fille

Rien de mieux qu'un bon Kuperman pour se consoler d'un décevant Mauvignier ! Celui-ci est un réjouissant autoportrait de femme délicieusement imparfaite, sous une forme assez originale. C'est doux-amer, plus amer que doux mais avec l'humour percutant de Kuperman, délicieux vous dis-je.

Ce roman de Nathalie Kuperman est plutôt facile à lire, bien que le récit ne suive pas une progression linéaire. Chaque chapitre, commençant par « Je suis le genre de fille », illustre en effet une facette de la personnalité de la narratrice.

Le principe est intéressant et même séduisant au début, mais il masque mal une intrigue finalement trop peu affirmée, et, alors qu'on pouvait s'attendre à un festival de situations cocasses et à un récit rempli d'humour, on se surprend à bâiller au gré des pages.

Néanmoins, on pourra lire ce récit comme le portrait réaliste d'une femme divorcée affublée d'une adolescente. Une situation somme toute assez fréquente à notre époque, qui pourra faire écho au vécu de certains, et suscitera alors peut-être un regain d'intérêt pour le roman…
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Je suis le genre de fille qui déteste les clichés alors je n'aime pas ce genre de texte. D'ailleurs, il y a longtemps que je ne sens plus une fille mais une femme.

Contrairement aux nombreux livres qui cherchent à nous décrire notre monde à travers une galerie de personnages (et qui forment rarement un livre mais plutôt une collection de portrait), ce livre nous décrit notre monde actuel grâce au portrait détaillé d'une femme. Malheureusement, à la fin du livre, je suis incapable de me faire une idée précise de personnage principal mais les traits de caractères choisis sont bien décrits et bien choisis cependant.

Agréable et bien rythmé, le texte évoque tant de choses en nous que cela en devient presque un jeu. Mais, il ne s'agit pas que de cela dans ce roman-auto-dérision. La solitude pointe son nez et n'est jamais loin. les coeurs se brisent et il y a des larmes dans le verre de vin que Juliette boit, seule devant sa télé. Et au fil des pages, c'est l'absence parfaitement bien décrite, celle de la mère notamment, partie trop tôt mais présente dans chaque geste du quotidien par ce qu'elle a laissé en héritage à sa fille.
Lisez ce beau roman qu'il faudra bien prendre au sérieux même si l'on rit souvent.

Je suis le genre de fille qui abandonne la lecture de ce livre au bout de quelques chapitres alors que ce n'est clairement pas dans mes habitudes.

Je m'ennuie. Aucun lien entre les chapitres, c'est une suite d'anecdotes de la vie quotidienne dans lesquelles, certes, on peut se reconnaître parfois mais cela ne va pas plus loin et ne me decoche pas même un sourire...

Bref, si j'essaie en général de persévérer dans mes lectures, ce coup ci j'abandonne au profit d'un autre dans lequel je me plongerais plus facilement et avec plus de plaisir.

si on aime l'autodérision, ce roman sonne juste. L'héroïne est divorcée et élève une ado. Elle nous raconte ses relations avec son ex, ses collègues de travail, sa fille et sa grande solitude: elle a en effet perdu ses parents, voit peu son frère, a de rares amies. Elle a tendance à se dévaloriser et trouve sa vie terne. Résumé ainsi, ce roman ne donne pas envie. Mais je l'ai beaucoup apprécié pour son ton; il y a du réalisme pour qu'on puisse facilement s'identifier à Juliette,pour peu qu'on ait du mal, comme elle, à jouer la comédie sociale. C'est une qualité de nous faire rire avec du mélancolique et cette lecture peut nous faire rire de notre propre vie qui n'est souvent pas à la hauteur de nos rêves. Chaque chapitre commence par "je suis le genre de fille..." " à faire des bagages une activité à plein temps"/ "à envoyer des sms tard le soir" " à rêver d'être la fille devant elle dans la queue de la caisse". Qu'elle soit agaçante ou touchante, on se retrouve forcément en Juliette

Rares sont les livres que je lis en diagonale... Hélas, je ne vois pas où Delphine de Vigan a "énormément ri" comme indiqué sur la 4ème de couverture. Je ne vois pas non plus à quel moment l 'auteur fini par dire non. Cette litanie sans fin de plaintes et de reproches m' ennuie ! .

très sympa,moi,je me suis bien retrouvée dans ces pensées cachées,ces attitudes injustifiées.Livre ironique ,léger quoique....style léger et plaisant

Chaque chapitre commence par « Je suis le genre de fille qui… ». et s'en suit des situations de la vie de tous les jours argumentées en 4/5 pages . Au début j'ai trouvé cela drôle et frais mais à la longue cela en devient un peu lassant. Enfin le dernier chapitre qui ne commence pas par cette phrase et qui parle de sa mère.... mais pourquoi ? Je n'ai pas bien compris.